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 [Clinique du sud]Convalescences forcées
MessageSujet: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeJeu 11 Juin 2015 - 18:43
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Descriptions des lieux:

Aleister marchait, apparemment tranquillement dans un couloir de l’hopital du quartier sud. Vision à peu près ordinaire, au détail près qu’en ce moment le jeune homme aurait dû se trouver dans un lit d’hôpital, qu’il avait abandonné quelques minutes plus tôt, avec l’intention de quitter les lieux, après avoir retiré sa transfusion et emprunté des vétêments à son voisin de chambre, apparemment impressionné par l'audace du jeune homme et encore énervé par la façon de faire "trop tyrannique" d'une infirmière du service. Une certaine Brook?

Pourtant, son état de santé, et surtout les multiples blessures qu’il avait reçue, aurait dû le maintenir au lit : Outre un violent coup sur le côté de la tête, qui avait bien failli lui fendre le crâne, il avait une profonde plaie, un coup de couteau à vrai dire, au milieu du dos, qui par miracle n’avait touché aucun organe vital, deux coups de griffes très profonds à la cuisse gauche, une brûlure au deuxième degré sur toute la main droite, et un nombre impressionnant de coupure et autres entailles moins profondes un peu partout sur le corps. Le tout était l’effet combiné des tentatives suicidaires d’un nephil hostile de tuer Aleister, des efforts de quatre ombres pour finir le travail, et de l’effet secondaire d’un pouvoir actif surexploité.

Pourtant, le jeune homme se fichait de ses blessures, qui pourtant le faisaient hurler de douleur et rendait sa marche difficile, sans parler du mal de crâne et de sa tête qui tournait, et encore plus du fait que le nephil qui avait tenté de le tuer était mort quelques instants après qu’Aleister ai éliminé la dernière ombre qu’il combattait, cette même ombre qui était responsable du coup à la tête qu’il avait reçu. Le jeune homme s’en serait peut-être un peu moins fichu s’il avait su que le cadavre du nephil en question avait été découvert à quelques mètres de l’endroit où une patrouille de police avait trouvé Aleister inanimé, à la limite entre le quartier Est et le quartier sud. Mais tout ça, justement, il l’ignorait.

L’objectif d’Aleister, pour l’instant, était en fait de quitter l’hôpital avant que ses proches n’apprennent qu’il s’y trouvait, et trouver une raison plausible mais pas trop grave au magnifique bandage qui recouvrait sa tête, à son boitillement, et à la brûlure à sa main, le reste des blessures ne devant pas être trop difficile à dissimuler, du moins selon le point de vue très optimiste, et pas du tout objectif, du seraph.

Pourtant, alors qu’il avançait, lentement forcément, il entendit une voix, une voix qui lui disait quelque chose, sauf que la propriétaire de cette voix n’aurait dû avoir aucune raison de se trouver là. Pas tout à fait sur malgré tout de sa mémoire, le jeune homme se dirigea vers cette voix qu’il avait cru entendre, la curiosité du jeune homme ayant un instant pris le pas sur son envie de quitter les lieux.


[Ordre proposé: Aleister-Naoto-Brook]


Dernière édition par Aleister Chase le Ven 12 Juin 2015 - 22:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeJeu 11 Juin 2015 - 20:39
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Naoto Shirogane
Naoto Shirogane - S-Elue
4 jours que j'étais alitée et déjà, je perdais plus que patience. On ne peut pas dire en plus que ma première rencontre avec le psychologue s'était particulièrement bien passée. En plus de m'avoir gardée 1 heure, à nous fixer en silence car oui, je n'avais pas décocher un mot de plus que mon identité à mon arrivée, il m'avait refilé un rendez-vous pour ce jour. Et l'idée d'y retourner ne m'enchantait guère. Mais entre Brook qui veillait scrupuleusement à ce que je respecte toutes les prescriptions et Logan qui jouait volontiers les bons samaritains et les moralistes à chacun de ses passages, se rangeant sans peine du côté de l'infirmière, je me sentais vraiment acculée. Et cette sensation de n'être qu'un oiseau en cage me pesait sérieusement sur le moral.

