Cela fait longtemps que je n'était pas allé dans un parc, surement que la dernière fois que je suis allé c'est avant mes nouveaux pouvoirs. Je rentre dans le parc en marchant lentement, je voit des enfants qui s'amusent, une jeune fille assise sur un banc et d'autres personnes qui ne font que marcher. Je vérifie bien mes vêtements noirs, aucun plis, aucune saleté je peut sortir mon violon pour montrer mon art aux autres. Tout en avançant vers un banc je commençait à jouer un air mélancolique et puis je commence à dire d'une voix faible puis de plus en plus forte:

-Je suis allé au-delà des cols où se battent les vents.
J'ai jeté une poignée de fougères
dans le feu brûlant
pour éloigner les esprits mortifères.
J'ai grimpé le long des racines
pour défier les colères divines.

Puis je m'allonge sur un banc sans remarquer vraiment les gens autour de moi tout en faisant glisser mes doigts sur le violon pour produire un air triste. Je me sentait assez bien ici, le temps semblait arrêter.

La jeune femme que j'avais aperçu un peut avant se dirigea vers moi et ne manqua pas de m'applaudir en louant mon talent comme elle l’appelé. En toussant pour éclaircir ma voix je dit en posant soigneusement mon violon sur mes genoux:

-Bonjour, sans vouloir être hautain ou quoique soit d'autre, le violon comme n'importe lequel instrument dit classique n'a pas besoin de talent pour être exécuté d'une magnifique façon, il faut du coeur, de l'envie et un poème pour accompagner le tout. Je ne sais pas vraiment si je suis professionnel, je n'ai jamais concouru contre autre personne que moi-même.

Puis en contemplant le ciel je finit par dire en me frottant la nuque avec un air gêné:

-Je suis désoler quand je parle de violon je m'emporte, je me nomme Taranis et vous gente demoiselle?

Aria, quel beau nom, je me demande si elle aussi joue d'un instrument ou si elle aime juste écouter, je lui demanderais plus tard, en tout cas, je commence à l'apprécier, elle aime mon art et c'est pas souvent que les gens aiment cela surtout en ce moment, je lui dit après avoir hoché doucement la tête:

-Je suis honoré de faire votre connaissance Aria pour répondre à votre question j'ai commencé à mes six ans et là j'en ai dix-sept donc cela fait onze ans un peut près, vous voulez écouter autre chose et dans un genre triste ou bien heureux?

Un homme de dix sept ans... Diantre un peu jeune finalement, mais en soi, est-ce que cela me concerne ? Son art a une certaine maturité que je ne peux ignorer. Une maturité que j'apprécie beaucoup. Dans tout les cas, il proposait une autre prestation que je n'allais certainement pas refuser.

"J'aime beaucoup le drame. Si vous pouviez me produire une mélodie dramatique, je serais comblée."

Nous avions pas moins de sept ans de différence, pourtant, je me sentais proche de ce jeune homme. C'était un artiste, et je l'étais à ma façon. Je veux créer un drame, un drame qui me remplira le cœur, non qui le fera chavirer. Et si une musique pouvait accompagner un tel drame... A quel point serait-je épanouie ? Ce jeune homme, s'il répondait à mes attentes... Je devais le garder à mes côtés, d'une façon ou d'une autre.

Après tout, il s'agissait là, peut-être de mon futur musicien. Je l'imaginais déjà chantonné et jouer de son violon, pendant que je me délecte d'un thé en visionnant une scène dramatique. Comme par exemple... Un couple qui s’entre-tue..? Oups, n'allons pas nous exciter.

Le drame, je ne m'attendait pas du tout à cela, venant d'une jeune femme comme elle. Je décide donc de commencer à jouer en alternant un air triste tout en y ajoutant des notes joyeuses et finit par chantonner un poème puis un autre avec une voix joyeuse:

- Des fleurs de mon âme éparpillées sur ton sein,
Des larmes de mon cœur arraché au destin,
Ne te soucie point; la vie est ce qui importe!
Mais jusqu'à ton dernier souffle, souviens-toi, aimée,
De nos étreintes ardentes et de tous nos baisers.

Dans le miroir des songes où mon âme s'étire,
Je vois des mondes et des rêves éternels,
Dans le crépuscule qui guette leur empire,
Je vois disparaître les espoirs des mortels.

Je déposa mon violon en essayant de ne pas l'abîmer puis je dit en remettant bien mes vêtements et mes cheveux:

-Cela vous a plu Aria ou pas? Si cela ne vous a pas plu je m'en excuse d'être un piètre musicien et poète.

