Un mystérieux petit animal croise votre route : Je souhaite que tu passes un contrat avec moi. En échange, j'exaucerais n'importe lequel de tes voeux.
 
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MessageSujet: [Bar/Restaurant "Ronces Française"] Quelle soirée ! [Terminé]   [Bar/Restaurant "Ronces Française"]  Quelle soirée ! [Terminé] Icon_minitimeMer 20 Mai 2015 - 23:35
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Invité -
Spoiler:

Aujourd'hui, je devais me rendre au Quartier Sud pour acheter du matériel de couture et du rembourrage pour peluches. Mon fournisseur était fermé pour la semaine et j'en avais besoin le plus rapidement possible.

 Je m'apprêtais à prendre le bus, William dans mon sac à main comme d'habitude,  quand je croisais la route d'Origan, la jeune fille que j'avais rencontrée dans la forêt quelque semaines auparavant , toujours accompagnée de son adorable petit chat Kyu.
 Après avoir discuté de tout et de rien , je lui proposai de m'accompagner au Quartier Sud. 
Elle accepta avec joie et c'est comme ça que je passai le reste de la journée.
 On avait échangé des rires devant quelque boutique de perruques , dégusté des gâteaux douteux mais assez bons ?
Bref ,Origan était juste une personne avec qui on s'amusait beaucoup, ce qui me faisait le plus grand bien, moi qui travaillait trop et sortait peu.

 Arrivée dans les boutiques de fournitures , je pus acheter ce dont j'avais besoin et j'avais même fait une folie : j'avais craqué pour une boite d'œil en verre avec cils inclus pour la confection de poupées et j'en avais acheté 2. 
Je pris quelque visages et autre support pour faire ces adorables poupées de l'époque.
La dame du magasin me fit même une réduction.  

En sortant du magasin, il était 18h.
Le soleil commençait à se coucher mais je ne voulais pas rentrer travailler maintenant.
Je voulais rester avec Origan et Kyu encore un peu.
 C'est alors que j'aperçus un bar/restaurant au coin de la rue. 
Il semblait propre et plutôt soigné.
Le shopping, ça creuse toujours l'estomac. 
Il était encore assez tôt , pourquoi ne pas dîner là-bas en compagnie de ma nouvelle amie ? 
Mine de rien , les peluches ça rapporte pas mal et il me restait encore de l'argent.
Je basculai ma tête vers Ori avec un petit sourire. 

- Que dirais-tu d'aller manger au restaurant ce soir ? C'est moi qui invite ! 

Le ventre d'Ori se mit a gargouiller juste à ce moment précis, nous arrachant un rire complice.

On se hâta vers le restaurant puis une fois à l'intérieur et installées avec le menu à la main, je questionnai mon amie du regard. 

- Ils ont des plats principalement français , vu le quartier ça doit pas être de la qualité 5 étoiles, mais tu as vu quelque chose qui te tente ma belle ?
****
Ordre :
Spoiler:


Dernière édition par Norella Yewtree le Ven 29 Mai 2015 - 15:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Bar/Restaurant "Ronces Française"] Quelle soirée ! [Terminé]   [Bar/Restaurant "Ronces Française"]  Quelle soirée ! [Terminé] Icon_minitimeVen 22 Mai 2015 - 2:17
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Origan avait dormi dans une ruelle ou personne ne passe des matelas usé et des meuble inutilisable sont poser un peu n'importe comment .la fillette avait pris kyu dans ces bras en guise de couverture avec sa veste quelle a mit sur eux . les premier rayons de soleil commencèrent a touché kyu qui commence a miauler ce qui réveil la jeune fille. Elle se réveil joyeusement se met un coup de parfum et se brosse les cheveux .Prend un miroir dans son sac et se regarde dedans


cela fait combien de temps maintenant j'ai l'impression que cela fait une éternité je ne me souviens même pas pourquoi je suis dehors . quoi qu'il en soit il faut voir se qui nous attend aujourd'hui

tut tutu une nouvelle journée s’annonce pour nous kyu allons nous promener

hum comment on a fait pour arriver la au moins j'ai bien dormi

Origan partit acheter du jambon dans une épicerie avec ses dernier sous . elle offre le paquet a kyu qui le dévore en peu de temps . un peu après ils partirent tout deux se promener a travers le quartier sud . c'est à l'arrêt de bus qu'il revoie avec joie Norella

nous somme aller dans tout plein de magasin c'était génial Kyu fesait la tête quand il mangeait les gâteau c'était marrent il avait l'air d’apprécier tout de même .
j'ai vu que norella a acheter des truc de poupée je me connais pas trop en poupée mais ça avait l'air importent .La dame qui tenait le magasin été gentille avec norella alors j'étais aussi contente pour elle
le soleil commence a se coucher je vais bientôt me retrouver toute seule avec kyu et je ne vais pas manger

et c'est la que norella me dit
Que dirais-tu d'aller manger au restaurant ce soir ? C'est moi qui invite !
Je me suis mis a rire avec norella c'est bizarre de se faire invité avant ça serai moi qui l'aurai invité


- Ils ont des plats principalement français , vu le quartier ça doit pas être de la qualité 5 étoiles, mais tu as vu quelque chose qui te tente ma belle ?

Français comme David ? Moi dans la gastronomie Française j'aime bien leurs fromage j'en est déjà manger avec ma mère. elle préférait les desserts.j'aimerai bien faire un tour


Origan sourit avec un regard mélancolique .
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MessageSujet: Re: [Bar/Restaurant "Ronces Française"] Quelle soirée ! [Terminé]   [Bar/Restaurant "Ronces Française"]  Quelle soirée ! [Terminé] Icon_minitimeVen 22 Mai 2015 - 13:14
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Installés à une table dans le fond de la salle, où la lumière est plus tamisée, une jeune femme et moi dînons calmement en échangeant une conversation courtoise mais sobre. Les Ronces Françaises me rappellent les restaurants des quartiers parisiens, avec sa décoration, sa cuisine et ses photos de Paris, semblant parfois être des fenêtres sans lumière vers l'extérieur. Le cuisinier et le barman étaient pourtant deux auvergnats expatriés, mais qui connaissaient l'attrait des américains pour la capitale de la France.

Ils étaient deux amis qui voulaient faire fortune. Pas de chance, ils ont fini au quartier Sud avec des dettes pour les dix ans à venir et un restaurant, devenu le lieu de rendez-vous de bon nombre de trafic. D'un autre côté, ils se sont mariés et font contre mauvaise fortune bon cœur, et bonne chère.

Par solidarité entre français, je leur ai offert une arme à chacun quand je me suis installé et ils me laisse faire mes négoces dans un coin tranquille de leur restaurant. Quand nous parlons ensemble, nous utilisons la langue de Molière et discutons des nouvelles de notre patrie avec nostalgie.

Mon rendez-vous de ce soir me met face à une "coursière", une jeune femme engagée pour passer commande au marché noir pour le compte de ses clients. Mais c'est moins l'illégalité de la transaction que son caractère saugrenu qui fait qu'elle faisait appel à mes services. Rares étaient les marchands d'armes de Palema  à proposer des fabrications sur mesure, mais le client de la coursière voulait un pistolet léger et efficace que les fabriquant traditionnels ne vendent pas : Une arme maniable par un enfant.

Sans me donner de détails, la coursière m'apprit que son client, futur papa, souhaitait que son fils apprenne à manier un pistolet le plus tôt possible. Mais les armes d'adultes sont lourde et les petits doigts ne peuvent pas viser et tirer aisément avec. Il lui fallait un modèle réduit, mais mortel, et les balles correspondante au re-calibrage de l'arme.

C'était une demande complexe et incongrue, mais surtout un contrat juteux. L'arme serait déjà un petit bijou en soi, mais la fourniture des balles sur plusieurs années me rapporterait également une jolie somme. Forcément, la coursière tentait de faire baisser mes prix, mais elle n'avait pas franchement d'autres fournisseurs. C'est à mon avantage. Après une unique réduction, le contrat se signe. Je range l'exemplaire dans ma mallette et nous discutons un peu avant qu'un serveur nous propose un café. La coursière refuse et décide de s'en aller, et je la salue, lui indiquant que le repas était à mes frais. Après un "Merci" et un sourire, elle disparut vers la sortie.

Au contraire, je prend un café que je demande sur le comptoir. M'y rendant, je salue Baptiste, le barman.

'Bonsoir Baptiste.'


'David! Je ne t'ai pas vu entrer. Tu étais en rendez-vous?'

'Oui. C'est calme ce soir, non?'

'Pour l'instant, mais je sens le calme avant la tempête. On a plein de gars bourrés, et les habitués sont tendus.'

'J'ai vu ça. Comment va le serveur qui a volé l'autre fois?'

'Toujours à l'hosto, il en a pour deux mois.'

'Et Antoine?'

'Sa main s'est cicatrisée maintenant, mais sa hanche l'empêche de trop marcher, ça le fait râler quand il fait la cuisine.'


'C'est un français, c'est normal qu'il râle!'

Nous rions alors que je me tourne vers la salle. En effet, on sentait que les gars des différents clans se toisaient, il y avait quelques éclats de voix de temps à autre, mais ça restait retenu. Bien que n'étant pas du territoire de notre groupe, je voyais quelques têtes de notre clan, semblant en repos ou en plein deal, ils ne faisaient pas de vagues. Sous ses airs de Resto tranquille, cet endroit pouvait en un instant se transformer en champ de bataille. Les gars du restau peuvent se défendre, mais trop s'en prendre à leurs clients risquerait de leur causer encore plus de problèmes. Alors ils courbent et n'agissent qu'en dernier recours, avec les armes et la fermeture de la salle.
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MessageSujet: Re: [Bar/Restaurant "Ronces Française"] Quelle soirée ! [Terminé]   [Bar/Restaurant "Ronces Française"]  Quelle soirée ! [Terminé] Icon_minitimeVen 22 Mai 2015 - 16:57
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Ronces Française

La ruelle dans laquelle j'essayais d'avancer était étroite, je devais non seulement zigzager pour éviter les sacs de poubelles, mais également faire attention à là ou je mettais le pied. Je savais déjà que ce quartier n'était pas le plus propres de la ville, cependant il y avait toujours ces quelques endroits qui vous donnais envie de juste rentrer à la maison et ne plus rien faire d'autre de la journée.

Ma reflexion me trahissa, je ne faisait plus gaffe à mes mouvements. Splouf. Une moitié de tomate pourrite. Son rouge faisait jolie à coté du noire de base de mes basquettes et du vert que j'ai attrapé je-ne-sait-quand.

Je jura les résponsables de cette piece d'art que je devais me trimballer avant de laisser derriére moi ce petit coin sombre du monde. Je me trouvais désormais dans une plus grande avenue tous aussi royal que la précédante, juste en face d'un bar dénommé "Ronces Française". C'était là que je devais me rendre.

Mon client, qui est un honnête fournisseur de drogue, m'a donné pour tâche de retrouver l'emplacement d'un de ses plus fidéle débiteur et de me charger de lui raporter son dû. Ce que j'était sur le point de faire. Mais, avant de franchir le seuil de la porte je m'arreta quelques instants afin de me préparer mentalement.

La tâche n'allait pas être facile. Ma cible était un français trentenaire du nom de Batiste Durand qui devait de l'argent à peu près tous le monde dans cette ville. Mes informateurs m'avait également fait vent d'un lien avec des marchands d'armes et d'autres gadgets de la paix. Et accessoirement, il était aussi propriétaire de bar miteux.

Bon, fini les jérémiades. Je me dirigea lentement vers la porte d'entré tout en gardant une bonne distance entre moi et les deux fillettes qui souhaitaient également y accéder. Ce n'était pas le meilleur endroit pour des filles de leur âge, mais il n'y avait pas vraiment d'endroit fait pour les fille de leurs âge dans ce quartier-ci.

Desintéressé, je continua mon bout de chemin jusqu'au comptoir tandis que les petites demoiselles s'assoient à leur table. Il était là, je me devais de passer à l'action.

- Salut Baptiste ! C'est le facteur ! J'ai un message pour toi de la part de M. Glen ! Tu te souviens de lui au moins ?

Le sourire aux lévres, je tenta de déstabiliser le vieux barman par mon entré afin de le rendre plus apte à répondre à mes demandes.

- T'es qui toi ? Tu cherche les emmerdes ? Je te conseil de rentrer chez toi avant que ça ne chauffe pour toi.

- Vous êtes sûr de votre réponse ? Vous savez, le patron à largement suffisement d'argent pour engager toute une armée et venir vous chercher lui même. Mais, à votre avis, pourquoi ne l'a t'il pas fait ? Parce qu'il souhaite vous laisser une seconde chance, bien sûr ! Et il ne tiens qu'à vous de la prendre ou de la gacher ! Après, moi, je ne suis que le facteur, je peux lui transmettre votre souhait de mort si vous y tenez.

Affaiblir l'ennemi et l'attaquer psychologiquement, telle était ma façon de procéder. C'était ma marque de fabrication et j'était plutôt doué dans mon art. Seulement, il y avait des jours ou ça ne marchait pas tous à fait comme je le souhaitait.

Le français pris mal mes bons conseils, il frança des sourcils puis envoya sa main se balader sous le comptoir. L'instant d'après, il en sortit un pistolet et le pointa sur mon visage.

- Tu n'a pas besoin de te faire autant de mal. Lui envoyer ta tête sera plus que suffisant comme message.

Heh. Il était doué le viellard, mais il n'avait pas les yeux d'un meurtrier, c'était du bluff.

- Allons, allons. Du calme. Je suis juste là pour discuter, pas besoin de le prendre personnellement ! Mais, je peux te comprendre, l'ami. Tu est sur le point de te faire tué, tu a peur et tu commence à faire n'importe quoi. Commence d'abord par poser cette arme puis on réfléchira ensemble à un moyen de te faire sortir de cette merde.

J'essayais de calmer le jeu, mais ça se prouvait inutile façe à lui. Et personne ne semblait être d'humeur à jouer les bons samaritains en lui disant de s'arreter. Tout au contraire, on dirait même que ses clients étaient amusés par la scéne.

Je me rendis à nouveau compte du type de quartier dans lequel je me trouvais.

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MessageSujet: Re: [Bar/Restaurant "Ronces Française"] Quelle soirée ! [Terminé]   [Bar/Restaurant "Ronces Française"]  Quelle soirée ! [Terminé] Icon_minitimeVen 22 Mai 2015 - 23:24
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Russel Blake
Russel Blake - N-Elu
Soyons franc, Russel est sans le sous, il n'a pas vraiment l'argent pour vagabonder et aller dans un restaurant. Néanmoins, si c'était le prix à payer pour se débarrasser de Liz et ainsi avoir l'opportunité d'avoir des clients, alors pourquoi pas? Récapitulons, le détective était dans son agence entrain de rafistoler son appareil photo lorsque d'un coup quelqu'un frappa à sa porte. Bien qu'il ait eut un sursaut au cœur en espérant voir un client derrière, il ne s'agissait en fait que de Liz. Personne n'aurait put décrire son visage lorsqu'il ouvrit la porte pour ne voir qu'une fille en habit de lolita derrière. Celle-ci d'un ton enjoué s'exclama.