Cette fois, le psychologue était directement venu dans ma chambre, visiblement décidé à ne pas en sortir tant qu'il n'aurait pas eu ce qu'il désirait. Dommage pour lui, je suis du genre coriace. Mais cette fois, il a sorti l'artillerie lourde. Je suis persuadée que Logan ou même Minato ne soit derrière ça. Comment aurait-il pu connaitre certains détails aussi précisément autrement. Je serre les dents, tentant de l'ignorer avant de finir par craquer. Et par lui vider mon sac. Ce qui au final dura bien 3 bonnes heures. Je ne me sens pas plus légère, même pas soulagée, seulement idiote d'avoir fini par céder. Il me glisse quelques conseils, deux trois mots réconfortants, un geste amical avant de m'assurer qu'il allait revenir bientôt.

"- Ne prenez pas cette peine, je vous ai tout dit. Alors maintenant, je vous en prie, allez vous occuper de quelqu'un d'autre et oubliez-moi."

Oui, je ne suis pas très reconnaissante mais c'est encore trop frais, dans mon esprit comme dans mon corps. Mes plaies se cicatrisent bien mais pas assez vite à mon goût, je voudrais déjà sortir. Et même si le mois semble bien parti pour diminuer, il reste trop de jours à rester ici. Je veux revoir Arsen, je veux pouvoir bouger, respirer librement, ce n'est pas si compliqué quand même? Et alors que je suis toujours interdite de me lever seule, je tente malgré tout 3 pas, vers la porte que le psy en partant a mal refermé. Comme si j'espérais y découvrir un miracle. Alors que l'image que j'aperçois alors me choque, me stoppant net dans ma progression.

"- Aleister?
Entre et assieds-toi, tout de suite."


Il ne pourra pas résister à l'intonation que j'ai mise. Et puis, je fais ça pour lui aussi. il a une mine tellement abominable que je crains de le voir s'écrouler à tout instant. Une fois qu'il a passé la porte, je la referme avant de me traîner lamentablement jusqu'à mon lit sur lequel je retourne m’asseoir en serrant les dents. Pieds à la con, c'est quand vous voulez que vous vous réparés.
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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeJeu 11 Juin 2015 - 22:01
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Hortense arriva en panique dans la salle des infirmières alors que je pointai.

Brook, on a perdu un patient! Il est dans un état grave! Dépêche et viens nous aider!

Je n'ai même pas boutonné ma blouse qu'ils commencent déjà? Il ressemble à quoi?


Roux, cheveux long, il a piqué les fringue du patient de la 382 ! Vite !

Elle ressortit alors que je la suivais, ayant enfin réussi à mettre ma veste. Le patient n'allait pas être trop difficile à retrouver, dans son état, l'accueil ne le laisserait pas repartir dans rien faire. En passant devant la chambre de Miss Shirogane, je vis la porte ouverte.

Ma première intention avait été de la refermer par précaution et de reprendre mes recherches de mon patient perdu... Mais visiblement, je venais de le retrouver... Un gamin proche du zombie qu'une jeune femme censée rester cachée et dans son lit avait fait rentrer dans sa chambre en se levant.

*Ils se liguent pour s'amocher, maintenant? Je vais me piquouzer ces deux-là au sédatif!*

Rassurant Hortense d'un geste, pour qu'elle fasse arrêter les recherches, j'entrai dans la chambre.

On peut savoir qui vous a permis que quitter votre lit, l'un et l'autre? J'espère pour vous que c'est un médecin !

J'étais clairement en colère et n'hésitai pas à le montrer.

Mr Chase, vous vous rendez compte de votre état? Vous savez à quel point vous l’aggravez avec votre escapade?!
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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeJeu 11 Juin 2015 - 22:38
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Tout comme Naoto sembla surprise de voir Aleister, celui-ci fut on ne peut plus surpris de voir Naoto ici, et surtout dans un sale état. Il ne put hélas pousser sa réflexion plus en avant dans l’immédiat, car Naoto lui ordonna littéralement de rentrer dans sa chambre, le jeune homme s’exécutant immédiatement et sans avoir le sentiment d’avoir la possibilité de placer une question.

Le jeune suivit donc la jeune femme, ne pouvant s’empêcher de noter avec une grimace à quel point Naoto semblait avoir du mal à simplement avancer. Mais à peine installé, et alors qu’il allait ouvrir la bouche pour interroger Nao’, une autre personne déboula dans la pièce : une infirmière, et du genre pas commode apparemment. La tyrannique Brook dont lui aurait parlé son voisin de chambre ? Pas du tout conscient de son état, malgré la douleur et les bandages et autres pansements qu’il avait de partout, Aleister haussa les épaules et répliqua, très simplement.


Un gros mal de crane et quelques égratignures, pas de quoi en faire un foin franchement. »

Puis, se tournant vers Naoto, il rajouta, pour elle.

