Il eut un léger rire suite à sa phrase un peu ridicule, elle exagérait les choses tout de même ! Ce n'était pas la peine d'aller si loin.

« Très bien ! Mais tu n'as pas besoin d'avoir mon autorisation pour aller aux toilettes quand même hein ! »

by Lenka Utsugi

Riant légèrement et exagérant la situation je lui demandais d'une voix timide :

"-tu es sur que tu ne me puniras pas hein, parce que moi je veux pas finir au coin."

by Lenka Utsugi

Elle le taquinait et il répondait de plus belle, c'était un jeu assez amusant pour lui et distrayant, il adorait ce lien qu'il possédait avec elle c'était incomparable à aucun autre lien qu'il avait tissé dans sa vie.

« Dans ce cas faudra me satisfaire je serai exigeant, petite princesse. »

by Lenka Utsugi

J'avais toujours été surprise par notre complicité et encore aujourd'hui c'était le cas. Il était la seule personne avec qui je m'entendais aussi bien qui était encore vivant à ce jour. Il nous suffisait de discuter pour créer un petit jeu sans s'en rendre compte.

"-Quand tu auras goûter mes crêpes tu le seras"

Je fis une légère pause, ne sachant pas si je devais le reprendre sur le mot princesse. Depuis la mort de mes parents j'avais du mal avec ce surnom qu'ils me donnaient autrefois. Je me contentais de dire d'une voix teintée de tristesse

"-Je ne suis pas une vrai princesse"

by Lenka Utsugi

Ils étaient toujours très complice. C'était comme ça, leur lien était très fort, depuis très longtemps. Depuis une certaine complicité et confiance entre eux s'était créé, une chose que peu de personnes comprenaient ou envisageaient.

« Tu es ma princesse. »

by Lenka Utsugi

Il n'y avait que lui que j'autorisait à m'appeler princesse à cause de notre lien indestructible que nous avions créé

"-Et dans ce cas tu es mon prince trop charmant"

by Lenka Utsugi

Elle avait répondu de manière réciproque et cela plaisait beaucoup à Lenka, il fallait dire que leur lien était si naturel et si fort même après ces mois passés loin l'un de l'autre, il aurait toujours voulu qu'elle soit là, mais heureusement ils s'étaient retrouvés et il en était bien content.

« Moi un prince ? Hm. »

by Lenka Utsugi

Mes réponses me venaient naturellement, je n'avais aucune hésitation lorsque je parlais avec lui. J'avais juste envie de le voir en face de moi pour voir ses réactions.

"-Oui un prince. Tu m'as sauvée de mon monde rempli de tristesse et tu m'as délivré d'un sortilège en m'embrassant comme dans blanche neige"

Une petite pause d'une seconde s'écoula alors que j'ajoutais en riant :

"-C'est à peu près ça notre histoire non ?"

by Lenka Utsugi

Elle commença à parler d'une histoire pour enfants: blanche neige. Tout en y faisant un rapprochement à sa propre vie. Elle n'avait pas complètement tort, mais cela le mettait mal à l'aise d'être catégorisé comme un héro de bas étage.

« Non c'est totalement différent, je suis plus l'anti-héros qu'un véritable héros moi. Peut-être même que j'excellerai mieux dans le méchant dont la princesse est éperdument amoureuse bien que sachant ses méfaits. Ce serait plus réaliste. »

by Lenka Utsugi

Je l'écoutais et tentais d'imaginer ce à quoi il pouvait faire référence. Mais j'avais un peu de mal avec la notion de héro et de anti-héro. J'avais peur de dire n'importe quoi et me contentais de dire :

"-héro, antihéro ou méchant je m'en moque tu es as moi."

by Lenka Utsugi

Il se mit à déclencher un petit fou rire alors qu'elle disait ça, il eut du mal à se calmer, prenant une trentaine de secondes à rire. C'était tellement mignon, comme si elle ignorait le fait qu'il était un nephil, qu'il tuait de gens et ce genre de choses. Peut-être qu'elle ne le réalisait ni ne le comprenait ni ne le savait mais, c'était adorable de sa part de réagir de cette manière.

« Merci. C'est gentil. Tu es à moi aussi. »

by Lenka Utsugi

Je me laissais portée par mes émotions et mes envies, oubliant la raison et le fait qu'il soit nephil. Il avait raison je lui appartenais, je n'arrivais pas à vivre loin de lui très longtemps de toute façon. Ce genre de phrase, ce n'était pas la première fois qu'on se le disait, et ça avait un coté rassurant pour moi.

"-rien qu'à toi oui. Il va bientôt falloir qu'on raccroche, il faudrait que je me prépare pour venir faire les crêpes."

by Lenka Utsugi

Il écoutait ses paroles, elle lui manquait franchement, même l'entendre semblait l'impatienter lui-même.

« Oui, c'est vrai. Que vas-tu mettre ? »

by Lenka Utsugi

Je réfléchissais à ce que j'avais dans mon armoire c'est à dire pas grand chose. Je voulais être mignonne et bien habillée mais pas trop non plus.