« - ルッセル兄様、今晩は一緒に食事しましょうよ!» (Russel, mangeons ensemble ce soir!)


Sans comprendre un traître mot de ce qu'elle venait de dire, comme d'habitude, Russel claqua la porte avant de se rediriger vers son bureau tandis que Liz criait de tout ses poumons son nom. Alors qu'il comptait l'ignorer et allait s'asseoir, il entendit des pleurnichements qui commencèrent derrière sa porte d'office. Il pensa alors.


*Fille qui pleure derrière la porte de mon agence... Client qui arrive et voit ça...MAUVAISE PUB*

Russel sans s'asseoir, s'empressa vers sa porte, l'ouvrit et s'excusa de sa manière habituelle.


« - Ah Liz c'était toi ! Je ne t'avais pas reconnu, vraiment désolé. Et donc qu'est-ce qui t’amène ? »

Alors qu'il voyait Liz essuyer ses pleurs et relever la tête pour rencontrer ses yeux, elle cria, remplie d'une nouvelle énergie.


« - だーかーら、(Je te le répète) Je veux aller au restaurant avec toi ! »

Le teint de Russel prit une tournure pâle. « -Aller au restaurant avec toi ? » Est-ce que par hasard la signification de cette phrase voulait dire aller au restaurant ensemble ? Ah ah ah, quelle blague ce n'était pas possible. Il avait certainement mal-entendu. Après tout, cette aérée de Liz ne pouvait pas connaître un mot si compliqué que « restaurant ». (Non restaurant ne fait pas parti des mots compliqués, je vous le rassure)

« - Et vu que je sais que c'est aux hommes de payer le restaurant et que je sais que Russel-niisama n'a pas d'argent, j'ai pensé à un restaurant français pas chère dans le coin ! »

Elle continua sans attendre de réponse. A l'entendre, on aurait dit que tout était décidé. Que Russel n'avait pas l'option refusé disponible. S'il disait non, que se passerait-il, resterait-elle planté devant sa porte à pleurnicher ? Il s'agit de Liz, c'était forcément ce qui allait se passer. S'il refusait, elle allait pleurer devant sa porte. D'un ton réticent que même les enfants pouvaient discerner, il répondit.

« -Et bien allons-y... »

Il enfila son manteau et se prépara à partir vers le restaurant, accompagné de « l'adorable » Liz.

Une fois arrivé à bon port. Il rentra à l'intérieur. Salua calmement le barman d'un geste avant de s'asseoir vers une table un peu au fond. Liz ouvrit la marche d'un air enjoué, puis s'arrêta semblant surprise par l'état du bar-restaurant qui n'était pas aussi convenable qu'elle ne le pensait. Néanmoins, cela traversa son cerveau qu'un bref instant puisqu'elle reprit la marche de plus belle. En soi, Russel était surprit qu'elle n'avait pas choisi de restaurant japonais. Peut-être pensait-elle à Russel et à ses goûts ? L'idée lui traversa l'esprit quelques secondes mais il renonça à y donner plus d'attention. Après tout, il n'y avait aucun moyen de savoir ce qui se passait dans la tête de cette gamine de 19 ans qui en faisait 14.

Une fois qu'ils furent assis, ils commandèrent leurs menus. Pour Russel, ce fut ce qu'il y avait de moins chère. Pour Liz, et bien ce fut un steak frite comme on pouvait le proposer aux enfants. Il ne fut guère étonné du choix de la petite lolita. Leur plat servit, quelques mots intelligibles parcoururent les oreilles du détective. Une langue latine, et vu le nom de l'endroit, probablement du français. Il n'y prêta guère plus d'attention et se concentra sur son repas. Liz, quant à elle, semblait comblée, racontant ses aventures tout comme ses mésaventures. Elle souriait de pleine dent envers Russel et celui-ci ne resta pas insensible puisqu'il lui répondit avec un sourire. Il en venait même à penser que cette sortie n'était pas si désagréable finalement.

C'est alors que les choses s'agitèrent. Un jeune homme arriva dans les lieux, semblant faire une requète au propriétaire. Les choses escaladèrent rapidement. Le barman en réponse à l'homme sortit une arme à feu et contrairement au revolver de Russel, cette arme était sûrement chargée. Liz était totalement ignorante de ce qui se passait autour d'elle. Le détective fit signe à sa compagne de ne pas bouger. Il se leva et se dirigea vers le conflit. Il n'était plus un homme de loi, il n'avait aucune raison de s'interposer dans ce conflit. Néanmoins, on ne change pas la nature d'un homme du jour au lendemain. Il haussa la voix à l'égard des deux personnes.


« - Et si on se calmait un peu ? Voir une flaque de sang va rendre nos repas peu appétissant. Je propose que vous fassiez une pause à votre « discussion » ».

Il s'avança vers le jeune homme qui était en joue, laissant une autre personne s'occuper du propriétaire des lieux. Une personne qui semblait connaître l'homme qui détenait l'arme à feu.

« - J'ignore pour quels raisons vous êtes ici, mais peut-être serait-il sage de rebrousser chemin pour l'instant ? »

La personne à qui il s'adressait avait les cheveux presque blancs. Il avait alors pensé à une personne atteinte d’albinisme mais la couleur des yeux prouvaient le contraire. Il espérait convaincre le jeune homme avec ses quelques mots. Néanmoins, il ne semblait pas être du genre à rebrousser chemin facilement, il fallait espérer que Russel se trompe. Pour ajouter, les clients ici étaient presque enjoués de voir de l'action dans le bar-restaurant, enlevant à Russel toute crédibilité quant à sa recherche de calmer la situation.
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MessageSujet: Re: [Bar/Restaurant "Ronces Française"] Quelle soirée ! [Terminé]   [Bar/Restaurant "Ronces Française"]  Quelle soirée ! [Terminé] Icon_minitimeSam 23 Mai 2015 - 1:57
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Invité -
Je rigolais doucement à la réponse d'Origan.
- David ? Qui est-ce ? demandais-je intriguée.
Un de ses amis peut-être ?

Elle était si spontanée parfois qu'elle en était mignonne à croquer.

Si plus tard le destin me donnait un enfant , je voudrais qu'il soit comme elle.
Je parcourais une dernière fois le menu en rabattant une mèche derrière mon oreille droite.

Mon choix fut rapide et simple  ; une salade fraîche et un bon café serré.
Avec peut-être un éclair au chocolat en dessert.

C'est en reposant le menu que je vis un jeune homme ,accompagné d'une fillette au traits américain,prendre place au fond de la salle.
Tout se  passais pour le mieux , Kyu avait l'air calme comme à son habitude , William était toujours dans mon sac et Origan avait le sourire au lèvres.

J'en profitais donc pour mieux observer l'endroit.
Un jeune homme brun tenait une conversation amical avec le barman et les autres clients s'affairait à leur table.

Tiens ?  Il y a pas beaucoup de femmes ...
Et certains clients avait l'air....louche ?
Quelque uns me regardait avec des regards noir.

Je me raclais la gorge avant de revenir à Origan quand tout à coup , le barman sortit un pistolet pour le braquer vers la tête d'un jeune garçon.

J'eu la boule au ventre et je commençait à me sentir mal à l'aise.

Mais quelle idée avais-je eu d'emmener la petite Origan dans un endroit pareil !
Elle n'avait que 13 ans et ça je l'oubliais trop souvent...
Quand à moi et mon gabarit de jeune adolescente de 17 ans alors que je vais sur mes 20 ans...

Je me mordis la lèvre jusqu'au sang.
Pratiquement tout le monde regardait la scène , le jeune garçon au cheveux platine regardait le barman dans les yeux , le défiant de tirer.

Il en avait du cran , mais il devait être aussi très bête dans un sens.
Je sentis la nausée me monter au nez , aurais-je besoin de mon ciseaux de couture soigneusement rangé dans mon sac ?
En tout cas , je suis la plus âgée de nous deux , je dois donc protéger Origan si il nous arrivait quelque chose.

Mais je savais très bien qu'au fond de moi , je ne pouvais strictement rien faire même avec une épaisse paire de ciseaux...

Un homme se décida à calmer la situation , c'était la même personne qui était en compagnie de la jeune américaine.

Il se mit à essayer de raisonner l'insouciant pendant qu'une autre personne tentait la même chose avec le barman.
Je tremblais légèrement des mains malgré tout en les observant , pourvu que ça n'aille pas plus loin....
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MessageSujet: Re: [Bar/Restaurant "Ronces Française"] Quelle soirée ! [Terminé]   [Bar/Restaurant "Ronces Française"]  Quelle soirée ! [Terminé] Icon_minitimeSam 23 Mai 2015 - 15:57
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Invité -
david c'est un vendeur dans le quartier sud il est gentil et il est français si ça se trouve on va le voir .

j'ai vu norella commandé une salade fraîche et un bon café serré.  

pour moi se fut un Brie chaud et pané  avec du formage sans dessert

le fromage c'est se que je préfère . j'en donne a kyu et je mange mon repas avec plaisir
comme d'habitude il y a pas d'enfant dans le restaurant .
ma mère ma toujours dit de ne jamais manger dans un restaurant de pauvre mais il est très bien ce restaurant . en plus le fromage est super bon .

deux hommes sont en train de se disputer c'est dommage sans ça le restaurant été génial
n'a ça m'empêche pas de manger
Origan lève la tête et vois Norella qui se mord la lèvre.  
Faut pas avoir peur Nono  
Origan se lève de sa chaise enlace Norella et fredonne une berceuse qui enchante Kyu  
berceuse:


avec quelque parole tout redeviendra normal

Il y a rien a craindre. de ses hommes dans ce restaurant . .je te protégerais quoi qu'il arrive .ils ont juste peur tout comme toi . repose toi repose toi dans mes bras et il ne t'arrivera rien .    

Origan été prête a sortir son arme et surtout a  l'affût de ce qu'il se passer malgré tout Origan penser a une chose  

Le premier qui touche a norella ou mon roquefort je lui ferais repayé le tout  (même si elle avait rien payé )

un autre homme avait rejoins le conflit pouvait il arrêter les deux hommes ?  

L'action D'Origan n'était pas anodin elle a déjà vécue une scène similaire et ne s'en souvient pas . sauf que c'était ça mère qui avait fait un câlin sans berceuse et régler la situation .  
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MessageSujet: Re: [Bar/Restaurant "Ronces Française"] Quelle soirée ! [Terminé]   [Bar/Restaurant "Ronces Française"]  Quelle soirée ! [Terminé] Icon_minitimeSam 23 Mai 2015 - 16:36
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Invité -
Le temps de l'échange entre Baptiste et l'homme de main de M. Glen, je tire une cigarette que j'allume et commence à fumer. Alors qu'un homme à l'aspect strict et aux manières un peu trop polie parle au garçon aux cheveux blancs, je m'adresse à Baptiste.

'Tu n'avais pas fais une désintox? Antoine m'avais dit que tu étais à nouveau clean. Et de tous, t'es allé voir Glen?'

Baptiste avait la main tremblante, et il parlait trop vite. Ça n'était pas plus mal, au moins, les gars ne le comprenaient pas.


'J'ai replongé, ok?! Quand Antoine est allé à l'hosto, j'ai paniqué, j'ai eu une crise de manque et j'ai déconné! Habituellement, c'est lui qui va me chercher de quoi faire, et je ne savais pas où aller! Y'a que ça qui me fait tenir dans cette ville de malades! Et...'

'En attendant, le coupai-je, là t'es en manque, alors baisse cette arme et fais-toi remplacer, le temps d'en griller une. Emmène ton flingue et va voir Antoine, il a l'air de t'attendre en cuisine.'

Du hublot de la porte des cuisines, on pouvait voir la tête d'Antoine, les sourcils froncés, faire un geste de la main en articulant un 'Ramène-toi'. Antoine était un vrai monstre qui dépassait son ami de deux têtes. Une armoire à glace qui a fait du rugby plus pour casser les autres joueurs que pour marquer des points. Il n'était pas commode et pouvait décrocher des mâchoires trop facilement. Mais c'était un cordon bleu et aux fourneaux, il valait de l'or pour le resto. Même si lui et moi nous entendions bien, Baptiste était le seul qui pouvait le calmer et inversement.

Le barman appela un serveur pour le remplacer et partit aux cuisines en s'essuyant le front, l'arme toujours en main. Je rassurai l'homme de main d'un geste.

Il revient dans un moment.

Quand il ouvrit la porte, on entendit rugir la voix d'Antoine avant que la porte ne se referme à nouveau. On aperçut le poing du cuisinier s'abattre sur la tête du barman avant de lâcher un paquet et un briquet, que Baptiste attrapa fébrilement avant de disparaître.

Le calme s'installa, tendu. Ce n'est pas tant le coursier qui créait le malaise mais l'homme qui l'avait interpellé. Le mot "mouchard" traînait dans les conversations murmurées. Un flic en couverture? Peut-être. Mais si on avait évité le bain de sang à l'instant, autant rester sur cette voie et dévier l'attention sur la bourde du mec de Glen. Pensant que si je parvenais à sauver la situation les associés me devraient un Bloody Mary offert par la maison,  je me permis une boutade adressée au coursier téméraire mais assez fort pour que tous entendent.  

Je sais que M. Glen aime faire dans le clinquant et le tape-à-l'oeil, mais c'est un autre niveau, là.

Les gars du bar se marrèrent. Certains hommes de main chargés des "récoltes" soupiraient en souriant. Je me tournai franchement vers le garçon aux cheveux blancs.

Vous devez pas être dans le coin depuis longtemps, ou vous n'avez jamais été chargé des "récoltes", non? En 10 secondes, vous venez de faire trois jolies gaffes. Un, vous vous êtes fait remarqué, deux, vous avez donné le nom de votre employeur, et trois, vous n'avez pas décampé. Je vous souhaite bien du courage : l'associé de votre gars se ramène.

Antoine venait en effet de franchir les portes des cuisines. Il avait une démarche claudicante mais ne s'arrêta que quand il fut derrière le comptoir, envoyant des 'Vos gueules!' français aux mecs qui le hélaient ou riaient. Il abattit avec fracas sa paluche sur le bar, face au coursier et se baissa pour être à sa hauteur, le toisant de ses yeux bleus noircis par l'agacement. Je pus voir la longue et vilaine cicatrice qui ornait désormais le dos de sa main tendue par la colère. Antoine avait toujours un fort accent français et prononça ses mots comme un ours grognerait sa hargne.