Et toi, comment tu as fini dans cet état-là, tu devais être prudente non ? »

Autant la réplique adressée à l’infirmière était faites sur un ton détaché, presque j’en-foutiste, autant la réplique destinée à Naoto était faites sur un ton presque triste, sincèrement inquiet de voir son amie dans un tel état.
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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeJeu 11 Juin 2015 - 22:58
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Naoto Shirogane - S-Elue
On peut savoir qui vous a permis que quitter votre lit, l'un et l'autre? J'espère pour vous que c'est un médecin !

"- Je viens de raccompagner le psychologue. Il commençait à se lasser de ma compagnie."

Bon, ce n'était pas franchement véridique mais ce n'était pas non plus un mensonge en soi. Disons seulement que j'arrangeais un peu la vérité pour éviter de me passer un trop gros savon. J'avais eu ma dose avec ce fichu psy.

Mr Chase, vous vous rendez compte de votre état? Vous savez à quel point vous l’aggravez avec votre escapade?!

-« Un gros mal de crane et quelques égratignures, pas de quoi en faire un foin franchement. »

Je n'ai pas pris le temps de réfléchir que déjà, ma main décollait pour venir lui coller une taloche légère à l'arrière du crâne. Vous savez, à la manière de Gibbs avec l'autre Dinozzo? Bah, je fais la même, exactement.

"- Ouvre les yeux, tu tiens à peine debout. Si je souffle un peu trop fort, tu t'écroules. Non mais sérieusement, tu n'aurais même pas réussi à quitter cet étage vu ton état actuel."

Comment ça, c'est l’hôpital qui se fout de la charité? Parfaitement. Mais bon, je l'assume pleinement. je ne suis que contradictions et paradoxes, faites ce que je dis et pas ce que je fais. Jusqu'à présent, cela m'a toujours bien réussi alors je ne compte pas changer maintenant. Enfin, je reste sagement à ma place, avec la Brook dans les parages, je n'ai absolument pas confiance. Elle serait du genre à me prendre en traître sans le moindre état d'âme.

-« Et toi, comment tu as fini dans cet état-là, tu devais être prudente non ? »

"- Une mission qui s'est révélée un peu plus périlleuse que prévue. Et ne me regarde pas comme ça, je vais bien, je t'assure. Je suis seulement tenue un peu à l'écart pour des raisons de sécurité. "

Voilà. Comme ça, il ne se focalisera plus sur mes blessures. Je suis là mais c'est avant tout une question de protection lus qu'une histoire de réel état de santé. J'espère bien que Brook n'ira pas lui raconter tout l'inverse. Déjà parce qu'une fois de plus, je ne mens pas vraiment je me contente seulement de donner la partie de la vérité qui m'arrange le plus, mais aussi pour qu'Aleister se calme et donc, se repose de son côté. vu son état, il en a grand besoin. Presque plus que moi, même.
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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeVen 12 Juin 2015 - 21:39
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*Nom de… ! Ils se foutent de ma gueule, l'un et l'autre! On croirait Jim et Sam!*

Voyons le bon côté des choses. Mr Chase semble connaître Miss Shirogane et  ne lui vouloir aucun mal. Autant tourner ça à mon avantage et installer le… suicidaire à côté de sa compagne. Mais quitte à me faire indirectement mal, je vais me faire un plaisir de ramener le comateux à la dure réalité, et ramener Mistinguett sur le droit chemin de la convalescence par la même occasion.

Je saisis vertement le bras brûlé du jeune homme, sur la peau saine juste à côté de la brûlure de la main, et le tirai sur le lit d'hôpital à côté de celui de l'autre patiente.

L'un et l'autre, vous êtes dans un état grave et ne faites qu'empirer ou allonger votre séjour ici à n'en faire qu'à votre tête! Vous devriez vous en rendre compte par vous-même ! Vous êtes pourtant des adultes, non? Et séraph ou pas, je m'en fiche! Vous restez au lit et laissez vos corps se soigner en paix! Si ça peut vous maintenir calmes, je vous laisse dans la même chambre, ça nous permettra de libérer une place à la 382.

Je sentis comme une impression de déjà vu dans mon discours, sans doute à cause des jumeaux dormant maintenant au dessus mais qui avaient fait tourner mon collègue complètement chèvre avec leur basket improvisé. Je soupirai en regardant l'état du patient, le bandage défait et les points de suture à l'air. Mistinguett avait aussi rendu ses pansements imbibé de sang. Dire que la chair et la peau se reformaient à peine, elle a dû les déchirer…

Mais dans quel état vous êtes?! Restez allongés ici, je pris une vois menaçante, et ne bougez pas!