J'avais exposé ma demande et comme un chevalier qui répond à sa princesse, il me servit une mélodie rempli de drame. Comment dire ? Était-ce improvisé ? Ou bien avait-il une telle mélodie préparée d'avance ? Je ne saurais le dire... Dans tout les cas, mes oreilles furent comblées. De plus en plus, je songeais qu'il me fallait cet homme. Il me demanda si cela m'avait plu... Diantre, bien entendu que cela m'avait plu. Quelle question stupide... Oups, n'allons pas offenser notre adorable petit musicien.

"Si cela m'a plu ? Je suis comblée. Malgré votre jeune âge, vous êtes plein de talent." Répondis-je en souriant.

Une mélodie dramatique sortit de nulle part... Déjà une scène se dévoilait devant moi. C'est avec certitude à présent que j'avais trouvé un musicien. Il suffirait qu'il soit avec Kyu pour que je sois comblée réellement. Mais n'allons pas nous décevoir. Il s'agissait certainement d'un humain. Or un humain ne peut pas m'accompagner lors de mes escapades dans les Kekkaï. Ainsi, je demandais.

"Vous croyez que vous pourriez me faire des enregistrements de vos poèmes ? Il semblerait que je sois devenu votre fan." Exprimais-je avec un petit rire coquin.

Cela m'énerva un peut ce qu'elle me répondit, je suis pas jeune, j'ai vaincu plus de choses que certaines personnes plus vieille que moi, surement plus qu'elle, mais je décide de faire un petit sourire timide en regardant un peut autour de moi je décidait de dire:

-Je suis honoré de l'intérêt que vous portez à mon talent comme vous dîtes.

J'avait finalement bien fait de sortir aujourd'hui, enfin elle a un léger problème mental à aimer les mélodies dramatiques mais bon, personne n'est parfait, moi le premier, je décide donc de continuer de sourire en nettoyant mon violon puis ce qu'elle me dit me fît rougir mais j'essayait de le cacher en regardant en l'air un puis je dit finalement:

-Je n'ai rien pour m'enregistrer je suis désoler, mais si vous voulez m'enregistrez vous pouvez et content d'avoir une fan même si je n'aime pas trop ce terme.

J'essaye de ne pas regarder le téléphone et me concentre sur mon violon et je fait sortir un son triste mais dynamique. Je prend une voix la plus belle possible à la fois mélodieuse et dure:

- Les vagues m'ont poussé contre la plage
Et le radeau a mordu le rivage.
Près d'un rocher gravé
j'ai posé le pied sur la terre.
Comme je n'avait rien d'autre à faire
J'ai déchiffré les scènes sculptées.


Je suis allé au-delà des cols où se battent les vents.
J'ai jeté une poignée de fougères
dans le feu brûlant
pour éloigner les esprits mortifères.
J'ai grimpé le long des racines
pour défier les colères divines

- Des fleurs de mon âme éparpillées sur ton sein,
Des larmes de mon cœur arraché au destin,
Ne te soucie point; la vie est ce qui importe!
Mais jusqu'à ton dernier souffle, souviens-toi, aimée,
De nos étreintes ardentes et de tous nos baisers.

Dans le miroir des songes où mon âme s'étire,
Je vois des mondes et des rêves éternels,
Dans le crépuscule qui guette leur empire,
Je vois disparaître les espoirs des mortels.


Je repose mon violon en affichant un visage un peut triste puis finalement je dit:

-Désoler, j'ai mal à la gorge je ne peut plus continuer pour le moment.

Elle me propose un peut d'eau, avec un peut d'hésitation je me résigne à accepter en disant:

-Oui je vais bien merci. J'aimerais bien boire un peut si cela ne vous dérange pas.

En attendant l'eau je décide de contempler les environs, simple réflexe que j'ai adopté depuis que je suis un Nephil, je voit quelque sortie mais faudrait encore qu'il y ai du danger, pour le moment tout est calme et cela m'arrange, c'est une si belle journée qu'il ne faudrait pas la gâcher à se battre ou à fuir alors finalement je dit:

-Vous venez souvent ici, car c'est un charmant endroit pour se détendre et avoir l'inspiration pour la suite.

J'aurais voulu répondre qu'il n'y aucune pour que cela me dérange, puisque je le proposais, mais je me contenta d'un petit rire amusé. Cette réaction était tellement mignonne de la part du jeune garçon. Car oui, pour moi c'était un jeune garçon. Mais un jeune garçon avec une certaine dose de maturité. Ce qui n'est pas pour me déplaire. Bref, je lui donne ma bouteille d'eau.

Il évoqua ensuite le parc, me demandant si j'allais beaucoup dans ce dernier. Je laisse un sourire marquer mon visage alors que je réponds avec ma voix douce et inspirée.

"Oui, j'aime beaucoup ce parc. J'y passe beaucoup de temps pour m'évader dans le monde des livres." Répondis-je tout simplement. Bien entendu, je lui retourna la question.