C'est pour?
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MessageSujet: Re: [Bar/Restaurant "Ronces Française"] Quelle soirée ! [Terminé]   [Bar/Restaurant "Ronces Française"]  Quelle soirée ! [Terminé] Icon_minitimeSam 23 Mai 2015 - 18:16
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Invité -

Ronces Française

Le restaurant devenait de plus en plus animé. Toutes les petites frappes qui s'étaient rassemblait ici devaient me voir comme une proie pris dans leur fillet. Des ricanements, des regards condescendants ainsi que quelques insultes venaient de chaque coin de la piece. Mais, tous se tussent lorsqu'un homme à l'allure stricte s'interposa entre moi-même et le français.

Je reconnaissais son visage, car j'avais fait des recherches sur lui. Il suivait la même carrière que moi. D'après mes sources, il serait à peine arrivé en ville il y a quelques semaines et n'aurrais encore aucun réseau d'information. C'était un simple freelancer en gros. Mais, son dossier ne se résumait pas qu'à cela, la donnée la plus intéressante ainsi que celle qui me fit me pencher sur son cas était le fait que c'était un ex-enquêteur.

Son histoire était pleine de zones d'ombres, un futur rayonnant était tout tracé devant lui. Et pourtant il avait choisis du jour au lendemain de tout laisser tomber pour venir dans cette ville et recommencer à zéro. Une étrange décision. Tout aussi étrange que le fait qu'il ait choisis de s'interposer dans une lutte dans laquelle il n'avait rien a voir.

Etait-ce là une illustration du syndrôme du chevalier blanc ?

Amusé par cette idée, un léger sourir moqueur s'afficha sur mes lévres.

- J'ignore pour quels raisons vous êtes ici, mais peut-être serait-il sage de rebrousser chemin pour l'instant ?

Il me demandait de partir. Ce n'était vraiment pas mon genre de faire ça, et ce n'est pas aujourd'hui que ça allait changer. J'ignora les paroles de l'ex-enquêteur faisant un petit pas sur le côté droit afin de l'éviter puis je me rapproche du comptoir en faisant un pas en avant le frappant lourdement sur le côté avec mon épaule au passage.

- Heh.

Je posa ma main gauche sur le comptoir, cherchant des yeux mon vielle amis le français. Il avait disparu le bougre. Sans même me dire au revoir. Et moi qui croyais qu'on étaient amis...

Je devais partir à sa recherche, alors je pris apuis sur la table pour m'aider à sauter de l'autre côté. Seulement, je fut interompus par les mots d'un français, un autre français.

- Il revient dans un moment.

Je ne lui répondit que d'un simple regard sarcastique. C'est à moi qu'il parlait ?

- Je sais que M. Glen aime faire dans le clinquant et le tape-à-l'oeil, mais c'est un autre niveau, là.

Contrairement à son apparence inoffensive, le jeune homme qui était assis devant mes yeux semblait avoir des connaissances dans la matière des affaires illégales. Il connaissait M. Glen, mais ce n'était pas envore sufisant pour en conclure à un lien entre lui et mon très cher Baptiste. Mais, j'allais devoir garder son visage en tête, juste au cas ou mon vielle amis venait à disparaitre à nouveau. Je n'avais vraiment aucune envie de reprendre mes recherche de zéro, mais si jamais on devais en arriver là il me serait peut être utile de l'avoir sous la main.

- Vous devez pas être dans le coin depuis longtemps, ou vous n'avez jamais été chargé des "récoltes", non? En 10 secondes, vous venez de faire trois jolies gaffes. Un, vous vous êtes fait remarqué, deux, vous avez donné le nom de votre employeur, et trois, vous n'avez pas décampé. Je vous souhaite bien du courage : l'associé de votre gars se ramène.

Essayait-il de se montrer agressif ? Etait-ce dû au fait que je venais pour m'en prendre à sa connaissance ? Chaque mot qu'il prononcait augmentait mes doutes à son sujet. Non seulement, il possédait des connaissances sur le métier de collecteur de dette mais, il semblait aussi bien connaitre les gens du coin. Cela était suffisant pour que je le marque dans mon journal des personnes d'interêts.

Je ne lui répondis pas, ce serait une défaite que d'éssayer de me justifier ou de le contre-attaquer. Il vallait mieux laisser ce genre-là râler tout seul. Comme un français, quoi.

Peu de temps après, un gorille vena faire son entré en scéne herculienne en criant sur tous ce qui croisait son regard. Ca devait être le manageur des relations public.

- C'est pour ?

Dit-il d'une voix douce, tel un prince charmant.

- Mec, je sais que parler avec des gorilles comme toi reviendrais à crier au mur alors je ne vais pas perdre mon temps à te faire la cour. Tu as deux choix qui s'offrent à toi : Soit tu raméne ton pote ici pour qu'ont discute comme des gens civilisés, soit je vais aller le chercher moi même et ça va mal finir pour lui.

Je gardais la main gauche apuyé sur le comptoir et observais le géant droit dans les yeux avec un regard froid. Je ne laissa paraitre aucune sympathie dans ma voix, c'était le moment de mettre à l'épreuve mes talents d'intimidations.


Dernière édition par Mike Law le Lun 25 Mai 2015 - 14:09, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Bar/Restaurant "Ronces Française"] Quelle soirée ! [Terminé]   [Bar/Restaurant "Ronces Française"]  Quelle soirée ! [Terminé] Icon_minitimeSam 23 Mai 2015 - 20:13
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Russel Blake
Russel Blake - N-Elu
Les événements ne semblaient pas prendre une tournure qui plaisait au détective. L'homme qu'il avait tenté de convaincre de quitter les lieux étaient on ne peut plus clair sur son intention de ne pas obéir à ce conseil. Cela lui rappelait les délinquants juvéniles qui n'en font qu'à leur tête ignorant la loi et se sentant au-dessus de tout ça. Appeler la police avant que ça ne dégénère semblait une solution logique. Néanmoins, il n'était plus un homme-de-loi et le restaurant ne semblait pas clean au yeux de l'autorité. Bref, appeler la police n'arrangerait pas la réputation de Russel dans le quartier.

Le jeune homme aux cheveux pâles se contenta donc d'ignorer le détective avant de faire son chemin. Russel sentit une pression sur sa côte qui le fit faire un pas sur le côté. Il avait été légèrement surprit pas cette action agressive. Il regarda le courtier continuer son chemin d'un regard neutre, songeant intérieurement que celui-ci ne semblait pas comprendre le danger dans lequel il s'avançait. L'ancien inspecteur laissa échapper un soupir las avant de retourner son regard vers la personne qui l'accompagnait. Liz était toujours entrain de dévorer son steak, sans prendre conscience du danger qui rôdait dans le restaurant à l'heure actuelle.

Il pensa un instant, tenter de dissuader une nouvelle fois le jeune homme semblait être une perte de temps. Il ne restait plus qu'à partir avant que ça ne devienne un bain de sang. Il se dirigea vers Liz, lui prit la main avant de se précipiter vers le comptoir pour y déposer rapidement l'argent du repas. Celle-ci sans rien comprendre de l'action de Russel, s'exclama.


« - ルッセル兄様、まだステーキを食べると終わってないよ!»(Russel, je n'ai pas encore fini mon steak!)

Ne comprenant pas les mots qu'elle venait de prononcer, il avait tout de même une vague idée de ce qu'elle avait bien pu dire au ton plaintif de sa voix. Probablement qu'elle se plaignait de ne pas avoir fini son assiette. Une fois l'argent déposé, il pressa sa marche vers la sortie. En chemin, il croisa du regard une jeune fille semblant apeurée par la situation et une autre, plus jeune encore qui était sur la défensive. Toutes deux semblaient être venues ensemble. Russel s'arrêta net, grinça des dents, prenant un instant pour réfléchir à sa prochaine action. Il décida de diriger ses pas vers les deux jeunes filles avant de leur adresser la parole.

« - Vous devriez partir aussi. Je doute que ça finisse bien.»


A ses propres mots, il repensa à l'attitude du jeune homme, une vraie tête brûlée qui n'avait pas froid aux yeux. Il semblait horriblement confiant même dans une situation où il jouait sa vie. De l'ignorance ? Ou bien simplement peu d'estime pour sa propre vie ? Il y avait plusieurs raisons envisageable mais l'heure n'était pas à s’inquiéter d'un inconnu. Il avait ses mains pleines avec Liz et en tant qu'ancien homme de loi, il ne pouvait pas ignorer deux jeunes filles qui étaient inquiètes de voir une telle scène se produire devant elles.
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MessageSujet: Re: [Bar/Restaurant "Ronces Française"] Quelle soirée ! [Terminé]   [Bar/Restaurant "Ronces Française"]  Quelle soirée ! [Terminé] Icon_minitimeDim 24 Mai 2015 - 9:51
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Invité -
Le barman s'était retiré et un de ses collègues l'avait remplacer.
Celui-ci respirait la brutalité et on pouvait entendre de l'agitation dans les cuisines.

le blondin platiné ignorait les conseils que lui donnait l'homme qui essayait de calmer la situation.
Au lieu de ça , le platiné défiait le nouveau venu.
Dans un sens , il méritait un bon coup de poing....

Je me mordis plus fort encore , ça ne s'améliorait pas du tout !
Mais quelle idiote moi aussi.
C'était ma première fois dans ce quartier , je n'y retournerais plus jamais.
Ça je peux le garantir.

C'est alors que je sentis une étreinte autour de moi.
Je fus surprise et gênée quand je compris que c'était Origan qui voulait me rassurer.

Ça faisait très longtemps que personne ne m'avait prise dans ses bras....ça me faisais bizarre...

J'eu une brève pensée pour mes parents ,
Je me demande ce que ferais Maman dans ma situation...Papa aurait sortit ses poings ça c'est sur.

Origan se mit à me chanter une berceuse pour me rassurer. C'était gentil de sa part , ça me touchais beaucoup. Mais ça n'allait pas nous sortir d'affaires...

- Merci ma puce...mais je vais bien ne t'inquiète pas pour moi.

Je tentais de me dégager mais Origan ne voulait plus me lâcher , résignée à me protéger.

La salle était en effervesence , l'homme qui avait essayé de calmer la situation , s'apprêtait à partir quand il croisa mon regard et s'arrêta à notre hauteur.

- Vous devriez partir. Je doute que ça finisse bien.

Était-il policier ? Il avait l'air d'un homme de loi. Il tenait fermement la main de la jeune américaine se plaignait et parlait dans une langue inconnue.
Du japonais peut-être ?

- O-oui , vous avez raison. Origan ma belle ? Nous partons.

Je me dégageais de l'étreinte de ma jeune amie pour chercher mes sacs.
Je me levais pour m'approcher du comptoir.
Il fallait pas que je montre un soupçon d'inquiétude ou de peur.
Leçon de mon très cher paternel.

Je me raclais la gorge avant de demander le prix du repas.

Reste calme Norella, pas de gestes brusque.

D'une main fébrile , je sortit mon porte-feuille pour payer la somme dites.

Je fis signe à Origan de passer devant en direction de la sortie.
Avant de partir je croisa le regard d'un jeune homme brun qui fumait.
Je le saluais poliment avant de sortir du restaurant , les bras chargé de sacs.

Bien il faisait pratiquement nuit et il fallait attendre le bus.
On était pas sortie de l'auberge.

- Je suis désolée Origan , j'ai été stupide de t'emmener dans des endroits comme ça. La prochaine fois on mange chez moi.

Il faisait vachement frais ce soir , quelle idée d'avoir mis une jupe.
Mon gilet ne suffisait pas à me couper du froid.
Le vent soufflait un peu et c'est en me tournant pour chercher l'arrêt de bus que je vis la silhouette d'un homme plutôt grand.

Il avait l'air très louche , Origan ne semblait pas l'avoir vu.
Prestement je me mis à prendre la direction opposée.

- Tu viens Ori ?

Partir.
Partir loin d'ici ,
Voilà ce que toute les fibres de mon corps me suppliait de faire.
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MessageSujet: Re: [Bar/Restaurant "Ronces Française"] Quelle soirée ! [Terminé]   [Bar/Restaurant "Ronces Française"]  Quelle soirée ! [Terminé] Icon_minitimeLun 25 Mai 2015 - 12:23
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Invité -
je senti qu'il y avait un homme qui se diriger vers nous .Il nous dit de partir je pense qu'il a raison et en plus je sens que Norella  voulait partir alors j'ai arrêter ma berceuse et mon câlin toujours vigilante nous étions partit  de ce restaurant . je n'étais plus sur mes gardes .

le sourire au lèvres

ta pas été stupide de m’emmener la bas tu ne savais pas j'aurai du parler a la fille elle semblait étrangère j'aime bien entendre les autre langues.d'ailleur j'ai pas entendu de français.Tu devrais pas refuser d'autre sortit on s'est bien amusé .C'est comment chez toi ?

nono tremble peut être que kyu peut la réchauffer


tu veux porter kyu dans tes bras il tient chaud .



on marche mais j'ai l'impression que norella ne sait pas ou on va  

dit norella tu sais ou on va parce que moi je connais le quartier sud si tu veux .Je connais des raccourci un peu partout

je vois que norella ne va pas bien mais es que je peux faire quelque chose ?  chantons !

1km a pied ça use ça use 1km à bien ça use les souliers ... 5 km a pied  

des chat du quartier sont invoquer par origan sa marque sur la poitrine brille mais elle ne fait pas attention car attirer les animaux par le chant été naturel pour elle .même avec une chansons doté de tel parole pouvait attirer les animaux . ce fût 7 chat qui suive origan pour l'écouter chanter ils miaules tous en rythmes même kyu poser sur la tête d'origan se met a miauler  dans le tempo  



Le restaurant été nul je suis content de pas avoir trouver David la prochaine fois que je le vois je lui dirais qu'il ne faut pas venir dans ce restaurant . il est bon mais pas agréable avec ces client . Je suis même pas sur que t' été obliger de payé Nono .

au bout d'un moment sur la route norella veut changer de direction je comprend pas pourquoi on devrait changer de direction peut être qu'elle veut m'écouter et prendre mes chemins .

Daccord origan change de musique et plus en plus de chat rejoins le groupe  

Origan tira un peu la jupe de Norella  pour attirer son attention

Nono j'ai oublier que quand je chante les animaux me suive on fait quoi j'ai cru qu'il y avait que kyu qui été la
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MessageSujet: Re: [Bar/Restaurant "Ronces Française"] Quelle soirée ! [Terminé]   [Bar/Restaurant "Ronces Française"]  Quelle soirée ! [Terminé] Icon_minitimeLun 25 Mai 2015 - 13:59
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Invité -
Antoine, face au discours du garnement, se redresse et gardant sa main sur le comptoir, il pointe de son pouce son torse bombé.

Écoute, ‘princesse’, c’est moi qui tient les cordons de la bourse de cet établissement, alors si tu veux parler pèses, c’est au gorille que tu as en face de tes mirettes que tu dois t’adresser. Parlons-en d’ailleurs ! Si c’est Glen qui t’envoie, j’espère que tu as sur toi les 13 000 $ que m’ont valus les réparations, après que l’un de ses revendeurs ait bousillé le comptoir à grand renfort de kalach’ ! Ça, ajouté au manque à gagner que nous a valu les 3 jours de fermeture, le prix de sa merde a intérêt à augumenter ! Ça m’étonne même que ce con de Baptiste ait été le voir ! Regarde, dès qu’on parle de ce vieux rat, mes clients se taillent !