"-J'hésite entre une robe dos nue, et un ensemble short et haut léger pas mal décolleté. Tu veux que je mette quelle tenue ?"

by Lenka Utsugi

Il réfléchissait, soit il allait soft, en disant la robe et dans ce cas elle ne saurait pas ce qu'il pouvait attendre de la nuit, soit il préconisait le pire. Non il valait mieux la meilleure solution.

« La robe sera très bien si tu veux, sauf si tu trouves que ça fait trop cérémonie pour un appartement dans ce cas je te fais confiance sur ta tenue. »

by Lenka Utsugi

J'étais contente qu'il m'ait dit dit mettre la rube. Ce que je lui avait caché c'est qu'en réalité, c'était une robe bustier qui mettait bien en valeur ma poitrine. J'avais envie de continuer à le séduire.

"-Et toi tu vas mettre quoi ? Un costume cravate ?"

by Lenka Utsugi

Il pensait qu'elle allait venir sans trop de chichis, maintenant il fallait savoir ce qui allait suivre. Elle lui demanda ce qu'il allait mettre, c'est vrai qu'il n'y avait pas pensé.

« Débardeur et voilà. »

by Lenka Utsugi

Je ne savais pas comment allait se passer la soirée mais j'imaginais qu'il n'allait pas faire beaucoup de shishi avec sa tenue. D'une voix moqueuse je lui demandais :

"-Seulement un débardeur, pas de vêtement en bas ?"

by Lenka Utsugi

Il eut un petit rire à la réflexion de Jil', bien sûr qu'il allait porter un pantalon noir, comme à son habitude en vérité, juste pas ses bottes de combats, elles étaient inutiles dans son appart' après tout.

« Si un pantalon bien sûr. Et un caleçon en dessous si tu tiens à savoir. Avant une autre de tes blagues. »

by Lenka Utsugi

Je riais, sachant très bien que son pantalon serait noir comme tous les pantalons qu'il devait avoir en sa possession. Je pris une voix triste et fit semblant de pleurer :

"-Je n'ai plus de blague maintenant je ne sais plus quoi dire"

by Lenka Utsugi

Il l'écouta annoncer qu'elle n'avait plus rien à dire.

« Je vois, de toute façon, tu n'es pas doué avec tes blagues! »

by Lenka Utsugi

Je fus surprise de sa réponse. Bon il avait raison j'étais vraiment nulle pour faire des blagues la preuves :

"-Tu sais comment on appelle on boomerang qui ne revient pas ? "

J'étais sure qu'il n'allait pas trouver ni même aimer ma balgue lais trop tard elle était dite.

by Lenka Utsugi

Il s'inquiétait de plus en plus, elle commençait à être en rupture de stock de blagues intéressantes... il fallait dire qu'elle avait toujours des blagues merdiques ou sans queue ni tête, il était mal barré quand elle se lançait sur ça.

« Euh, non ? »

by Lenka Utsugi

J'imaginais sa tête dépitée par mes blagues et fière de moi lui donnait la réponse

"-Bah c'est un simple bout de bois"

Et voilà je l'avais dit cette blague de merde.

by Lenka Utsugi

Il garda un instant le silence, cherchant à poser une réflexion sur la blague de Jiludia. Il fit une légère introspection de lui-même et décidément, il ne trouvait pas ça drôle. Il laissa seulement un petit blanc d'une dizaine de secondes.

« Toujours un don pour les blagues avec des chutes étranges, n'est-ce pas ? Mais cela doit faire partie de ton charme aussi... je pense. » fi-il, circonspect.

by Lenka Utsugi

Il avait l'air d'avoir toujours la même réflexion face à mes blagues qui n'étaient pas les plus drole du monde.

"-Cette blague je l'ai lu dans un carambar."

Cela devait justifier la qualité de ma blague.

by Lenka Utsugi

Il écoutait l'explication et eut beaucoup de mal à comprendre, mais finalement, il comprenait pourquoi c'était nul, cela venait d'un paquet de bonbons, pas très étonnant dans ce cas.

« Carambar hein ? Toi t'es une blague aussi des fois quand tu m'en sors des comme ça, c'est plutôt toi la blague, qui me fait rire. Haha... » il commença à avoir un fou rire.

by Lenka Utsugi

Je fus surprise de l'entendre prendre un fou rire ce qui était tellement rare. J'étais heureuse de l'entendre et son rire était communicatif.

"-Tu ne m'as jamais vu faire des crêpes, je mets de la pâte partout. Une vrai blague tellement c'est incroyable"

by Lenka Utsugi

Il riait mais s'arrêta au bout de quelques instants, il ne riait jamais longtemps mais au moins, c'était grâce à Jil' qu'il avait bien ri.

« Oh, ça je te crois, je vais bien voir ça ce soir ! N'est-ce pas ? Mais rassures-toi, je serai le super-héros à sauver notre diner. »

by Lenka Utsugi

J'étais presque triste que son rire s'arrête, il était si agréable à écouter. Il était mon héro.

"-Tu remettrais la pâte dans le plat"

L'heure tournait, il restait moins d'une heure avant notre rendez vous.

"-Il va falloir qu'on raccroche"

by Lenka Utsugi

Alors elle tentait une nouvelle blague, plus nulle cette fois-ci ? Il ne comprenait pas mais tant pis. Puis finalement, il entendit la phrase fatidique qui indiquait qu'il allait devoir raccrocher, bien sûr ça l'embêtait un peu mais d'un côté, d'ici une heure, il la retrouverait.