"Je ne crois pour avoir vu, serait-ce possible que nous nous soyons manqué ?" Demandais-je avec une teinte de malice dans le regard.

Elle semblait se moquer de ma prudence pour l'eau, ce n'est pas ma faute je préfère être sur pour pas être prit pour un voleur ou bien un profiteur. Je boit un peut d'eau et je lui dit:

-J'aime bien les livres, surtout ceux qui parlent de fin du monde et ceux qui parlent des violons et de leurs utilisateurs. J'aime bien aller dans les parcs, c'est une source d'inspiration même si je dit l'inverse de ce que je voit souvent vu que cela parle de la mort. C'est surement possible qu'on ne sait jamais vu, vu que je ne vais jamais au même et je croit que c'est la première fois que je vais à celui-là donc voila.

J'avait noté le regard qu'elle m'avait lancé, on aurait dit un regard de malice alors je lui lançait un regard un peut vide, comme si je regardait l'horizon.

Je finit par poser mes yeux sur mon interlocutrice pour ne pas l'énerver mais surtout car elle me regarde fixement et en la regardant dans les yeux je pourrait voir si elle veut m'attaquer ou non. Dans tout les cas cette journée était des plus belles depuis longtemps, on venait de me complimenter sur ma mélodie sans vouloir me tuer, c'est une première. Quand elle me demanda pourquoi j'était venu ici j'était sur le point de répondre quand elle enchaîna pour me demander si elle pouvait faire une mélodie, avec beaucoup de réticence et un temps sans rien dire je lui tendait le violon en disant:

-Je suis venu ici car je vient de déménager tout près c'est tout. En tout cas, tu peut l'utiliser, mais ne casse pas et ne me vole pas, je suis rapide moi.

Je le voyais réticent à l'idée de me prêter son instrument. Je trouvais cela parfaitement compréhensible. Un musicien ne prête que très rarement son instrument de musique pour la simple bonne raison que beaucoup considère la chose comme une partie de leur âme. Tel un samouraï dont le katana est une extension de lui-même.

Néanmoins, il fut suffisamment généreux pour me prêter son violon. Je le remercia avec un sourire puis me prépara à jouer une mélodie.



C'était nul autre qu'une musique de Bach. Le titre, Air on the g string. Comme son nom l'indique, la symphonie se produit sur la corde G. Il s'agit de mon morceau préféré et je suis confiante dans mon interprétation de ce dernier. A la fin de ma prestation, je jette un coup d’œil à mon unique spectateur. Me demandant si j'ai réussi à le conquérir. Puis, je lui rends son instrument.

[J'ai test un code, espérons que ça marche xD]

Je me laissa porter par la musique puis quand elle me tendit mon instrument j'avait le sourire au lèvre, j'avait bien aimé ce qu'elle avait réussit à faire, alors je lui dit:

-J'ai bien aimé, tu pourrait faire une très bonne violoniste en t'entraînant un peut, si tu veut je veut bien t'aider à t'améliorer surtout car tu m'a fait voyagé, j'était dans un bonheur immense alors j'ai bien envie que tu recommence.

Je commençait à laisser sortir un son heureux, cela fait longtemps que je n'avait plus fait une mélodie aussi heureuse mais je n'avait rien pour accompagné cette mélodie alors je dit en même temps:

-J'aurait bien aimé accompagné cela d'un poème mais je n'ai pas de chose joyeuse alors à la place votre beauté accompagne bien la mélodie je trouve.

Je fus complimentée pour ma performance et un large sourire se vit éclore suite à cela. Pour être honnête, recevoir de telle parole par un connaisseur en la matière est loin d'être désagréable. Néanmoins, même s'il me demandait un encore, je ne pouvais guère y répondre puisque je ne connaissais aucun autre morceau. Ainsi je lui répondis avec un visage sincèrement désolé.

"Je ne connais pas d'autre morceau mais vos compliments me vont droit au cœur."

Puis, il débuta un son heureux. J'apprécie, bien évidemment et me laisse envelopper de cette douce mélodie comme il le faut. A la fin de cette mélodie sans chant, il me flatta. Bien entendu, ma réponse a une telle flatterie est toute trouvée.

"Je pense que je ne mérite guère tant d'éloge. Si j'apparais belle à vos yeux, c'est simplement grâce à la mélodie que vous jouez. N'importe quelles femmes se verraient être mises en valeur par de tels sons." Conclus-je avec un sourire neutre en fermant doucement mes paupières.

-Tu ne connait qu'un morceau mais tu l'interprète avec tant de classe.

Je la regarde un peut puis je finit par regarder mon violon en le nettoyant un peut pour qu'il brille, je prend mon courage à deux mains pour répondre tellement que j'était gêné par sa réponse si franche et avec un sourire en fermant ses paupières. Je lui dit donc:

-Mais non, ne soit pas timide, tu est très belle et je n'ai jamais vu d'autre fille comme toi.