En beuglant sur le pauvre coursier, Antoine balance sa paluche vers la salle où deux tables de clients paient et partent. En les voyant, je réalise que la situation n’est pas forcément « normale », quand elle me parâit presque anodine. J’aperçois le « mouchard » et la jeune fille qui l’accompagne, suivis par une jeune femme et une gamine que je connais, Origan. En croisant mon regard, la jeune femme chargée de sacs me salue avant de disparaître à la sortie.

En regardant les assiettes qu’elles ont délaissées, je vois qu’elles n’ont même pas pris le temps de finir, sûrement trop appeurées par la vision du pistolet de Baptiste et la voix tonitruante d’Antoine. Sur une des chaises, je vis un sac, oublié par les deux filles. Alors que j’écrase ma clope, paie et quitte le comptoir pour la table, je continue d’écouter l’étrange anglais d’Antoine.

Celui-ci, empoigne le col du garçon et le soulève d’une dizaine de centimètres du sol. Sans arrêter son discours, il se dirige vers la sortie, sa main libre protégeant sa hanche douloureuse, au cas où le gamin se débatte. Le reste du corps ne nécessitait pas de protection outre mesure : sa musculature le protègeait aisément des coups de pieds et si le coursier ne s’agrippait pas au poing qui le tenait, il risquait de s’étrangler, il n’aurait pas pu sortir une arme.


Mais visiblement, t’as pas un kopeck sur toi, et tu te permets même de m’en demander. Alors maintenant, ‘princesse’, je ne sais pas à quoi joue Glen pour m’envoyer une donzelle quérir des briques qu’il me doit, mais jusqu’à nouvel ordre, les Ronces Françaises sont toujours sous la « protection » de joyeux lurons pas commodes et si Glen veut se la jouer caïd, qu’il commence par jouer devant eux ! Ensuite, s’il vend encore une seule fois sa merde à Baptiste, je viendrai la payer moi-même et il s’en souviendra longtemps ! J’espère que t’as pas de questions, je veux pas les écouter.

Alors qu’il ouvrait les portes du restaurant pour y jeter le coursier, sûrement sonné par tant de vigueur, j’arrivai derrière lui, le sac de la demoiselle en main.

Et quand tu reviendras, apprend les « bonnes manières ».

Antoine faisait clairement référence au code qu’appliquaient les hommes de main pour réaliser leurs « récoltes » ou autres tâches auprès des commerçants : discrétion, rapidité, et pas de vagues. Le cuisinier se tourna, toujours aussi colèrique, et posa sur moi son regard noir.

‘David, ne me dis pas que t’es avec ce merdeux !?’

‘Du calme, Antoine ! Une de tes clientes a oublié son sac. J’ai payé et je vais essayer de la rattraper’

‘Tss !’

Il me passe devant, retournant vers la cuisine en claudiquant. Les gars du bar étaient morts de rire mais il les ignora. Quand les portes se refermèrent derrière moi, je l’entendis hurler.

‘Baptiste ! T’as pas bientôt fini avec ta saloperie ?!’

Dans la rue, pas un chat, mais j’entendais au loin la voix d’Origan. Je soupirais en posant sur le coursier un regard compatissant et lui proposais mon aide.

Vous n’êtes pas tombé sur le plus commode. Je vais devoir repartir, mais laissez-moi d’abord vous aider. Ça va ?
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MessageSujet: Re: [Bar/Restaurant "Ronces Française"] Quelle soirée ! [Terminé]   [Bar/Restaurant "Ronces Française"]  Quelle soirée ! [Terminé] Icon_minitimeLun 25 Mai 2015 - 18:51
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Invité -

Ronces Française

La réponse du gorille fut moins impulsive que ce que j'avais prévu. Ce n'était pas à un coup de poing dans le gueule que je m'attendais, mais à au moins quelques insultes bien grasse venant de sa part. Mais, au lieu de cela, il avait gardé son zen, si on peux appeler ça comme ça, et me fit même part de ses problémes quotidiens. Il parait que Glen avait déjà essayer de faire le travail à sa maniére, mais ça ne lui avait pas réussit.

Il m'avait même traité de princesse ! J'aurrais préferer qu'il respecte mon genre, mais c'était toujours ça. Un surnom est une preuve d'affection, alors je n'allait pas me plaindre l'amour qu'il portait à mon égart. Sinon, à part ça, il m'avait aussi demandé de l'argent, mais c'est pas très important ça.

- T'as qu'à aller te plaindre chez le patron. Je suis sûr qu'il sera ravi de reçevoir des retours sur ses services !

Il ne porta pas plus d'attention à mes suggestions que son congéres ne l'avait fait avant lui. Il était plutôt attiré par la vue de ses clients quittant son établissement les uns après les autres. Il faut croire que les spectacles n'ouvraient pas leur appétit.

L'amitié de l'auto-proclamé "teneur de cordon de la bourse" ne dura pas longtemps. Très vite, il s'aprocha de moi en venant de l'autre côté du comptoir, saisi mon col et me souléva jusqu'à se que ma tête soit à son niveau. Je m'agrippa instinctivement à son bras pour ne pas me faire étrangler. Il était aussi musclé qu'il le paraissait et ne semblait avoir aucun mal à me garder en l'air tout en se dirigeant vers la porte de sortie.

J'essaya de me débattre quelques instants, mais je m'arreta lorsque je me rendis compte que c'était futile. La différence de force qu'il y avait entre lui et moi était trop grande. J'aurrais dû suivre des cours d'art martiaux le dimanche au lieu de passer mes journées à regarder des films de samourai.

- Mais visiblement, t’as pas un kopeck sur toi, et tu te permets même de m’en demander. Alors maintenant, ‘princesse’, je ne sais pas à quoi joue Glen pour m’envoyer une donzelle quérir des briques qu’il me doit, mais jusqu’à nouvel ordre, les Ronces Françaises sont toujours sous la « protection » de joyeux lurons pas commodes et si Glen veut se la jouer caïd, qu’il commence par jouer devant eux ! Ensuite, s’il vend encore une seule fois sa merde à Baptiste, je viendrai la payer moi-même et il s’en souviendra longtemps ! J’espère que t’as pas de questions, je veux pas les écouter.

Avait-il dit juste avant de me balancer hors du restaurant.

Le moins que je puisse dire c'est que le service ici était pourris, mais je doit avouer que leurs serveurs ont du poignant. Un brin d'humiliation ne pu s'empêcher de jaillir à l'interieur de moi, mais je pus facilement l'étouffer en faisant intérieurement une petite blague vaseuse qui me remonta le morale.

- Et quand tu reviendras, apprend les « bonnes manières ».

Dit-il alors qu'il donnait un vif regard à un jeune français qui arrivait derriére moi.

- ‘David, ne me dis pas que t’es avec ce merdeux !?’

Il lui parlait en français. Je le savais car je maitrisais moi même cette langue. C'est à ce genre de moment précis que je bénissais le fait d'avoir vécu plusieurs année dans des pays étrangers. Mes trois ans passé en France m'avaient permis d'aquerir une certaine éloquence dans leur langue. Chose qui s'était prouvé fort utile dans l'exercice de mon métier.

- ‘Du calme, Antoine ! Une de tes clientes a oublié son sac. J’ai payé et je vais essayer de la rattraper’

- ‘Tss !’

L'un s'appelait David et l'autre Antoine. Cette discution me permit également de confirmer l'existence d'un lien entre le jeune français et les propriétaires des lieu, il ne me restait plus qu'à définir sa nature. Ce qui allait devenir nécessaire à cause du dévelopement des évenement.

J'étais là pour rapporter l'argent de Glen. Il ne fallait pas l'oublier. Et si je ne pouvais pas le faire de façon directe alors je devais m'arranger pour établir un plan B. Et pour le moment le seul filon qui était à ma porté était ce bon vieux David.

- Vous n’êtes pas tombé sur le plus commode. Je vais devoir repartir, mais laissez-moi d’abord vous aider. Ça va ?

Il fut le premier à engager la discussion, ce qui m'arrangait justement. Qui plus est il me tandais la main afin de m'aider à me relever. Je me devais de l'accepter afin de poursuivre cette discussion et en apprendre d'avantage sur lui.

- 'Merci, tu peux me parler en français, si ça te met plus à l'aise.'

Avais-je prononcé dans sa langue natal tout en attrapant sa main pour m'aider à me relever. Je devais me montrer le plus amical possible et parler dans sa langue allait faciliter la comunication avec lui. Après, je devais me montrer vulnérable et inoffensif, je n'était pas dans une position de force ce qui me rendais la tâche plus facile, j'afficha également un légers sourire embarassé sur mes lévres afin d'apuyer ma position de faiblesse.

- 'Désolé de t'avoir mêler à cette histoire avec moi, c'était une boulette de ma part. Il faut dire que ce métier n'est pas vraiment fait pour moi. Maintenant que j'y pense, j'aurrais certainement dû commander quelque chose et entamer un peu la discussion avec lui avant d'entrer dans le vif du sujet. J'ai été vraiment un idiot.'

Dit-je après avoir relaché sa main et posé la mienne derrière la tête afin de me donner un air négligé. Après quoi, je lui fit signe de la tête pour lui demander de marcher dans la direction ou il portait son regard.

- 'Je vais t'aider à chercher la personne qui a oublié son sac. C'est le moins que je puisse faire pour m'excuser de m'en être pris à ton ami'.

Poser des questions directes n'était jamais vu d'un bon oeil venant de la part d'un étranger. Mais, si amené correctement cela pouvait non seulement rapporter des informations précieuses, mais cela permetrait également de faire prolonger la discussion créant ainsi plus de chance pour obtenir de nouvelles connaissances. Dans mon énoncé, j'ai laisser sous-entendre le fait qu'il soit amis avec le débiteur de Glen, ce qui fait que s'il ignorait cette affirmation cela voudrait dire que c'était vrais tandis que s'il pointer la-dessus, cela signifierait qu'ils y avait une relations plus complexe entre-eux.


Dernière édition par Mike Law le Mar 26 Mai 2015 - 18:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Bar/Restaurant "Ronces Française"] Quelle soirée ! [Terminé]   [Bar/Restaurant "Ronces Française"]  Quelle soirée ! [Terminé] Icon_minitimeLun 25 Mai 2015 - 20:27
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Russel Blake
Russel Blake - N-Elu
Les filles acceptèrent la suggestion de Russel et commencèrent à se préparer pour partir, une fois qu'il confirma qu'elles étaient sorties, il les suivit jusqu'à la sortie. Depuis l'entrée du restaurant, il repéra un peu plus loin un taxi qui passait, il fit un geste du bras, intimant le conducteur à s'arrêter. Liz ne comprenait absolument rien à ce qui se passait même en voyant le détective quelque peu agité. Ce dernier regarda un peu plus au loin les deux jeunes filles s'éloigner, une ombre dans leur direction attira son regard.

*Tss*

Il avait plusieurs choses à confirmer mais sa priorité était de faire en sorte que Liz rentre chez elle pour qu'elle soit en sécurité. En toute honnêteté, cette petite américaine en costume était lourde, néanmoins elle restait une connaissance. S'il lui arrivait quelque chose, cela laisserait un arrière goût désagréable pour Russel. Une fois qu'il eut indiqué l'adresse où elle habitait et déposé une somme d'argent adéquate pour le voyage, il poussa Liz dans la voiture au niveau des sièges passagers. Celle-ci regarda Russel d'un air interrogatif, se demandant probablement pourquoi il ne montait pas avec elle. Sans oublier qu'elle restait confuse par la rapidité dont les événements s’enchaînaient. Il fit un léger sourire à son égard avant de fermer la portière, longeant ensuite la voiture avant de signaler d'un geste au conducteur qu'il pouvait y aller. Celui-ci, n'ayant pas coupé son moteur ne tarda pas à reprendre la route.

Il laissa un soupir s'échapper de ses lèvres puis porta une nouvelle fois son attention vers les deux personnes et l'ombre qu'il avait vu plutôt. Ces derniers n'étaient déjà plus à portée de vue. Il décida de précipiter sa marche vers l'endroit où ils les avaient vu une dernière fois. De là, il ne tarda pas à apercevoir l'ombre une nouvelle fois. Un chat alors courra entre les jambes de Russel se dirigeant vers l'ombre pour la dépasser et continuer sa marche. Surprit pas l'animal qui avait surgit de nulle part, le détective s'arrêta observant l'animal d'un air dubitatif. Il ne mit pas longtemps à reprendre sa marche, traquant l'ombre. A un détour, Russel perdu de vue la personne louche, il se précipita vers ce détour mais lorsqu'il regarda vers la rue ou le détour menait l'ombre n'était plus là. En revanche deux silhouettes au loin accompagnées de plusieurs chats continuaient leur marche.

Aucun signe de l'ombre qui les avait suivit plutôt. Il analysa les alentours, la cherchant sans résultat. Peut-être avait elle disparu dans un bâtiment ou bien dans une ruelle étroite. Dans tout les cas, Russel inquiet ne put s’empêcher de se précipiter vers les deux jeunes filles pour confirmer leur bien-être, il cria.


« - Est-ce que vous allez bien ?! »

Il se surprit à être légèrement essoufflé. Cette filature improvisée et sa marche rapide avaient tendu ses muscles, demandant plus d'oxygènes. Il arriva suffisamment prêt d'elles pour parler normalement sans avoir de soucis pour être entendu. Il les interrogea, confirmant si cette ombre était bien suspecte ou pas.

« - Aviez vous remarqué que quelqu'un vous suivait où alors étiez vous accompagnées d'une troisième personne ? »

Il affichait un visage concerné pour les deux filles plus jeune que lui, en espérant que son inquiétude était infondée. A la rigueur, il préférait qu'elles lui disent qu'il était complètement paranoïaque et qu'il s'agissait simplement d'un/une ami(e). Il attendait leurs réponses, tout en reprenant son souffle aussi calmement qu'il pouvait. Il avait agit sans vraiment réfléchir jusqu'à présent, quelque chose qui lui ressemblait bien lorsqu'il était dans un état de panique légère. Néanmoins dans ce quartier, il était souvent préférable d'agir, puis de réfléchir ensuite. Le danger n'attendait malheureusement pas.
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MessageSujet: Re: [Bar/Restaurant "Ronces Française"] Quelle soirée ! [Terminé]   [Bar/Restaurant "Ronces Française"]  Quelle soirée ! [Terminé] Icon_minitimeLun 25 Mai 2015 - 22:59
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Invité -
Origan chantait vraiment bien pour son âge , mais je ne l'écoutais que d'une oreille.