« Oui je sais, en tout cas ça m'a fait plaisir. »

by Lenka Utsugi

Je ne voulais pas raccrocher mais je n'avais pas le choix il fallait que je me prépare pour aller chez lui.

"-C'était un plaisir pour moi aussi, très agréable. A tout à l'heure."

Je raccrochais à contre coeur, m'affalant sur le canapé. Suite à cela, je parti prendre une douche, puis enfilait ma robe bustier dos nu mettant en valeur ma poitrine. Un peu de maquillage et me voila prête pour le rejointe ayant un peu peur de ce qui m'attendait chez lui. Je lui envoyais un texto pour connaître l'adresse et quittais ma modeste demeure.

by Lenka Utsugi

Il fallait raccrocher, il allait devoir de toute façon se préparer lui aussi pour son arrivée, il n'aurait pas grand chose à faire de toute façon l'appartement était propre, mais autant se changer et vérifier la quantité pour la nourriture et ce genre de petites choses.

« A toute à l'heure ma belle. » dit-il en raccrochant à son tour son téléphone.

Il alla enfiler son pantalon noir et ajuster un débardeur de type marcel en guise de haut. Il alla ranger le peu de choses qui trainait avant de ne plus qu'attendre qu'elle arrivait. Il envoya un texto avec son adresse pour ne pas qu'elle se perde, il n'avait plus qu'à patienter.

by Lenka Utsugi

J'avais traversée la ville d'un pas rapide, heureuse de me rendre là où vivait Lenka. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre mais d'après ses revenus et le quartier dans lequel il vivait je savais que j'allais me retrouver dans quelques choses très différents de mon taudis du quartier sud. Je toquais à la porte de sa maison, attendant en sautillant que la porte s'ouvre. Une fois celle-ci ouverte, j'entrais dans l'appartement lâchant un souriant :

"-Rebonjour"

Je m'approchais de lui pour lui faire la bise et ainsi le saluer puis m'écartant d'un pas en arrière, je tournais sur moi même lui demandant :

"-Alors elle est jolie ma robe ?"

Sa tenue à lui était des plus classique, ce qui était normal ce n'était pas un dîner romantique ou un rendez vous, il s'agissait juste d'un repas entre ami. Mais sa tenue le rendait toujours aussi attirant.

by Lenka Utsugi

Il l'attendait avec impatience, il fallait dire qu'ils en avaient parlé toute la journée et avait laissé de multiples jours les séparer pour mieux se retrouver. C'était leurs visions des choses, personne d'autre ne pouvait probablement comprendre pourquoi ils faisaient ça. Personne ne devait savoir, ils étaient de deux clans ennemis de toute façon. Il n'y avait pas de raison particulière, la guerre continuerait, sans eux, pour cette nuit. Lenka n'aurait pu se résoudre à blesser Jiludia, pas elle, c'était la seule personne qu'il ne pouvait combattre, ce n'était pas une question de pouvoir vaincre, il était plus expérimenté, mais c'était question qu'il ne pouvait se résoudre à faire du mal à cette femme... Cette femme qui partageait sa vie, qui comptait tant à ses yeux et qui aujourd'hui, portait son propre enfant, un garçon, une fille ? Il ne savait pas.

Il saurait peut-être un jour, mais cette nuit, il ne voulait pas penser à cette guerre, aux clans, au combat. Il voulait juste penser à un autre type de combat: celui de l'amour, un amour qui serait peut-être temporisé.. finalement, cela toqua à la porte. Il se leva, ajustant son débardeur, pieds nus, un pantalon noir aux jambes, il était légèrement ample, assez pour qu'on ne voit pas ses muscles sur-entraînés. Il ouvrit la porte. Il était habillé simplement et remarqua la robe qu'elle avait mise, un bustier qui mettait en valeur sa poitrine - conséquente, mais pas trop. Elle était comme un ange et lui, un diable. Deux êtres qui n'auraient jamais dû se rencontrer ni s'attirer et pourtant.

« Yo. » fit-il simplement avant de la laisser entrer.

Alors qu'elle avait demandé pour sa robe, il avait opiné simplement d'un hochement de tête. Il ferma la porte derrière lui, ils étaient seuls, dans un appartement qui devait faire à peu près 90m². La pièce principale était bordée d'un canapé en cuir souple, très moelleux et agréable. Il n'y avait pas de télévision dans l'appartement, juste des haut-parleurs, avec des enceintes pour les basses et de quoi insérer différent types de musiques. Lenka fit un clap des mains, commença une musique qui fut assez douce, sans être trop romantique. Une simple musique de fond, sans trop de violons, qui offrait une atmosphère calme et détendue. C'était une musique typique de chine, rappelant sans hésiter les différents bruitages et musiques de la région.

« Et tu es belle. » fit-il en se mettant sur le canapé.