Diantre, il continue de me flatter, non... Serait-ce possible qu'il me fasse la cour ? Dans tout les cas, c'est réussi. Même s'il n'en avait nullement besoin, je l'appréciais déjà avant qu'il ne cherche à me séduire. Dans tout les cas, à cette écoute, mon sourire s'intimide, mes joues deviennent légèrement rosées et j'ouvre une paupière.

"Vraiment ?" Demandais-je gênée.

Il affirmait ne pas avoir vu d'autre fille comme moi. Je me doute bien que c'est une forme de flatterie et que tout n'est que parole. Néanmoins, je ne suis pas de celle qui se font conquérir mais bien de celle qui conquit.

"Je pense ne pas m'avancer quand je dis que vous êtes celui qui est extraordinaire."

Ce jeu de flatterie réciproque, ne me déplaît nullement. Je peux continuer de jouer pendant un long moment s'il le faut. Mais il ne faudrait pas lasser notre gentleman ici présent.

Je la regardait rougir, ce qui me fît légèrement rougir, alors j'essayait de ne pas regarder ses yeux et je lui dit d'une voix un peut timide:

-Oui... c'est vrai je ne ment pas pour ce genre de chose.

Je fuyait toujours son regard pour ne pas finir par devenir tellement rouge que je ne pourrait plus parler. Au moment où elle me dit que j'était extraordinaire, mon coeur a loupé un battement, je me demanda si elle essayait de me séduire ou bien si c'était juste pour titiller mon ego. Mon regard croisa celui d'Aria et je ne pouvait plus rien, je commençait à rougir tellement que mon visage avait changé de couleur, je prît mon courage à deux mains et je lui dit:

-Je suis beaucoup moins extraordinaire que vous, je ne le serait pas dire comment vous décrire tellement les mots sont faibles pour égaler un tant soit peut votre être.

Tandis que je lui avais posé mon interrogation sur la question, il affirmait que c'était vrai. J'ignorais trop quoi penser. Était-il sincère dans ses mots ou bien... Je n'ose imaginer qu'il essaierait de me prendre à la légère. Dans tout les cas, mon futur musicien était tout choisi. Une personne qui sait choisir les bons mots pour courtiser une femme est toujours un membre adéquat dans ma pièce de théâtre.

"Merci.." Répondis-je donc. Le regard dérivant légèrement, prétendant ne pouvoir supporter celui de l'homme plus longtemps. Bien entendu, c'était par timidité et non pas par dégoût. Après tout, mes joues avaient toujours leur teinture rougeâtre.

Puis, il détourna mon compliment, insistant que j'étais la personne exceptionnelle. Cela m'attristait. J'aime l'humilité, mais j'aime aussi quand les personnes acceptent mes compliments sincèrement. Dans tout les cas, encore une fois je le remercie de tout ces compliments.

"Et bien... Je vois que votre langue pour faire rougir une demoiselle est aussi bien servie que vos talents de musiciens." Conclus-je avec un petit sourire.

Finalement, j'observe ma montre et je remarque que déjà pas mal de temps est passé. C'est triste à dire, mais je vais devoir me séparer de mon interlocuteur. Je n'aurais pas lu, mais j'aurais profiter d'un moment exquis avec Taranis.

"Il se trouve, malheureusement, que je vais devoir y aller." Informais-je finalement.

Bien entendu, j'avais l'intention de garder contact avec lui, d'une façon ou d'une autre.

Je rougit tellement que je semblait chauffé de l'intérieur, j'hocha la tête doucement, j'aimais ses paroles, sa voix et son apparence, je me demandait si cela pouvais continuer tout le temps mais à ma grande stupeur elle du partir alors juste avant de partir je lui à la fois pour répondre au compliments et pour finir cette discussion d'une manière élégante je griffonna sur un bout de papier pour lui dire en lui tendant le bout de papier:

-Merci... je suis heureux de savoir que vous aimez bien mes paroles, je suis déçu que vous deviez partir alors je vous donne mon numéro de téléphone pour que si jamais vous avez besoin d'une musique et bah je viendrais.

Je réfléchit que vais-je faire du reste de la journée, je ne le savait pas, comme je ne savait pas qu'elle serait ma vie maintenant à cause de tout les événements qui se sont produit. Je lui dit en réponse à sa dernière phrase:

-D'accord, si tu a un souci de ton côté je peut t'aider aussi.

Je part dans la direction opposé à elle pour ne pas qu'elle pense que je la suit ou bien que je la mette en danger à cause de mon origine. C'était une belle journée aujourd'hui, je devrait passer plus de temps dans les parcs je fait de très belle rencontre.