Mon esprit était trop occupé à faire une liste de tout les dangers possible et inimaginable qui pourrait nous arriver.
Je fis un rapide état des lieux.
La ruelle où nous marchions était sale , les poubelles était renversée ça et là. Une pauvre tomate avariée gisait tristement sur le sol.
Les façades abordaient des tags obscènes en tout genre , un ivrogne curait son vin dans le caniveau pendant qu'une femme d'âge mur fumait près d'un lampadaire. Elle laissais une marque de rouge à lèvres vulgaire sur sa cigarette en me jetant un regard moqueur.

Dégoutée je détournais mon regard de la péripatéticienne.      

Tout ce que je voulais pas arrivait.

Cette partie du quartier n'était pas dans mes souvenirs de la journée , on était perdue.

Origan parlait mais je ne l'écoutais pas. Je réfléchissais à un moyen de sortir de ce trou perdu quand je voulus vérifier si l'individu bizarre était toujours là.

La silhouette louche avait disparu mais je cru voir une forme s'approcher de nous , différente de celle que j'avait aperçu plus tôt. Il nous adressa la parole mais je ne pus comprendre clairement ce qu'il voulait. Je plissais des yeux pour mieux distinguer le nouveau venu quand tout d'un coup ,
je vis un chat qui fonçait vers nous !

Je m'écartais pour le laisser passer quand je manqua d'écraser un chaton allongé près de moi.

Il y avait des chats partout !

Je repris mon équilibre tant bien que mal.
C'est à ce moment que je sentis qu'Origan essayais de capter mon attention.
Elle se tenais debout au milieu d'une meute entière de félins amateur de poissons qui nous entourais.

La plupart ronronnaient et se frottaient au jambes de la petite.
D'autre se grattaient ou me fixaient du regard.
J'adore les chats , un autre jour je les aurais couvert de bisous en leur donnant des croquettes ou autres friandises , mais vu la situation...

L'individu arriva à notre hauteur et je reconnu l'homme du restaurant , le même qui nous avait conseillé de partir.
Il était seul et semblait un peu inquiet.

- Aviez vous remarqué que quelqu'un vous suivait où alors étiez vous accompagnées d'une troisième personne ?

Parlait-il de la personne que j'avais aperçu ?

- J'ai bien remarqué une personne qui semblait louche mais vu les environs c'est plutôt courant . Vous cherchez quelqu'un en particulier ?
                                       
Je reculais d'un pas pour mieux faire face à l'homme quand , sans faire exprès j'écrasa la queue d'un chat qui faisait sa toilette.

Il poussa un cri et heurta un mur tandis que je perdit l'équilibre en tentant d'éviter un autre chat qui détala comme une flèche.

Je m'aplatis en beauté ,mes sacs  déversaient mes achats sur le trottoir.

- Oh non !

C'était bien ma veine. Même la vulgaire femme laissa échapper un ricanement en me voyant par terre.
Sans y faire attention , je me mit à ramasser mes affaires quand je remarquais....

Qu'il me manquais un sac.
Mon sac à main plus précisément.

Et William était dedans.
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MessageSujet: Re: [Bar/Restaurant "Ronces Française"] Quelle soirée ! [Terminé]   [Bar/Restaurant "Ronces Française"]  Quelle soirée ! [Terminé] Icon_minitimeMar 26 Mai 2015 - 11:26
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Invité -
quand j'ai vu norella tomber  je ne pus m’empêcher de rigoler .

ya un monsieur mais c'est le monsieur de tout a l'heure
mais vous êtes le monsieur de tout à l'heure .non mise a par kyu et tout les chats  squatteur  

tout les chat se mirent a regarder origan

quoi ? c'est vrai je vous ai pas demander de venir messieurs les chats

ils partent petit a petit dans leur coin et origan regarde Russel  

vous êtes venu apporter mon fromage ? c'est pour ça que vous êtes inquiet ? une troisième personne non mais c'est normal de se faire suivre dans le quartier sud monsieur. il y a beaucoup de vie ici la nuit d'ailleurs maintenant que vous le dites

Origan se tourne vers Norella avec un air en colère en gonflant ses joue   ( elle n'a pas l'air crédible )

Es que tu m'écoute que je parle norella je te dis que je connais le quartier sud et on se dirige vers une impasse bizarre en plus les gens de cette rue sont tous bizarres.  

L'homme qui été en train de suivre les deux fille est revenu avec 9 autre homme avec lui dont un prononça ces mot  

Eh vous trois j'ai un problème avec ma tuyauterie ça dirait a quelqu'un de me l'astiquer

les 9 rigoles ils été armer de couteau et d'autre arme de fortune.Toute les fenêtres se sont fermer quand leur voix se fit entendre .Origan se retourne vers ces personnes  

Origan surprise d'entendre des voix se retourne avec son visage innocent

Si je peux vous aider je dois faire quoi ?  

on pouvais entendre deux de leur groupe parler


on va pas le faire avec une gamine ?
ta gueule si t'es pas content prend l'autre

leur chef fit juste un mouvement de bras que les deux arrêtes de parler

Non gamine je rigolais pour la tuyauterie  mais si vous voulez passer partir de notre impasse il va faloirs qu'on empreinte votre tunnel  

les homme qui été sérieux ne pus s'empêcher de rire  

chef comment vous voulez qu'on soit sérieux après se que vous dites

Greg tu as raison on va se mettre au travail  tu as de la chance il y a même un homme pour toi se soir


je comprend pas votre charabia on a pas de tunnel quoique peut être que mon père en a un .

Attendez ne blesser pas la gosse de riche et faites ce que vous voulez des autres  

insouciante du danger Origan regarde les homme en train d'avancer a vitesse de marche  

C'est a cause d'une tuyauterie que vous êtes tous bizarre ?Si vous avez besoin d'aide comme je le dis je peux vous aidez plus tard  

kyu se mit a trembler seul norella pouvait le voir il été le seul a avoir plus peur avec norella
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MessageSujet: Re: [Bar/Restaurant "Ronces Française"] Quelle soirée ! [Terminé]   [Bar/Restaurant "Ronces Française"]  Quelle soirée ! [Terminé] Icon_minitimeMar 26 Mai 2015 - 13:59
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Invité -
Le coursier s'adressa à moi en français. Je fus surpris, mais aussi suspicieux. S'il connait ma langue, il a dû voyager et apprendre beaucoup de choses. Comment peut-il s'y prendre aussi mal dans une simple tâche comme une récolte? Et d'autant plus, comment peut-il avoir agi aussi pompeusement devant le Grand Antoine alors qu'il semblait conciliant face à moi?

Dans les cercles mafieux, les subordonnés ont des comportements bien différents les uns des autres. Certains comme moi sont loyaux envers leur chef. D'autres cherchent leur profit en obéissant aux ordres. Les autres, comme ce coursier, ne couraient qu'après leur intérêt et utilisaient tous les moyens possibles. Je devais me méfier.

Mais pour l'heure, je m'inquiétai davantage pour les deux femmes. A la proposition du coursier, j'hésitai à l'éconduire pour rattraper Origan et son amie, mais connaître le coursier de Glen peut aussi s'avérer utile. Même si c'était accompagner un potentiel ennemi. Bon, restons courtois et parons au plus pressé.

Je préfère parler anglais, Monsieur. Je ne vous oblige pas à perdre votre temps avec cette affaire, mais si vous souhaitez me suivre, je ne m'y oppose pas.

Tournant les talons, je m'engage vers la ruelle où ont disparu les jeunes filles. J'entends la voix aiguë d'Origan et celle, bien trop grave, d'un inconnu qui lui répond. Au son des rires gras, je presse le pas. 'Bon sang!' Nous ne sommes pas sur un territoire de M. Klee, et seule ma réputation pourrait nous éviter un conflit. Sinon, je sortirai mon arme, toujours dissuasive, voire punitive.

Au coin de rue qui mène à l'impasse, j'aperçois la vieille Kate, une prostituée sur le retour. Son regard avait dû être plus lascif que maladif, dans sa jeunesse mais les hommes du quartier appréciaient son ardeur au travail.
Puis, je vois dix hommes aux prises avec les deux jeunes femmes et le "mouchard". La lanière du sac crisse sous ma poigne. Sans conviction, j'entame le dialogue, rentrant ma main gauche sous ma veste, prête à décrocher mon Desert Eagle de son holster.

Messieurs.

Quelques uns se retournent, des couteaux dans les mains, le regard dément.

Ces personnes sont avec moi. Veuillez reculer et les laisser passer, je vous prie.

Pas d'interrogation, pas d'hésitation, pas de failles. Je maintiens le regard de tous ceux qui croisent le mien, déterminé. Je croise aussi celui de la jeune femme aux sacs, d'Origan et du mouchard, comme pour les assurer que je les ai vus et reconnus. La vieille Kate a les yeux en soucoupes et n'en perd pas une miette. Personnellement, je prie le Seigneur que l'on ait pas à en venir aux mains. J'encaisse les coups et sais les rendre, mais devant des demoiselles, ce n'est pas le meilleur spectacle que je puisse offrir.
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MessageSujet: Re: [Bar/Restaurant "Ronces Française"] Quelle soirée ! [Terminé]   [Bar/Restaurant "Ronces Française"]  Quelle soirée ! [Terminé] Icon_minitimeMar 26 Mai 2015 - 16:31
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Invité -

Ronces Française

Il préferait qu'on parle en anglais... Il me portait un regard suspicieux. Evidemment. C'était la réaction escompté venant de la part d'une personne qui se faisait aborder par un type aussi louche que je l'étais à cette instant. Mais, j'allais vite changer la donne.

Il hésita quelques instants avant d'accepter de me laisser l'acompagner, il n'avait aucune raison apparente de refuser mon offre. Mais, sûrement qu'il avait approuvé parce que nos intentions étaient réciproques. Ca allait être un jeu à celui qui récolterait le plus d'information sur l'autre.

Nous nous mîmes à marcher le long d'une ruelle étroite. C'était la même que celle par laquelle j'étais vénu au restaurant. Toujours aussi propre que je l'avais laissé.

Le silence commenca à se faire pesant, je fit alors une tentative pour le rompre.

- J'espère qu'il ne sont pas aller trop loin, sinon ça va être dûr de les retrouver.

Je manquais de sujet de discussion, et le français ne me facilitait pas la tache, il devait être du type silencieux, par conséquent, je me tus également.

Au tournant de la ruelle, une prostitué fumant une clope entra dans notre champ de vision. Ca me fit penser que nous étions à cette heure-là de la journée. L'heure ou il ne fallait pas trainer ses jambes dans les allée du quartier Sud.

J'entendis des sons provenir de loin, une discussion devait se dérouler la-bas. Les voix de plusieurs hommes ainsi que celle d'une petite fille attérirent jusqu'à mes oreilles. Je reconnu l'une d'entre-elle. Mes jambes s'allourdissent à ce moment-là, mon envie à m'arreter de marcher se fit pressante, cependant je continua tout de même à me forcer à rester à bonne distance du jeune français. Je ne devais pas le quiter des yeux, car il était ma seule chance de terminer mon contrat.

Un souvenir précis refit surface au son de cette voix. Je ne voulais pas me remémorer. J'évita à tous prix d'y penser. Mais, je savais que l'allais être obliger à m'y confronter à un moment donné.

Lorsque nous arivons à bonne distances du groupe auquel les voix appartenaient, David engagea la discussion avec eux. Je ne fut pas très étonné, les petites fille ne couraient pas les rues à cette heure-ci et s'il y en avaient une a notre portée ça devait certainement parce que c'était celle que nous cherchions.

- Messieurs.

Certains d'entre eux se retournérent dans notre direction. Leurs regard étaient aussi noires que la pénombre de la nuit. Ils devaient avoir mal digérés leur dernier repas.

La personne dont j'ai reconnu la voix était-là aussi, mais heureusment il avait ses yeux ailleurs. Sur l'ex-enqueteur pour être plus précis. Il n'avait jamais été très net ce type.

- Ces personnes sont avec moi. Veuillez reculer et les laisser passer, je vous prie.

Il essayait de régler le probléme pacifiquement. Mais, je savais que ça allait mal finir. Je m'excusais intérieurement pour la messe qui allait se crée à cause de moi.

La plupart des agresseurs n'accordaient que peu d'importance au jeune français, ils étaient trop occupé à garder un oeil sur leurs proies. Seul trois d'entre eux lui avaient fait honneur de leur attention, dont un qui semblait être le chef du groupe. Il en avait l'air car il avait le plus gros couteau et la plus salle gueule. Il a dû voir de meilleurs jours.

- Occupez-vous de vos affaires, bande de rats ! Dégagez de là avant que je décide de m'occuper de vous !

- Bon, ben il veux pas c'est qu'il ne veux pas.

Dit-je avec un ton légerement moqueur, en parlant juste assez fort pour que le français m'entende. Malheuresement pour moi, même avec tout mes efforts pour éviter d'atirer l'attention de ma connaissance, sa curiosité de voir qui se trouvait derrière lui l'emporta sur ses désires envers l'ex-enqueteur.

Greg se retourna vers ma direction, croisa mon regard, puis hurla en s'exlamant.

- TOI ! COMMENT... Qu'est-ce que t'a fait à Raph ! POURQUOI.... Tu l'as tué !

Sa rage était claitement visible, s'en été même venu au point ou il ne pouvait plus s'exprimer correctement.

Lui, c'était Gregorie McCoy, un de mes nombreux informateurs. Il n'était pas le plus utile ni le plus sûr, mais il restait néanmoins une précieuse source d'information. Il me raportait toujours les derniers ragots en ville ainsi que les rumeurs et les changements de pouvoir. Mais, ce n'était plus le cas maintenant.

- Greg... Calme toi. Raph était un flic. Et puis ce n'était pas moi, c'est Glen qui l'a eu.

- NON ! C'était toi ! C'était toi qui l'avait appeler ! J'étais avec lui à ce moment-là, puis après plus personne ne l'a vu ! Et ne me sors pas de bobard ! Il était avec nous depuis plus de deux ans ! Comment veux-tu qu'il soit flic ?!

Je soupira d'agacement. Je me rendis compte que tous mes efforts pour le calmer étaient futile. Le gars n'était pas du genre à beaucoup réfléchir.

- Qu'est-ce que tu veux que je te dise d'autre ? Que je l'ai tué ? Ben ce n'est pas le cas ! Et je ne vais pas mentir juste pour te faire écouter ce que tu souhaite entendre, maintenant dégage de là et laisse ces gens tranquile !

Il tremble, sue, raffirme sa poigne sur son couteau. Tandis que ces congères regardaient la scéne d'un regard dubitatif. Leur chef hésita un instant à s'inclure dans la discussion, mais fut interompu par le crie sauvage de Greg qui commenca à courir dans ma direction

- Meurt, enfoiré !

Je restais calme, il était encore à une bonne distance de moi. Je fis un mouvement fluide de la main en direction de mon revolver qui était caché sous mon T-shirt derriére mon dos. Je le pointa dans sa direction puis envoya la balle se loger dans son épaule gauche.