Il jeta un oeil à l'heure. Elle était un peu en avance.

by Lenka Utsugi

Il me salua et me complimenta sur ma tenue avant de s'asseoir sur le canapé. Moi je restais debout à observer le lieu dans lequel je me trouvais, il était simple, pas trop décoré mais avait de la classe comme avec le canapé en cuire. J'avais attendu depuis le début de notre conversation téléphonique le moment de retrouver le père de mon enfant. Mais maintenant que j'étais là, je ne savais pas vraiment ce que je devais faire : suivre ma raison ou mes sentiments.

J'avais une folle envie de le rejoindre sur le canapé pour qu'il me prenne dans ses bras. Mais nous appartenions chacun à un clan ennemis, je ne voulais pas me faire de faux espoirs. Je n'avais pas peur qu'il m'attaque ou me fasse du mal, je savais que trop bien qu'il ne m'en ferais pas. Mais si on nous voyait ainsi, je ne savais pas ce qui se passerait mais en tout cas, pas quelque chose de bon.

Je détournais le regard de Lenka assis sur le canapé où j'aurais pu le rejoindre, posant mon regard sur la cuisine. D'une voix que je voulais neutre je lui indiquais :

"-Je croyais qu'on devait faire la pâte à crêpe. Tu veux que je la fasse toute seule ?"

De toute façon le temps que la pâte repose, nous aurions le temps de nous asseoir sur le canapé. En attendant, il me fallait un moment de réflexion pour choisir une raison et sentiment, et j'avais trouvé un moyen : la pâte à crêpe.

by Lenka Utsugi

Il restait là, sur le canapé, silencieux, pensant à ce qui allait advenir de leur futur, ensembles, séparés, avec cet enfant ? Il avait besoin d'y penser, de réfléchir, cette soirée avec elle, cette nuit. Cela lui permettrait de savoir où ils en étaient d'en savoir plus et d'y réfléchir, ensembles. C'était le meilleur moyen pour lui d'en avoir le coeur net plutôt que penser chacun de son côté, il trouvait honnête et loyal de lui laisser le droit de penser avec lui. Et de tomber d'accord sur la suite des évènements.

« Tu as l'air d'avoir besoin de réfléchir, peut-être que je devrais te laisser faire, puis on pourra passer plus de temps ensembles ensuite. » dit-il.

Il avait comme présenti qu'elle n'était pas à l'aise. Peut-être la découverte de sa cuisine et faire la pâte l'aiderait à se changer les idées. Il pensait que c'était peut-être le mauvais moment pour qu'ils se collent ensembles, leurs retrouvailles avaient déjà été chaleureuses, leur discours au téléphone aussi. Ils pouvaient peut-être se contenter de réfléchir, se sachant non loin l'un de l'autre. Il en avait également besoin de toute façon. Il fit un signe à Jil', comme pour lui dire "courage". Avant de s'avacher sur le canapé, couché dessus, fermant les yeux, pour réfléchir un peu plus.

by Lenka Utsugi

Je lui étais très reconnaissante de m'avoir laissé un peu de temps pour réfléchir. Je l'avais observé s'allonger sur le canapé avant d'entrer dans sa cuisine. Maintenant que nous étions plus près l'un de l'autre, je ne savais pas ce qui allait se passer. Il était prévu que je ne reste que pour le dîner, mais peut-être qu'il avait secrètement prévu plus. Je n'en savais rien.

Je découvrir la cuisine très bien équipée, ouvrant tout les placards à la recherche de tout ce dont j'aurais besoin pour faire la pâte. J'eu beaucoup de mal à tout rassembler sur la table ne trouvant pas immédiatement ce que je voulais et parfois passant devant un ingrédient sans le remarquer.

J'étais pensive alors que je mettais la farine dans le plat, en mettant tout autour du saladier. Puis j'ajoutais les ingrédients m'imaginant préparer cela avec Lenka derrière moi et le petit, debout sur une chaise qui essaie de donner un coup de main. C'était une vision très agréable mais qui fut troublée par le visage d'Hitsugaya et d'une guerre entre nos clans.
Je secouais la tête découvrant à quoi ressemblait ma pâte : pleine de grumeaux.

Je la fixais avant de m'affaler sur la chaise la plus proche, me tapant le front avec la paume d'une main me plaignant à voix haute de ma stupidité et de ma maladresse. Après une longue minute à m'insulter je repris le courage et armée d'un fouet je tentais de réparer ma bêtise, je voulais que la pâte soit parfaite et pour le moment c'était loin d'être le cas.

by Lenka Utsugi

Pendant qu'il était seul, Lenka se mit à somnoler avant de s'endormir pour faire un petit somme. Ce n'était pas à la base son intention et bien que Jiludia faisait du bruit plus loin, étrangement, sachant qu'elle était là et que c'était elle, cela ne l'éveilla pas. Le militaire se contenta de dormir, rêvassant. Il dormait paisiblement, en apparence du moins. Il revivait cette scène, cette même scène qu'il avait vécu, il y a des années. Il était là, à ce moment. Le feu ennemi, c'était le stress complet. L'irak, un monde horrible. Les talibans donnait l'assaut, Lenka et son unité était sous le feu ennemi, c'était une embuscade.