L'instant d'après, il s'écrase sur ses génoux à quelque métres de David. Il gardait toujours son couteau à la main comme pour se rassurer. Il posa sa main libre sur son épaule blessé alors que du sang giclait sur ses vêtements, il se mit à pleurer et à grogner sa rage.

Le coup de feu n'était pas une fin, mais un commencement. Dés qu'il entendirent la balle sortir de mon revolver, les neuf autres gaillard se mirent à courir dans tous les sens. Certains s'étaient mis à couvert tandis que d'autre partaient chercher refuge derriére leurs otages.

- Et merde...


Dernière édition par Mike Law le Mar 26 Mai 2015 - 23:10, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Bar/Restaurant "Ronces Française"] Quelle soirée ! [Terminé]   [Bar/Restaurant "Ronces Française"]  Quelle soirée ! [Terminé] Icon_minitimeMar 26 Mai 2015 - 18:47
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Russel Blake
Russel Blake - N-Elu
La jeune femme accompagnant la jeune fille semblait se méprendre sur la question de Russel donnant une réponse presque innocente. Il est vrai que sa question avait été un peu vague. Mais avant toute chose il était rassuré, les jeunes filles n'avaient rien. En tant qu'ancien homme de loi, il ne pouvait pas ignorer des innocentes en danger. Mieux vaut être sur-protecteur et que rien ne se passe que le contraire et le regretter. Les deux personnes en face de lui n'avaient rien et c'était ce qui importait. Néanmoins, les événements ne leur donnèrent aucun répit. L'ombre qu'il avait suivit plutôt avait semble-t-il appelé des hommes pour les prendre dans une sorte de traquenard. L'allée continuait, Russel pesa le pour et le contre. Il avait l'intention de sortir son revolver déchargé pour intimider le groupe en face de lui tout en disant au deux jeunes filles de s'enfuir. Mais lorsqu'il comptait exécuter ce qu'il avait prévu, deux individus arrivèrent depuis l'arrière du groupe.

L'un d'eux semblant connaître le groupe les dissuada de nous attaquer, tandis que l'autre qui aussi semblait connaître l'un des membres tira une balle dans l'épaule de celui-ci. Le membre qui avait reçu la balle était apparemment la personne prénommée Greg avec des tendances homosexuels. Un grand soulagement pour notre détective qui était de ce fait la proie primaire de ce Greg jusqu'à maintenant. Il n'arrivait pas à distinguer parfaitement les individus qui venaient de les sortir de cet impasse. Néanmoins l'un d'eux dont les cheveux argentés restaient visible dans la nuit rappelait à Russel la personne qui s'était fait pointer une arme à feu dans le restaurant quelques minutes plutôt sans craindre pour sa vie. Cet homme lui était apparut soit trop confiant, soit suicidaire. Mais il était là tirant de son revolver sur l'épaule d'un des « bandits » aux tendances douteuses.

Russel se détendu momentanément, voyant la situation se régler toute seule suite à la balle tirée par le jeune homme aux cheveux argentés. Quelques voyous, prit de panique se dirigèrent vers eux, mais pas pour leur vouloir du mal, il voulait juste fuir. Cette balle tirée avait été très dissuasive. Il faut croire que plutôt que des mots, l'actions marchaient beaucoup mieux dans le Quartier Sud. Russel pensa intimement qu'il s'agissait de quelque chose qu'il fallait qu'il se rappelle pour son futur dans ce quartier.

Il ignora les voyous qui passèrent par eux pour fuir, regardant d'un bref regard si l'un d'eux n'avait pas idée de faire un otage l'une des deux filles. Voyant que cela n'était pas le cas, il retourna son regard vers les deux individus qui venaient de les sauver. Il éleva la voix envers les deux individus.


« - Merci, j'ai cru à un moment que nous aurions des ennuis. Vous nous avez sauvé. »

Il parla sous le nom du groupe, en tant que personne la plus âgée, il se sentait responsable pour les deux jeunes filles même s'il ne connaissait pas leurs noms. Il fut soulagé de constater que la situation ne s'était pas empiré. Et que sa résolution fut achevée avant même qu'il n'ait fait quelque chose à faire. Du moins c'est ce qu'il pensait. Même si certain avait fuit après le coup de feu, d'autres restaient, prêt à en découdre. Voyant qu'ils s'étaient décidés à ignorer ce qui se passait derrière, le groupe restant de voyou se précipita vers eux. Russel pensa à utiliser son revolver pour les intimider, mais vu leurs réactions jusqu'à présent une simple arme à feu n'allait pas les arrêter. Il décida donc d'opter pour la manière forte. Il tacla un des membres du groupe avec son pied. Celui-ci tomba lâchement sur le sol provoquant un bruit sourd à l'impact. Néanmoins, le reste des voyous se précipitaient toujours vers les deux jeunes filles. Russel se pinça les lèvres avec ses dents se disant qu'il avait commit une grave erreur en faisant un tacle qui l’empêchait de prendre le temps de s'occuper des autres individus menaçant leur groupe. Il ne restait plus qu'à espérer qu'un miracle ne se produise avant que l'une d'elles ne soient prises en otage.

[HRP : j'ai fait exprès de ne pas dire un nombre, faites ce que vous voulez pour leurs numérations x)]


Dernière édition par Russel Blake le Mer 27 Mai 2015 - 5:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Bar/Restaurant "Ronces Française"] Quelle soirée ! [Terminé]   [Bar/Restaurant "Ronces Française"]  Quelle soirée ! [Terminé] Icon_minitimeMar 26 Mai 2015 - 23:46
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Invité -
Alors que je ramassais le contenu de mes pauvres sacs , j'entendis Origan rigoler.
Pas évident d'esquiver des chats avec des escarpins et les bras chargé de sacs.


En parlant de chats , Origan avait un talent caché car elle réussis à les faire partir juste en leur parlant gentiment.
Mes mains tremblaient toujours alors que je réunissais mes affaires de coutures , j'essayais de me remettre de mes émotions quand Ori me lança un regard qui se voulait furieux tout en gonflant les joues.

Je ne pus m'empêcher de penser qu'elle était vraiment trop mignonne comme tout.

- Es que tu m'écoute que je parle norella je te dis que je connais le quartier sud et on se dirige vers une impasse bizarre en plus les gens de cette rue sont tous bizarres.

Quoi ?! Alors c'est de ça dont me parlais Origan depuis tout à l'heure ??!

- Quoi ??! Comment ça tu connais le quartier indécent Origan ??  

Je fourrais mes aiguilles en boîte dans le dernier sac au sol avant de me relever avant de lui demander de plus amples explications.
J'époussetais ma jupe, la libérant des saletés du trottoir quand la fumeuse au cheveux décoloré passa devant moi et me souffla sa bouffé de nicotine dans le visage.
Une toux sèche s'empara de ma gorge je lâchais une nouvelle fois mes achats pour me taper le torse.
Elle ne s'arrêta même pas et se contenta de ricaner.

- Pauvre chérie.

Alors là , elle allait m'entendre. Je levais ma main dans sa direction pour protester quand j'aperçus un groupe de 9...non 10 personnes s'approcher de nous.

C'était des hommes , je reconnus l'individu que j'avais aperçus en sortant du restaurant.

....donc il était partit chercher ses amis...Quelle chance...

ils nous accostèrent de propos courant aux rendu obscènes .
Origan -qui n'était qu'une enfant- ne saisit pas le coté pervers de leur tirades.

Ce qui les amusaient bien.

Les pourritures abordaient des sourires carnassier et vulgaire. Il y en avait un avec une batte de base-ball , deux autre avaient des tournevis alors que le reste s'était armé de couteaux en tout genre.

Le chef , qui était le plus amoché , avait une machette.

Un blondin qui avait l'air homosexuel regardait le pauvre homme qui nous avait rejoins en léchant le coté non tranchant de son couteau avec une expression perverse sur son visage.

L'homme quant à lui , je ne voyais pas son visage mais il semblait mal à l'aise.

Quelques uns me regardaient comme si j'était un bonbon....
Ça m'écoeurais... je voulais vomir.
Je savais très bien ce qu'ils voulaient.

Et je voulais pas.
Surtout pas eux.
Pas comme ça.

Origan s'approchait d'eux sans remarquer les armes qu'ils portaient ,
littéralement inconsciente du danger qui lui faisait face.

Je voyais leur regard ravis ,leur façons de regarder Ori....

Dans un mouvement vif , je retenus fermement la petite par son poignet gauche et la basculais dans ma direction.
Elle perdit l'équilibre quand je la rattrapais dans mes bras.
Je plaquais sa tête fermement contre moi , dans un geste protecteur. Je suppose qu'elle pouvait entendre mon coeur qui cognait dans ma poitrine...

J'avais peur , très peur.
Je recommençait à avoir la nausée et ma vue se troublait. Mais mon regard ne quittait pas les yeux du "chef".

Origan était MON amie , elle était sous MA responsabilité aujourd'hui.

Personne ne pose ses mains sur mes amis.

Encore moins une petite fille.


Le voyou s'apprêtait à proférer des insultes quand il fut interrompu par un jeune homme , le même qui se trouvait au restaurant et que j'avais saluer.

-Messieurs

Tout le gang le regardaient , le chef grinçait des dents en silence.
Le jeune homme brun soutenais leur regards avec fermeté , il semblait sur de lui.
Il nous jeta un regard comme pour s'assurer que tout le monde allait toujours bien.

- Ces personnes sont avec moi. Veuillez reculer et les laisser passer, je vous prie.

- Occupez-vous de vos affaires, bande de rats ! Dégagez de là avant que je décide de m'occuper de vous !

Le chef avait répondu de suite. Il lui fit même un geste obscène de sa main.
j'avais de plus en plus de mal à respirer calmement , je lâchais Origan pour la cacher derrière moi.
J'avais la gorge sèche et je tenais à peine sur mes jambes.

Tout d'un coup l'homosexuel répondant au nom de Greg se manifesta.

-TOI ! COMMENT... Qu'est-ce que t'a fait à Raph ! POURQUOI.... Tu l'as tué !

Il s'adressait à une autre personne , un peu plus loin.
Je ne l'avais même pas remarqué avant ça.
Mais je reconnu ses cheveux blanc....


Je ne comprenais pas ce qu'il se passait , de quoi ils parlaient....
Je devrais pas être là....j'ai absolument rien à voir là-dedans....

Mon regard se posa alors sur une bar en métal arrachée.
Elle gisait par terre et elle était à portée de main. Doucement je me baissais sans quitter la scène des yeux pour la ramasser.
Je fis signe à Origan de ne pas faire de bruits quand un coup de feu se fit entendre.

Un cri retentit et une personne posa les genoux à terre.
C'était Greg , il avait la main sur son épaule et du....sang giclait.

Il grognait et poussait des cris inhumains.

- Ne regarde pas Origan....reste derrière moi...

Les 9 autres réagissaient instinctivement à la situation.
Ils se cachaient , s'enfuyaient et couraient pour "sauver leur peau".

Greg ne bougeai plus , il semblait s'être évanoui.
Le calme semblaient être revenu et l'homme qui était près de nous s'était éloigné pour aller féliciter le jeune garçon au cheveux blanc.

- Merci, j'ai cru à un moment que nous aurions des ennuis. Vous nous avez sauvé.

Je les regardais un peu perdue. C'était fini ?
Un sentiment de soulagement m'envahis.
Mais pourquoi j'avais cette boule au ventre ?

Une goutte de pluie s'écrasa sur ma joue , il commençait à pleuvoir gentiment.

- Viens Origan , tu pense pouvoir retrouver notre arrêt de bus ?

Pas de réponses. Je me tournais mais Origan n'était plus derrière moi.

- Origan ?!

C'est là que je l'aperçus. Un peu plus loin et accroupie , elle rassurais Kyu.
Mais elle avait pas remarqué le voyou à la batte de base-ball caché dans l'ombre.
Il s'apprêtais à lui porter un gros coup à la tête.

- ATTENTION !!

Mon corps semblait bouger de son propre chef. Je courus vers mon amie ,la barre en métal dans les mains.

Je frappais le voyou de toute mes forces après avoir poussé brutalement Origan sur le coté.

Il porta sa main vers son oreille , le torse courbé.

Je vis un peu de sang sur ses doigts. Il me regarda alors dans les yeux.

- Tu fais chier Salope

Avant que je puisse faire quoi que se soit , il me frappa la tête avec force.

Sous la puissance du coup , je me retrouvais à terre ,
la douleur aïgue me faisait voir jaune , je tenais à peine sur mes mains , un liquide chaud coulait vers l'endroit où il m'avait frappée.

Quelqu'un me prit par les cheveux et par la gorge , j'entendais plus très bien et ma vue devenais de plus en plus trouble.


- Putain mais ramène ton gros cul ! J'en ais une , on trouve une planque et on attend que ça se calme avant de retourner voir le boss...
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MessageSujet: Re: [Bar/Restaurant "Ronces Française"] Quelle soirée ! [Terminé]   [Bar/Restaurant "Ronces Française"]  Quelle soirée ! [Terminé] Icon_minitimeMer 27 Mai 2015 - 0:39
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Invité -
norella ma prise dans ses bras c'est tout doux ça me donne envie de dormir . oh mais c'est david
David par ici !
elle me pose derrière elle et me dit de me taire mais pourquoi ? tient un bruit de pétar moi aussi j'ai envie de jouer mais elle veut pas que je fasse de bruit c'est que ça doit être importent elle doit s'y connaitre en plomberie  . tient kyu pourquoi tu tremble  

Origan prend kyu dans ses bras  
Il faut pas avoir peur Norella va tout arranger en plus il y a David tu devrais pas trembler  .


ATENTION

Norella poussa origan tomber a quelque mètre  kyu se réfugie dans un trou. choqué  elle ne savait pas que a l'instant d'après elle devait se battre car elle vit norella se taper

pardon kyu je vais aller sauver norella

Origan été enrager quand elle a vu que les deux hommes été porté par une mauvaise intention envers Norella. elle courut vers l'homme tira les cheveux de norella

je ne vous laiserez pas fait DE MAL A  NORELLAAAA


prit de rage origan se jeta sur le premier qui tira les cheveux de la jeune femme  un coup sec dans la gorge . Origan en sort des fils le pauvre homme s'étouffa dans sont sang . l'autre pris de peur donna un coup de batte . origan le bloqua en tirant sur son gant c'est l'homme avec la gorge trancher qui se fait achevé .  

voyant Norella sonné origan serre ses dent et regarde l'homme apeuré avec une grande haine

Quesque tu voulais faire a ma copine répond moi !

onononono voulait rien faire heein ne le prend pas mal c'était pour changer la tuyauterie

origan se calma quelque seconde puis revois le coup de tête qu'il a donné



Pendant que Origan réfléchit l'homme a la batte profite pour donné un coup que Origan bloque grâce a son gant . elle avait étiré ses fils ce qui bloqua la batte dans les fils de son arme  
La petite la petite n'est pas NORMAL

Tu te moque de moi . TU TE MOQUE DE MOI

Origan donna un coup de pied  dans la zone érogène de l'homme  

petite pute
poussa t'il  Origan donna un coup de gant dans l'épaule elle se mit a gicler du sang un peut partout  le plus miraculeux c'est que origan n'avais pas la moindre trace de sang sur elle .