« Aller ! Trouvez-moi votre courage de merde et tirez sur ces enculés ! Tout le monde rentre au bercail ! J'ai pas de légionnaires qui tombent sous mes ordres, reçu, bande d'enfoirés ? » s'écriait le sergent Utsugi.
« Reçu sergent ! Jeff, prends la minimi ! Vas-y tire putain ! »
« Sergei ! Putain, tire ! »

Le cri des hommes continuait, alors que chacun maintenait son FAMAS, tirait, sans hésitation. Les balles fusaient, il était pratiquement impossible de savoir s'ils touchaient, ils ne faisaient que tirer à l'aveugle. Les talibans étaient sur des positions hautes, il était impossible de savoir s'ils faisaient mouches. La haine au corps, les légionnaires ne pouvaient que tirer. Une balle vint heurter l'épaule du sergent Utsugi, Lenka sentait le stress monter, il avait la peur au ventre, mais il se forçait, la peur était une arme. On l'avait entraîné pour ce genre de situation. Il se mit à saisir son arme de toutes ses forces, l'épaule douloureuse devait être oublié pour les prochaines minutes. Des légionnaires s'écriaient, d'autres tirait de rage.

Les balles ricochaient, fusaient de tout les sens, un tir de mortier vint arrêter un instant les tirs des talibans, puis d'autres tirs de mortiers arrivèrent sur l'ennemi. Les légionnaires purent traiter leurs blessures. Puis, alors que l'un d'eux se releva, une balle fusa, le légionnaire s'écroula sur le sol.

« Putain ! Sergei ! » fit Lenka.

Les tirs reprirent, puis ils s'arrêtèrent à nouveau. Lenka s'éleva, alors que les autres voulurent l'arrêter.

« Sergent ! »
« J’avais un camarade
De meilleur il n’en est pas
Dans la paix et dans la guerre
Nous allions comme deux frères
Marchant d’un même pas. » entama-t-il le chant des légionnaires.

C'était le fameux chant "J'avais un camarade", de la légion étrangère. Ses compagnons s'élevèrent et foncèrent en une unité, tous fonçant vers le bâtiment d'en face. Ils ne laisseraient pas les talibans gagner...

Lenka s'éveilla, en sursaut.

« Hnn... non ! Je... hm... un rêve. » fit-il en s'éveillant, prenant son visage dans sa main, réalisant où il se trouvait.

Il se rappelait encore de ces nuits, de ces jours, où il avait vécu la guerre, l'horreur des populations dévastés, la perte d'amis, de camarades. Mais jamais il ne s'était arrêté. Il était toujours là, à se battre. Encore aujourd'hui, il était dans une guerre. Bien différente de celle qu'il avait confronté dans le passé.

by Lenka Utsugi

Finalement, j'avais réussi à faire une pâte à crêpe sans grumeau, mais j'avais passé pas mal de temps à fouetter. Je nettoyais la table et mettais ma préparation à reposer. J'avais penser à plein de chose et mon esprit était confus. J'avais décidé de me laisser guider pendant cette soirée, quitte à en subir les conséquences plus tard.

Une fois dans le salon, je vis Len, le visage dans les mains, quelques perles de sueur sur le front. Je connaissait ce signe, il avait fait un cauchemar. Lorsque j'étais avec lui déjà il en faisait mais j'avais toujours gardé le silence, faisant comme si je n'avais rien remarquer ne faisant que demander un câlin. J'avais toujours eu peur de blesser sa fierté en lui disant que je savais qu'il faisait des cauchemars. Mais cette fois-ci, je ne voulais pas fuir devant la peur de sa réaction. M'approchant encore plus de lui et posant ma main sur sa tête je lui demandais d'une voix douce et chaleureuse :

"-Un cauchemars c'est ça ?"

Puis sans même avoir eu sa réponse, je déposais un baiser sur son front. Puis je m'asseyais à côté de lui et le prenais dans mes bras, caressant sa tête avec douceur. Je voulais qu'il me laisse voir ses faiblesses maintenant que je connaissais la vérité. Je ne voulais plus de mensonges ni de cachotteries, je voulais qu'il sache qu'il pouvais s'appuyer sur moi comme je le faisais sur lui. Je restais ainsi immobile, le tenant dans mes bras. Seule ma main bougeait, tentant de le rassurer et lui montrer qu'il était en sécurité.

Moi aussi je faisais régulièrement des cauchemars et je savais ce que c'était que de revivre un moment douloureux sans personne pour nous aider. On sait que c'est fini, que c'était juste un moment rêve, mais cette sensation de revivre un événement était tellement marquante... Je ne voulais pas qu'il endure cela seul, je voulais être près de lui.

by Lenka Utsugi

Parfois, dans ses rêves, l'odeur de poudre, de sang, de mort. Tout ça semblait encore réel, semblait être vraiment l'instant présent. Le danger, ses sens étaient toujours aussi éveillé que si c'était encore aujourd'hui, qu'il combattait. Il était dans le tumulte de la bataille, encore et encore, dans ces rêves-là, incontrôlables. Ils étaient un reflet de lui, de son passé, de qui il était vraiment.

Lorsqu'il était revenu à la réalité, il avait remarqué qu'elle était là. Une fois de plus. Elle était la seule à savoir qu'il faisait des cauchemars. Qu'il revivait ces moments de son passé. Elle ne savait pas quoi, ni pourquoi, ni ce qui le mettait en sueur ainsi. Mais cette fois, elle ne fit plus l'ignorante. Il savait qu'elle savait, pourtant, jamais elle n'en avait parlé, ni avait agi de telle manière. Il se laissa faire, un peu surpris par la situation, avant de se laisser à aller sur son épaule, l'enlaçant doucement.

« Oui, un mauvais souvenir tenace... » fit-il en murmure.

Il apprécia ces instants intimes, cet instant infime où elle avait pu voir sa garde se baisser quelques secondes. Il se retira doucement avant d'aller vers la cuisine, voir si elle avait besoin d'aide. Il remarqua que c'était prêt, qu'il n'y avait plus qu'à laisser reposer la pâte. Il revint vers le "salon" se mettant assis dos au canapé, dos à elle.

« Merci. Merci de n'avoir jamais posé de questions qui me dérangeait. De n'avoir jamais tenté de t'imiscer de force dans mon passé. J'apprécie. Tu n'es pas comme ces filles trp curieuses, tu as toujours respecté mon intimité. » dit-il, avant de se tourner, coudes sur le rebord du canapé, son visage vers Jil'.
« Tu sais, je ne te mérites pas. Pourtant, tu es resté avec un homme comme moi, tourmenté de son passé, avec une histoire mystérieuse. Et si j'avais déjà fais du mal, ou pire, commis un crime, dans mon passé ? Tu n'as jamais posé la question. » se demanda-t-il.

by Lenka Utsugi

Il répondit positivement à ma remarque. J'avais donc vu juste. Je restais immobile, le tenant dans mes bras afin de lui monter que j'étais là pour lui. Puis il se dégagea de mon étreinte. J'étais un peu déçu mais j'avais pu le voir baisser sa garde ce qui me montrait sa confiance. Il se dirigea vers la cuisine découvrant la pièce comme je l'avais trouvée plus tôt avec un peu de farine sur le sol.

Pendant ce temps, j'étais restée assise sur le canapé, perdu dans mes pensées comme toujours. Ma réflexion sur les moments de bonheur était tellement intense que je n'avais pas remarqué qu'il était revenu dans le salon avant qu'il ne s’assoit à côté de moi, provoquant un léger sursaut.

Il reprit la parole, je l'écoutais silencieusement. Découvrant ainsi que je n'étais pas comme toute les autres filles qu'il avait pu rencontré jusque là. J'étais certes curieuse, j'avais toujours voulu savoir quels étaient les rêves qu'il faisait pour être aussi marqué. Mais je ne voulais pas , je savais que s'il voulais parler de leur contenu, il le ferait de lui même, je ne pouvais pas l'obliger à le faire.

Il se retourna vers moi et automatiquement, je plongeais mon regard dans le sien. Il me fit pour la première fois une réflexion par rapport à son passé et le fait que je reste avec lui. Il me fit remarquer que je ne m'étais jamais renseigné sur son passé et qu'il était peut-être un homme qui avait fait du mal ou des choses du genre. Je restais pensive un instant. Je savais qu'il était millitaire et il devait ainsi avoir déjà dû participé à des combats et le sachant néphil j'imaginais qu'il participait à cet affrontement. De plus à nos retrouvailles il m'avait traité d'ennemis mais m'avais promis de ne pas me faire de mal, j'en déduisais ainsi que les autre seraph n'avaient pas la même chance que moi. Toute ma réflexion resta silencieuse, il n'y avait pour moi aucune raison qu'il entende ça. Je pris sa main dans la mienne alors que je lui disais :

"-Est-ce que tu m'as déjà fait du mal ou tenté de me tuer ? Non. Peut-être que tu as déjà tué d'autres personnes, mais c'est le passé. Moi ce qui m'importe, c'est le présent, le passé est terminé. On ne peut pas changer le passer, on ne peut pas modifier ses choix passés mais on peut par contre changer le présent, tenter de corriger les conséquences de notre passé. Tout ça pour dire que si tu as tué quelqu'un ou non, ce n'est pas mon problème tant que tu ne fais pas de mal à ceux que j'aime. C'est idiot comme façon de pensée, mais moi je veux simplement que tu sois heureux et que je le sois et que le bébé le soit. Le reste n'a aucune importance à mes yeux..."

Je repris mon souffle, j'avais dit tout ce qui me venait à l'esprit. Je n'avais pas vraiment mis mes idées en ordre et ce n'était peut-être pas très clair mais je voulais qu'il sache que ce n'était pas son passé qui allait me faire fuir. Je posais mon front contre le sien et d'une voix déterminée et sûre de moi je lui disais :

"-Je n'ai pas peur de toi !"

by Lenka Utsugi

Lenka n'était pas quelqu'un de facile à cerner ou à apprivoiser, il était après tout, un véritable loup. Les loups sont sauvages par nature et ne se lient que difficilement avec ceux qui ne sont pas de leur meute, encore plus vrai pour un loup qui se retrouvait solitaire. Ce dernier redevenait libre, à l'état sauvage, sans allié. Quoi de plus dangereux qu'un superprédateur, livré à lui-même, chassant des proies à son aise, avec la technique de pistage la plus avancée ? Le loup était un animal noble et féroce, au japon, le loup était une sorte de dieu vivant "Ookami" portant le signe "Kami" signifiant dieu. C'était à comprendre ce que signifiait le loup pour eux. Les chinois l'appelaient "láng" signifiant "loup". C'était aussi probablement un signe,