Norella ! Norella! tu m'entend !?  

origan sifle kyu vient a coté de Origan elle pris Norella et la tira vers un endroit ou la pluie ne tombe pas  et regarde ce qu'il se passe. elle vit un  grand homme venir vers eux c'était le chef de la bande  

petite tu veux bien me donner ton amie je vais l'aider a aller mieux  

Répond vite gamine j'ai pas que ça a faire .ça serait bête de te tuer maintenant je suis sur que dans quelque année tu deviendra un fruit mûre  
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MessageSujet: Re: [Bar/Restaurant "Ronces Française"] Quelle soirée ! [Terminé]   [Bar/Restaurant "Ronces Française"]  Quelle soirée ! [Terminé] Icon_minitimeMer 27 Mai 2015 - 1:46
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Invité -
Bon, ben il veux pas c'est qu'il ne veux pas.

Sans prêter un regard au coursier, je restai impassible. Pourtant, je m'imaginai dégainer son arme et envoyer ce sale gosse six pieds sous terre en quelques balles dans la bouche, pour le punir par là où il semblait le plus pêcher.

La dispute qui éclata à son intervention m'apprit pas mal de choses sur celui qui m'accompagnait. Des informations précieuses que je saurai utiliser à bon escient. Que le Greg braie comme un âne m'était totalement égal, mais quand la balle partit, je crus réellement que cet imbécile de coursier cherchait tout simplement à se suicider, mais surtout à faire tuer les trois "otages" du groupe.

La débandade face à l'homme à terre, à commencer par la vieille Kate, qui tenait à ses bas résilles, me fit espérer que tout cela serait plus facile à cacher que prévu mais entre le "mouchard" désarmé qui se défendait comme il pouvait, la jeune femme qui se fit malmener et Origan qui mettait deux hommes à terre, à se noyer dans leur propre sang, la situation dégénérait. Le coursier à côté n'assurait pas franchement.  

Dans le Quartier sud, ces affrontements étaient fréquents, mais pas avec si peu de gens du milieu en face. Pour les fuyards, je ne m'en faisais pas. Ils devront d'abord retrouver un semblant d'honneur avant de revenir me causer souci, surtout quand ils apprendront ce qui est arrivé à ceux qui n'ont pas fui. Ceux-là, ils allaient devoir disparaître.

Je lançai un regard furtif de côté pour réfléchir et le renvoyai aussitôt sur les cibles. Quand je pense que j'étais simplement venu rendre un sac à une jeune femme.

Sans hésiter, je réduisais à néant l'espace qui me séparait du pseudo-chef de groupe. D'un geste sec, je pris son menton et fit craquer sa nuque dans un bruit de cassure. Son corps sans vie s'affala au sol. Récupérant la machette, je la lançai dans la nuque d'un fuyard, lui en tranchant une bonne partie tandis que de l'autre, je sortais le Desert Eagle et achevai le survivant au sol, collé au mur par la peur. Un petit gars trapu se jeta sur mon dos. Sans me tourner, je saisis le bras qu'il passait autour de mon cou, tranchant ma joue de sa lame, et ramenai son corps entier devant moi. Tirant le bras dans un angle étrange pour le déboîter et le faire lâcher prise, je le fis presque hurler. Mais l'air n'eut pas le temps de sortir de sa gorge, trouée d'impacts.

Vérifiant les alentours, je m'assurai qu'aucun témoin gênant ni aucune autre menace n'était présente, mais il régnait un silence de mort. Six cadavres jonchaient le sol de la ruelle. Ça restait raisonnable et relativement facile à "nettoyer". Au fond, il se cachait plus de cadavres dans le sol du Quartier sud que dans tout le reste de la ville.

Les achats et les vêtements d'Origan avaient miraculeusement échappé à l'effusion de sang, mais la jeune femme était sonnée et de sa tête s'échappait un flot de sang inquiétant. Origan, à côté d'elle l'appelait en vain.

Ne t'en fais pas, la rassurai-je. On va l'aider.

Je rangeai mon arme, posai le sac près des achats que je rassemblai d'un geste loin des corps et ôtai ma veste pour couvrir les épaules de la blessée, rendues tremblantes par le choc. J'appliquai un point de compression sur la plaie, à l'aide d'un mouchoir.

Origan, tu peux appuyer avec ta main? Je dois la déplacer pour ne pas la salir. Évite aussi de marcher dans le sang.

Je soulevai la jeune femme alors qu'Origan suivait ma demande. Mes chaussures étaient déjà tachées par le sang qui se répandait au sol, mais il ne fallait pas que sa tenue soit salie par le sang des malfrats. Je me tournai vers le "mouchard", lui indiquant les deux filles du menton.

Pouvez-vous les emmener dans un endroit sûr? En reprenant la rue principale, à quelques dizaines de mètres, vous pourrez dégoter un taxi.

Confiant la blessé aux bons soins d'un meilleur samaritain, je remontai déjà les manches de ma chemise. Je regardai le coursier qui n'avait pas bougé, me demandant si je n'aurai pas dû profiter de l'agitation pour l'achever aussi. Pour sûr, j'aurai eu droit à deux mois de Bloody Mary gratuits aux Ronces... J'éludai l'idée et élevai la voix vers lui.

Accompagnez-les donc. Vous êtes armé, et vous pourrez les protéger en cas de problème. Je dois m'occuper de ça.

J'indiquai le tas de corps encore tiède. Je n'ai pas fait de "nettoyage" depuis un moment, mais ce genre de chose, c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas. D'ailleurs, je repère déjà une benne à ordure pas trop pleine dans la ruelle toute proche. Sans les corps, ni la police, ni les gangs ne peuvent accuser qui que ce soit de quoi que ce soit.
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MessageSujet: Re: [Bar/Restaurant "Ronces Française"] Quelle soirée ! [Terminé]   [Bar/Restaurant "Ronces Française"]  Quelle soirée ! [Terminé] Icon_minitimeMer 27 Mai 2015 - 21:17
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Invité -

Ronces française

La petite égorgeait deux hommes, l'ancien homme de loi en taclait un autre tandis que le jeune français déboitait des bras et tranchait des peaux avec son couteau. Pendant ce temps-là, moi j'hésitais entre pénetrer dans l'aréne ou passer un coup de fil à des nettoyeur pour s'occuper des petits voyou qui s'envolaient dans le ciel. Il faut dire que le blondinet qui m'accompagnait n'avais pas vraiment besoin de mon aide pour se charger d'eux.

Mais, au final j'opta pour l'option de l'observation. Gardant mon arme à la main, je resta vigilent cherchant des yeux des petits voyou en manque de fer dans la tête. Au final, le probléme se régla de lui même sans qu'il n'y est besoin de mon intervention.

N'ayant plus besoin à recourir de mon arme, je le rengea sous mon T-shirt et fit quelqu'un pas lent en avant afin de mieux évaluer la situation. Cinq morts et quatres blessés, dont deux faisaient partie de notre groupe. Ou plutôt deux, qui ne souhaitaient pas ma mort.

L'un d'eux faisait une hémoragie grave. C'était la jeune femme qui avait perdu son sac dans le bar tout à l'heure. David, lui n'avait que de légeres entailles sur le visage, rien de garve, cela ne l'avais pas empêcher de prodiguer les premiers soins à l'autre blessé.

C'était un chic type on dirait, étonant pour le milieu dont il faisait partit. Il rassurait l'enfant qui était à ses côté, donnait des instructions à l'homme en costard et soignait la derniére personne. Il avait aussi le sens de l'initiative semblait-il, ça ne devait pas être le subordonné de quelqu'un, du moins pas un subordonné normal.

Puis vena le moment décisif.

- Accompagnez-les donc. Vous êtes armé, et vous pourrez les protéger en cas de problème. Je dois m'occuper de ça.

Non ! Il était hors de question de le lacher maintenant ! Je n'allais pas risquer de perdre la seul piste que j'avais à ma disposition pour sauver des gosses. Je devais faire ce qui était necessaire pour rester avec lui.

D'un mouvement furtif, je me dirigea en direction du groupe. Une fois à bonne distance, je leurs porta à chaqu'un un regard rapide sur le visage, comme par salutation. Puis, je me rapprocha de l'ex-enqueteur, pris mon arme puis pointa le Garde-main dans sa direction lui montrant que je le lui offrais.

- Prend-le ! Juste au cas ou.

Après quoi je regarda dans la direction du français pour lui dire.

- Je ne vais quand même pas te laisser t'occuper de cette merde tout seul, c'est un peu de ma faute si on en est arrivé là, alors je vais prendre mes responsabilités et t'aider.
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MessageSujet: Re: [Bar/Restaurant "Ronces Française"] Quelle soirée ! [Terminé]   [Bar/Restaurant "Ronces Française"]  Quelle soirée ! [Terminé] Icon_minitimeJeu 28 Mai 2015 - 0:08
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Russel Blake
Russel Blake - N-Elu
Après son tacle, Russel ne put que regarder avec impuissance la plus âgée des deux filles recevoir un coup violent sur la tête. Elle s'était pourtant bien défendue. En revanche ce qui suivit laissa Russel plus que perplexe. En soi, la situation évoluait positivement pour le groupe. Néanmoins, la plus jeune des deux filles tuaient sans aucune pitié les voyous. Même si c'était pour protéger son amie, la façon dont elle tuait était cruelle, sans aucune pitié, quelque chose qu'on a du mal à imaginer venant d'une enfant si jeune. Et ses mouvements étaient inhumains. Le détective se sentait confus en voyant cette scène, se demandant s'il n'était pas en plein rêve. Et comme pour confirmer voici que l'un des deux hommes qui étaient venu les aider, tua également des personnes. Il n'avait rarement vu d'acte aussi franc. Tuer apparaissait si simple et si normal lorsqu'on voyait ces gens qu'on pourrait croire que l'opinion de Russel sur le sujet était mauvaise.

*Est-ce moi qui suit anormal !?*

Il avala sa salive, se sentant concrètement choquée. Ôter la vie de quelqu'un leur paraissait normal. Il ne semblait pas mesurer l'importance d'une vie dans leurs gestes. Il décida de laisser de côté cette sensation de mal-aise qu'il l'habitait. Pour le moment, il devait venir en aide à la jeune femme qui s'était fait frapper la tête. Son cas était sans aucun doute sérieux. L'emmener à l'hôpital le plus proche était une priorité. C'est d'ailleurs ce que pensa l'homme quelque peu égratigné par son combat meurtrier en lui demandant de s'occuper de la jeune femme très poliment. Pour Russel cela allait sans dire. Il se dirigea vers la femme dont il ignorait encore le nom. C'est alors que le jeune homme aux cheveux argentés et aux manières peu respectueuses apparut devant lui pour lui tendre une arme à feu. C'est vrai que dans ce quartier, une arme à feu est utile, il l'avait vu de lui-même après tout. Néanmoins, sa conviction ne s'était pas encore ébranlé, il refusa d'un geste de la main. Montrant alors son revolver dans son étui à l'intérieur de son manteau. Il ne daigna pas dire qu'il était déchargé, mais cela suffirait amplement à convaincre le jeune homme en face de lui qu'il était déjà armé.

Il redirigea son action vers la jeune femme qu'il prit finalement dans ses bras. Elle semblait à moitié consciente, probablement incapable de bouger par elle-même. Russel se demandait même s'il était sage de la bouger après ce coup dans la tête. Cependant, il n'y avait pas de temps à perdre. Il sentit tout le poids de celle-ci dans ses bras. Le poids d'une vie, quelque chose que deux personnes dans ces lieux semblaient ignorer, non trois... Même ces voyous avaient une vie, une famille, des gens qu'ils aimaient et qui les aimaient. Était il vraiment nécessaire de les tuer ? Le plus triste dans tout ça, c'était qu'une jeune fille presque enfant aux yeux de Russel avait participé à ce massacre et ne semblait absolument pas choquée parce qu'elle venait de commettre. Cette situation n'avait rien de normal. Le sens commun n'était pas présent ici. Quelque chose n'allait définitivement pas.


*Ce n'est pas moi qui suit anormal. Tuer quelqu'un aussi facilement ne peut pas être considéré comme normal. Quand bien même si cette personne est mauvaise.*

Accompagnée de la jeune fille, soucieuse de son amie semi-inconsciente, le groupe de trois se dirigèrent vers l'endroit que leur sauveur avait indiqué. Ils n'eurent en effet pas de mal à trouver un taxi. Direction l'hôpital le plus proche.

[Je termine mon rp dans ce topic. Suite dans la clinique sud pour Norella, Origan et Russel. C'est bien ça ? xD]
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MessageSujet: Re: [Bar/Restaurant "Ronces Française"] Quelle soirée ! [Terminé]   [Bar/Restaurant "Ronces Française"]  Quelle soirée ! [Terminé] Icon_minitimeJeu 28 Mai 2015 - 14:03
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Invité -
J'inclinai la tête en remerciement et en salutation au mouchard. Je saluai d'un geste de la main la jeune Origan. Finalement, la petite fille innocente que j'avais accueillie au Contre Goliath s'avérait à mes yeux une hitwoman de l'un des clans du Quartier sud. Alors que les trois personnes disparaissaient, je regrettai de ne pas avoir récupéré ma veste. Mais la jeune "Norella" comme l'avait appelée Origan, dans son état, devait en avoir plus besoin que moi. Elle contenait mon porte carte de visite et mon stylo de signature, rien qui ne puisse être remplacé.

*Oh, 'merde'. Mes clopes. Elles étaient aussi dedans.*

En me retournant, je fis face à la scène. Il fallait faire vite, dans une heure, les premiers fêtards sortiront de boîte. La pluie qui commençait à tomber aller m'être utile pour lessiver le sol, le coursier, beaucoup moins.

Je n'ai pas besoin de vous pour m'occuper de ça, et je n'ai pas confiance en vous. Si vous voulez prendre vos responsabilités, laissez-moi m'occuper de cela, et disparaissez avant que je décide de vous mettre dans le tas. Vous feriez mieux de repartir voir votre boss, si vous le considérez comme tel, histoire de lui rapporter ce que vous a dit Antoine. Il risquerait de vous faire subir le même sort que ce "Raph" dont vous parlait cet homme.

En prononçant ces mots, je me baissai vers le cadavre de Greg. En récupérant l'arme qu'il tenait encore, je soulevai le corps et le portai sur mes épaules, jusque dans la benne. Sur mes gardes, je laissai la sécurité de mon holster ouverte. Le cuir sombre de l'étui était maintenant clairement visible sur ma chemise beige qui se chargeait d'eau de pluie. Je pestai en pensant que le coursier finirait bien par voir mes tatouages, si je ne me pressai pas. Sans m'approcher trop près du coursier, je le gardai toujours dans mon champ de vision alors que j'entassai les morceaux du vaurien sur les sacs de déchets.