Il revint vite à la réalité en écoutant la charade ou plutôt, la réponse de Jiludia. La conclusion était la plus importante: elle s'en fichait qu'il était quelqu'un de mauvais ou ait fait des choses. L'important, était qu'il ne fasse aucun mal à l'enfant ni à elle. Le reste n'avait pas d'importance pour elle. Elle avait probablement déduit les bonnes choses, il s'était déjà combattu avec ceux de son clan et il continuerait, elle ne pouvait l'en empêcher. Mais elle était la seule à qui il ne ferait pas de mal. C'était vrai, comme cet enfant qu'elle portait dans son petit ventre.

Il jetait un oeil à ce dernier, d'ailleurs, y pensant. Il espérait que tout irait bien pour eux, que cela se passerait sans problèmes aucun vis à vis de ça.

La dernière phrase qu'elle lança plus haute que les autres le surpris un peu, il la fixa d'un air inattendu. C'était assez impressionnant qu'elle ne le craignait pas. Il avait toujours pensé qu'elle avait peur de lui d'une certaine façon. Que c'était aussi pour cette raison qu'elle était partie, il y a de cela plusieurs mois en arrière. Qu'aujourd'hui, il ne savait pas ce qui la retenait ici si ce n'était cet enfant en jeu. Pourtant, désormais il était sûr que ce n'était pas juste pour ça. Elle avait comme grandi, d'elle-même.

« Je vois. » fit-il en saisissant son visage dans sa main droite.

Il s'abaissa un peu, se penchant en avant. Il déposa un léger baiser avant de le prolonger. Il glissa sa langue entre les lèvres pulpeuses de Jil'. Lentement, il alla chercher sa langue, la taquinant, jouant avec. Il approfondissa le baiser, le rendant plus langoureux, plus sensuel. Il le fit durer, deux bonnes longues minutes. Lentement, il se retira, avec une caresse sur sa joue, de sa main. Il colla son front à celui de sa belle.


« Parfois, j'aime à penser qu'on pourrait éviter les histoires. Mais je ne peux pas me séparer de toi. J'y ai beaucoup pensé à ce soucis, entre nous. Et pourtant, je ne peux pas me résoudre à faire le choix de la raison. Je ne peux que suivre mes pulsions, mon instinct. Je ne veux pas te perdre une fois de plus. Je pense que le mieux est que cela ne s'ébruite pas pour le moment, jusqu'à ce qu'on trouve une quelconque solution à notre situation. » fit-il en relevant son regard rubis sur elle.

Il était sérieux, il se voyait donc avec elle. Continuer, ou plutôt, reprendre là où ils en étaient. Désormais, avec un bébé en jeu. Pourraient-ils seulement être tout deux heureux, de cette manière ? Même Lenka n'en avait aucune idée, mais il était certain que sans elle, il ne trouverait pas le point d'équilibre qu'il avait besoin, il n'aurait pas ces instants précieux, cette fondation que représentait Jiludia, pour lui.

Il ne voulait plus la perdre une fois de plus. Leurs vies étaient liées, surtout avec cet enfant en jeu. Pourtant, son coeur semblait troublé. Troublé, par cette différence, ces mois de séparations, cet enfant soudain. Pourtant, cette attirance pour elle était toujours là, ses sentiments aussi. Que pouvait-il faire d'autre qu'accepter et l'accepter elle aussi ? Il avait assez perdu, il aurait le droit à quelques temps de bonheur aussi, même si c'était lui. C'était ce qu'il se disait.

by Lenka Utsugi

Depuis que j'étais partie sans prévenir de chez lui, j'avais toujours espéré être à nouveau près de lui comme à cet instant, lui tenant ma main dans la sienne, mon coeur près du sien. A l'époque j'avais été paniquée à l'idée de devenir encore plus un poids à ces yeux, j'avais eu peur qu'il me rejette. Et, afin de ne pas avoir à subir cela, je m'étais enfuie, complètement paniquée. Maintenant que j'étais près de lui, je n'avais plus envie de revenir à la vie que j'ai eu pendant ces deux derniers mois. La solitude, les nuits où je finissais par me balader dehors, réveillée par un cauchemars, la pauvreté, la tristesse sans personne pour m'aider et me soutenir, je ne voulais plus de ça.

Il approcha son visage du mien. Aussitôt mon regard chercha le sien. Perdue dans ses yeux rubis, mon visage s'approchait du sien alors qu'il finissait de franchir la distance qui séparait nos lèvres. Je le laissais continuer à prendre l'initiative, j'avais besoin et envie de ressentir l'ampleur de ses sentiments à travers ce baiser. Je savais que je ne le laissais pas indifférent tout comme je ne l'étais pas, mais je voulais une preuve. Je laissais sa langue passer entre mes lèvres puis nos langues se cherchèrent et dansèrent. Je fermais les yeux pour profiter de l'instant, passant mon bras libre dans son dos pour l'attirer encore plus près de moi. Le baiser devenait sensuel, les battements de mon coeur se faisaient plus rapide.

Les minutes pendant lesquelles durèrent le baiser furent très agréables, je n'avais pas envie que nos lèvres se sépare. Mais il y mit fin, me faisant rouvrir les yeux alors qu'il me caressait la joue. J'étais prête à entamer un nouveau baiser mais il commença à parler. Je décidais donc de rester immobile, son front contre le mien. Son regard n'était pas dirigé vers le mien, peut-être était-il en train de profiter de la vue sur mon décolleté à moins qu'il ait son regard dans le vide ou bien sur mon ventre. En tout cas, je m'en moquait je ne voulais pas qu'il s'éloigne de moi.

Ainsi, il voulait rester avec moi, ne plus me perdre. J'étais troublée par ses paroles, j'étais tellement heureuse d'entendre ce genre de parole. Je n'aurais jamais cru que tout ça aurait pu arriver. J'étais parti et il me voyait revenir avec un être vivant dans le ventre. Il aurait pu me repousser, me demander du temps pour accepter mais il voulait être là, avec moi. Une larme de joie coula sur ma joue alors qu'un grand sourire marquait mon visage.

"-Tu ne me perdras pas, je te le promets ! Alors reste avec moi ! Je ne partirais plus je te le promets !"

Je clôturais mes exclamations en l'embrassant fougueusement. Je ne parvenais pas encore à lui dire qu'il me plaisait et exprimer clairement avec des mots les sentiments qui m'animaient mai je pouvais peut-être le faire en l'embrassant. Ma langue pénétra entre ses lèvres douce et entama un baiser passionné. Ma respiration s’accélérait au cours du baiser. J'aurais voulu la modérer, mais c'était plus fort que moi, je n'arrivais pas à la contrôler. A contre coeur, je mis fin au baiser, les joues rouges je dis timidement :

"-Désolé je me suis emportée"

Mon visage était à moins de vingt centimètres du sien et ma main toujours dans la sienne. J'avais peur de m'être laissé trop emporté par mes sentiments et ne savais pas quelle allait être sa réaction. Je n'avais pas peur de lui mais simplement peur d'être déçu par sa réaction. J'avais peur qu'il me dise que j'avais mal interprété ses paroles...

by Lenka Utsugi

Pour lui, la vie n'avait plus jamais été la même depuis sa séparation avec Jiludia, peut-être que depuis lui-même avait changé sa vision des choses. Grâce à elle il avait évolué sur beaucoup de points, aujourd'hui il ne savait même plus s'il pouvait s'imaginer avec une autre femme. Pourtant, il savait là, toujours son attirance pour elle. Il savait également qu'elle aussi ressentait ce genre d'attirance pour lui. C'était bien la seule chose dont il était vraiment, mais vraiment, certain au sujet d'elle. La vie était un combat permanent et cela, c'était une chose sûre. Il n'avait jamais cessé de combattre pour vivre, mais avec elle, il pouvait simplement se laisser aller, se laisser être. Se laisser vivre, se laisser aimer. Peut-être pourrait-il aimer également cette vie à ses côtés, aimer cet enfant plus que la vie elle-même ? Il ne savait pas encore ce qui pouvait se passer dans leur avenir, mais il savait qu'il y avait beaucoup de choses qu'il fallait qu'il fasse encore, avant de parvenir à une situation stable. Il fallait avouer que cette situation avec Jiludia était compliqué, de plus, ils étaient tout deux de deux clans différents, l'avenir ne se promettait pas rose. Mais il ne se décourageait pas.

Il fut plus certain lorsqu'elle l'embrassa à son tour, ses paroles lui fit plaisir. Et son air gêné suite à ce baiser langoureux le fit craquer. Il ne pouvait absolument pas résister à cette bouille. Il fit un instant de silence, pour lui faire douter un instant, après quoi, il fit un saut par-dessus le canapé et l'entoura de ses jambes, avant de monter sur elle à califourchon et de l'embrasser avec fougue. Un baiser intense, pourvu de nombreux sentiments. Il caressa sa joue, ses cheveux. Il jouait avec pendnat qu'il l'embrassait. Il glissa dans son cou, mordillant, léchouillant, finissant par un baiser. Il recommença ce petit manège un instant, avant de mordiller le lobe de l'oreille de sa douce.

« Hm, peut-être que j'aime vraiment quand tu t'emportes, princesse. » fit-il d'une voix suave.

Il s'arrêta soudainement, se relevant, assis par-dessus elle. Il retira son débardeur, laissant ses cicatrices et tatouages totalement exposés. Presque tout, elle l'avait déjà vu, il n'y avait rien de nouveau. Il avait encore combattu, eu quelques blessures, mais rien ne s'était marqué sur sa chair depuis des mois, il n'avait pas rencontré d'adversaire valeureux. Il n'avait pas participé à une guerre réelle à nouveau. Mais cette guerre qu'il entamait avec elle, cela allait être un champ de bataille meurtrier. Intense. Il jouait avec ses mordillements, une fois de plus, dans son cou. Il la désirait, plus que tout autre chose, désormais.

by Lenka Utsugi