Dans la rue même, aucun entrepôt n'appartenait à mon clan, mais en contournant l'un des bâtiments, une cour couverte libre d'accès sera l'endroit idéal pour s'occuper des corps. Quand on savait chercher, on trouvait facilement de quoi brûler des vêtements, trancher des membres ou réduire et enterrer des corps. Un placard d'entretien, avec des produits et ses ustensiles parfois étranges, devenait une véritable boîte à outils.

La flaque de sang commençait peu à peu à disparaître, diluée par la pluie et s'infiltrant dans les caniveaux. Le sol redevenait aussi crasseux qu'à mon arrivée, juste plus boueux.

Je m'apprêtai à ramasser un second cadavre. Mais le coursier était toujours là. Ma main gauche se glissa naturellement autour de mon arme, prête à la dégainer, pour l'instant juste en menace.

Qu'attendez-vous? Partez.
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MessageSujet: Re: [Bar/Restaurant "Ronces Française"] Quelle soirée ! [Terminé]   [Bar/Restaurant "Ronces Française"]  Quelle soirée ! [Terminé] Icon_minitimeJeu 28 Mai 2015 - 22:26
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Invité -

Ronces française

L'ex-enquêteur était partit, emmenant avec lui les deux autres filles pour voir un docteur. Seulement, mon armes était toujours entre mes mains, il l'avait refusé, car semblerai-t'il, il avait la sienne sur lui, je n'en attendais pas moins de la part d'un ancien flic. Maintenant, il n'y avait plus que deux personnes sur les lieux. Deux qui étaient conscientes plus sept autres qui étaient dans les vapes.

Je rengea mon arme sous mon t-shirt puis posa mes yeux sur le jeune français qui scrutait la ruelle du regard avant de me rendre la pareil et de m'adresser la parole.

- Je n'ai pas besoin de vous pour m'occuper de ça, et je n'ai pas confiance en vous. Si vous voulez prendre vos responsabilités, laissez-moi m'occuper de cela, et disparaissez avant que je décide de vous mettre dans le tas. Vous feriez mieux de repartir voir votre boss, si vous le considérez comme tel, histoire de lui rapporter ce que vous a dit Antoine. Il risquerait de vous faire subir le même sort que ce "Raph" dont vous parlait cet homme.

Après quoi il m'ignora pour emporter le cadavre de Greg vers la poubelle d'à côté. Il devait vouloir s'en servir comme cachette temporaire avant d'avoir un meilleurs plan d'action à sa disposition. Ca n'allais pas être facile à faire tout seul et pourtant il voulait que je parte. Je n'ai aucune idée de se qui se trame dans sa tête pour qu'il me demande cela, mais maintenant j'ai deux raisons pour lui coller au train. De un Baptiste, et de deux on étaient complice dans ce crime.

- Tu ne pourra pas t'en occuper tout seul et puis ce n'est pas un travail pour quelqu'un comme toi. Je connais une personne qui peux s'en charger pour nous en toute discretion, ne t'inquiéte pas il a déjà fait ces preuves. Et pour finir, tu sais bien que je ne peux pas partir d'ici maintenant, on à tout les deux du sang sur les mains et il y a des témoins qui courent dans la nature, dont un est liée aux flics. Je ne sais pas si tu as tes raisons pour avoir confiance en eux mais, moi non.

Je sortis mon téléphone portable de la poche de ma chemise et entra le numéro de mon contacte. Ce n'était que la seconde fois que j'appelais ce numéro là mais, je l'avais déjà apris par coeur. C'était comme le numéro de la police, des chiffres qu'il fallait toujours avoir à porté de main juste au cas ou il y ai une urgence, comme il était le cas en ce moment même.

L'appelle passa, j'entendis une voix raisonner dans mes oreilles.

- Que dit un poissonnier à un autre poissonnier ?

- Ça pue le poisson.

Lui rétorquais-je. C'était un mot de passe qu'il fallait lui donner afin de bénificier de ces services. Un mot de passe que j'avais obtenu grace à ma relation avec Glen. C'était également ce dernier qui m'avait fait connaitre le nettoyeur.

- Corbac, j'ai besoin de tes services, sept maccabés, à côté des Ronces françaises dans le quartier Sud.

- Ok, j'y serais dans dix minutes.

Il raccroche.


Dernière édition par Mike Law le Ven 29 Mai 2015 - 0:43, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [Bar/Restaurant "Ronces Française"] Quelle soirée ! [Terminé]   [Bar/Restaurant "Ronces Française"]  Quelle soirée ! [Terminé] Icon_minitimeJeu 28 Mai 2015 - 23:21
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Invité -
Je le regardai, presque sidéré. Mais c'est quoi ce type? Il arrive en trombe dans un bar bondé de mafieux pour une récolte qu'il échoue lamentablement devant tout le monde, blesse gravement un type simplement parce que celui-ci le menace d'un couteau, et il panique à l'idée d'avoir du sang sur les mains? Encore un qui n'est pas né dans le milieu. Il n'a même pas tué le Greg. Pourtant, il connait un nettoyeur.

Quelqu'un comme moi? Il me prenait pour qui, au juste? Tout gars qui est depuis un moment d'un clan apprend à se débarrasser d'un corps. Certes, j'en aurais pour la nuit avec ces sept là, mais j'ai largement dépassé les limites que m'imposait le groupe, ce soir, et il ne valait mieux pas que M. Klee ou Will, mon gardien, l'apprennent. Une nuit blanche de travail, ça n'était pas la mer à boire à côté d'un "blâme" du Boss.

Pour les témoins, je m'en faisais peu. Origan vivait au Quartier Sud, la jeune Norella a perdu conscience avant le massacre, quant au mouchard... Et bien soit il s'agissait d'un flic véreux, et qui avait donc tout intérêt à se taire, soit c'était un type clean, qui nous en devait une et qui, au pire, s'il parlait, ne pourrait rien prouver si les corps ont disparu. La police a tant l'habitude des règlements de compte et des disparitions étranges qu'elle ne sait pas vraiment qui accuser de quoi.

Je sortis de ma pensée en sentant le gout du sang envahir ma bouche. C'est vrai, je suis entaillé à la joue. Je me contente de passer le dos de ma main sur la plaie pour en détourner l'écoulement de mes lèvres. Mais la pluie qui s'abattait toujours plus fort répandait sur mon visage la moindre goutte de sang qui s'échappait de ma joue. Ma chemise était bonne à jeter.

J'entends le nom de Corbac. Décidément, toute la clique de Glen allait se ramener. Je ne devais pas rester ici.

En regardant un peu le corps du chef de bande, je vois son symbole d'appartenance à la YACS, la mafia serbe. Heureusement peu puissante en ville.

Puisque vous souhaitez tant vous en occuper, je ne vois pas ce qui me retient ici. J'aimerai m'assurer que le travail soit bien fait, mais je ne tiens pas à en devoir une à Corbac, et encore moins à Glen. Je vous rembourserai le "nettoyage". Quel est votre nom?
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MessageSujet: Re: [Bar/Restaurant "Ronces Française"] Quelle soirée ! [Terminé]   [Bar/Restaurant "Ronces Française"]  Quelle soirée ! [Terminé] Icon_minitimeVen 29 Mai 2015 - 0:28
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Invité -

Ronces française

La pluie commencait à me taper sur les nerfs, déjà que je n'étais pas dans mon élements entre les cadavres et un tueur en série et si on plus je devais supporter mes vêtements qui commencait à se mouiller, je sentais que viendrais à moment ou mon sang froid viendrais à m'abandonner ou que ma tête allait exploser d'irritation.

Mais, pour le moment je devais le supporter, c'était ma spécialité de faire comme si tous était normal, même si en ce moment précis je n'avais qu'une seul envie. Dégager de là et en vitesse. D'ailleurs, pourquoi je suis là moi ? Je devais juste récupérer l'argent de Glen et rentrer chez moi. Pourquoi je dois me coller à un type sur lequel je connais rien d'autre que le nom et sa capacité à tuer des gens froidement ? Il faut dire que j'en est fait du chemin depuis le moment je me suis lever de mon lit ce matin.

- Mon nom est Mike, et tant qu'on y est prend ça. Ca devrait changer un peu l'image que tu as de moi.

Dit-je tout en lui tendant ma carte visite que je venais de sortir de la poche arrière de mon pantalon. Il y avait écrit dedans mon nom, mon prénom, mon adresse, mon numéro de téléphone ainsi que la nature de mon métier.

Je n'avais aucune idée de la raison pour laquelle je la lui donnais. J'était un détective privé et lui était dieu-seul-sait-quoi qui était capable de faire des cadavres et de s'en débarasser tout seul sans faire le moindre froncement de sourcil. Mais, je n'en avait plus rien à faire. J'avais froid, j'avais faim et je n'avais qu'une seul envie, en finir rapidement et rentrer à la maison. Mais, ce n'est pas pour autant que je pouvais négliger mes affaires ici.

Rien que la pensé de devoir rester là, a attendre le corbac me fatiguait.

- Ne t'inquiéte pas, je ne suis pas flic. Mais, ça, tu a dû déjà t'en rendre compte. Maintenant, à ton tour de te présenter je connais déjà ton nom, David, mais je ne sais pas qui tu est vraiment. Puis-je te faire confiance ?

Dit-je sur un ton las. J'étais vraiment, vraiment fatigué. Et ce nettoyeur à deux balles commencait à se faire attendre. Je vais lui en passer deux mots, moi, quand il arrivera.
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MessageSujet: Re: [Bar/Restaurant "Ronces Française"] Quelle soirée ! [Terminé]   [Bar/Restaurant "Ronces Française"]  Quelle soirée ! [Terminé] Icon_minitimeVen 29 Mai 2015 - 0:47
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Invité -
Détective privé? Tu m'étonnes qu'il tremble devant un mort. Je rangeai sa carte dans ma poche et essuyai encore une fois le sang qui teintait ma bouche. Au moins, la tache rouge qui grandissait sur ma chemise cachait le tatouage sur mon torse. J'espérai que les lanières de mon holster fassent de même dans mon dos.  

David Desanges, je tiens le Contre Goliath, la boutique d'armes à quelques embranchements plus à l'ouest. J'apprécierais autant que vous que cette histoire reste secrète. Pour ce qui est de me faire confiance, personnellement je ne vous accorde aucun crédit, mais je paie mes dettes. Je vous laisse pour ce soir, mais je vous attendrai dans deux jours au "Last Drink", vers onze heures du soir. C'est un lieu neutre et peu fréquenté, nous pourrons régler les comptes. Financièrement, j'entends.

Je ramenai mes cheveux en arrière, ôtant mes lunettes couvertes de gouttelettes pour les essuyer inutilement. Ma chemise était détrempée et par capillarité, le sang la rendait rose foncé.

Si cela vous convient, je me retire. A dans deux jours.

Je repartai vers la rue en remettant la sécurité de mon arme et en la rangeant dans son étui.
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MessageSujet: Re: [Bar/Restaurant "Ronces Française"] Quelle soirée ! [Terminé]   [Bar/Restaurant "Ronces Française"]  Quelle soirée ! [Terminé] Icon_minitimeVen 29 Mai 2015 - 14:33
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Invité -

Ronces française

Un marchand d'arme... Je n'aurais pas parié là-dessus. Il était vrais que les vendeurs d'armes n'étaient pas les gens les plus hônnetes qui soit, mais ils n'étaient pas non plus les mieux entrainés. Un type qui vend des armes, ca peux avoir des connaissances basique sur le combat raproché, ça peux être spécialisé dans l'utilisation des armes à feu. Mais, ca ne peux pas buter trois types en moins de quinze secondes. Il cachait encore quelque chose et j'allais le découvir qu'il le souhaite ou non.

Mes informateurs allaient se faire un plaisir à me donner la moindre petite détail le concernant durant les deux jours avenir. Je me devais de bien me préparer pour le rendez-vous qu'il avait fixé.

D'ailleur pourquoi l'avait-il fait ? Etait-ce par honneur ? Par fierté ? Ou bien avait-il besoin de moi pour autre chose ? Je ne devais pas non plus écarter la possibilité d'un piege ou d'un faux rendez. Peux être aller t'il tout simplement disparaitre d'ici deux jours ou bien allait-il faire appel à ces poto pour faire disparaitre une menace potentiel. Non, la derniére possibilté n'est pas trés plausible. Il aurait trés bien pu le faire il y a quelque instants, il en était capable d'ailleurs. Ce qui fait qu'il ne restait plus beaucoup d'options, soit il allait venir me retrouver pour ses propres raisons, ce qui m'arrangerais, soit il allait disparaitre dans les jours qui suivent, je me devais de faire en sorte que ça n'arrive pas.

Je resortis mon téléphone de la poche de ma chemise afin de passer un autre coup de fil. Gardant l'appareil contre mon oreille, je remarque une camionette grise s'approcher de moi, puis un homme en costard noir en sortir.

C'était la personne connu sous le nom de code : Corbac.

- Mike, elle sont ou tes petites amis ?

- Dans la poubelle, la bas.

Lui répondis-je tout en pointant du doigt une benne à ordure à proximité avec ma main libre.

Sans poser d'autres questions, il remonta dans sa camionette afin de la raprocher de son objectif et se mis à charger les cadavres dedans.

Mon appelle téléphonique passa finalement.

- Aiden, c'est Mike. J'ai du boulot pour toi.

- Mike ! De quoi as-tu besoin, mon ami ?

- David Desanges, il tient le contre-Goliath, je veux que tu garde un oeil sur lui et que tu me rapporte chaque petit détail le concernant, je veux tout savoir ! Je peux compter sur toi ?

- Bien sûr, tant que tu y met le prix.

- Bien, j'attendrais de ton rapport d'ici deux jours.

Puis je raccrocha. Je tourna des yeux vers la camionnette et vis que le maître des céremonies était toujours à son travail. Bien ! Je n'ai plus aucune raison de rester ici, direction la maison !

- Corbac, je verserais ton payement dans ton compte bancaire demain, j'y vais maintenant.

- Passe une bonne soiré, Mike.

Je me retourna, laissant derriére moi l'impasse morbide et fit marche en direction de la grande rue. Je souffla de soulagement et ranga mon téléphone à sa place. C'était enfin terminé. Bilan de la journé :

- Baptiste n'a toujours rien payé.
- Les employés de Ronces française connaissent mon visage.
- J'ai buté un homme et il y a des témoins dans la nature. (Dont je devrais m'occuper plus tard)
- J'ai un rendez-vous galant avec un marchand d'arme.

Drôle de soiré, il faut dire. Pour ce qui est du rancard avec David, je m'en fichais royalement de son argent, mais j'avais besoin de lui pour en finir avec cette foutu mission alors, j'allais devoir y aller à ce rendez-vous.
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