Allant vers l'armoire de soin, je la déverrouillai pour en sortir du désinfectant et de nouveaux bandages, ainsi que deux seringues d'antidouleurs. Je me retenais de ne pas hausser le ton, mais face à des cas pareils, un peu de discipline ne leur ferait pas de mal! Revenant aux lits, je m'occupai d'abord du fuyard.
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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeVen 12 Juin 2015 - 22:34
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Aleister, ses réflexes un brin endormit pour le coup, ne réagit pas trop quand Nao’ frappa très gentiment l’arrière du crâne, amplifiant pour quelques instants la migraine du jeune homme, avant d’essayer de lui faire entendre raison, ce qui était peine perdue.

Je te l’ai dit, je suis en meilleur état que j’en ai l’air, et de toute façon je récupère vite. »

Bon certes il n’avait jamais été blessé à ce point, sauf peut-être durant cette maudite nuit, et encore, mais c’était là un détail comparé aux inquiétudes d’ordre familiale du jeune homme.

Et Naoto qui essayait de faire croire qu’elle allait bien, elle espérait convaincre qui avec une réplique aussi bidon.


Tu vas bien mais tu avances aussi lentement que moi, c’est révélateur de ton état en soit. »

Là, le ton était passé presque à la taquinerie, comme pour tenter de manière plus que foireuse de détendre l’atmosphère.

Sauf que l’infirmière ne semblait pas de cet avis. Sans demander son avis au jeune homme, elle l’attrapa et l’expédia sur le lit voisin de celui de Naoto, avant d’essayer de lui faire la morale. Le jeune était sur le point de répliquer que, adulte ou pas, il se fichait bien de l’avis de l’infirmière, quand il tiqua sur un mot : Seraph. Et tandis que l’infirmière se retournait après une nouvelle menace, Aleister, troublé et curieux, fit briller sa marque sur sa main gauche en instant en la dirigeant vers Naoto, puis en faisait un discret signe de la tête vers l’infirmière, l’air de lui demander si elle était elle-même une seraph, ou du moins si Naoto avait des infos là-dessus.

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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeVen 12 Juin 2015 - 23:03
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-« Je te l’ai dit, je suis en meilleur état que j’en ai l’air, et de toute façon je récupère vite. »

"- Ce n'est pas une raison pour tenter de jouer les filles de l'air dans ton état."

Oui, je suis plutôt très mal placée pour faire ce genre de réflexion mais je crois que la visite de l'autre psychologue à la manque m'a laissée légèrement sur les nerfs et du coup, forcément, les mots sortent, parfois trop facilement à mon goût. Il va vraiment falloir que je retrouve tout mon sang froid et vite. Enfin, je soupire un grand coup tandis que déjà, Aleister reprend la parole.

-«  Tu vas bien mais tu avances aussi lentement que moi, c’est révélateur de ton état en soit. »

"- Qui veut aller loin ménage sa monture. Donc, je prend simplement mes précautions, rien de plus. "

Je ne suis pas franchement crédible sur ce point mais au moins, ça à le mérite de ne pas relancer la discussion. Ce n'est pas de mon état qu'il devrait se préoccuper mais du sien. Je ne m'amuse pas à lui sauver la vie pour le croiser la fois suivante dans cet état et à l’hôpital. Aucun respect pour mon travail, c'est honteux, vraiment.

L'un et l'autre, vous êtes dans un état grave et ne faites qu'empirer ou allonger votre séjour ici à n'en faire qu'à votre tête! Vous devriez vous en rendre compte par vous-même ! Vous êtes pourtant des adultes, non? Et séraph ou pas, je m'en fiche! Vous restez au lit et laissez vos corps se soigner en paix! Si ça peut vous maintenir calmes, je vous laisse dans la même chambre, ça nous permettra de libérer une place à la 382.

"- C'est bon, on y est au lit. Voilà, pas besoin de hurler non plus."

Je n'ai pas à lui dicter son métier, je m'en doute bien. D'ailleurs, je ne tolérerais pas que l'on fasse cela pour le mien. Mais je suis simplement encore trop à cran pour vraiment me montrer aussi désintéressée que je devrais l'être. Connard de psy, essaye seulement de revenir et je te fais virer de ma chambre par la force s'il le faut. En attendant, je vois le symbole Seraph d'Aleister s'illuminer dans sa main intacte avant de me montrer Brook avec un regard interrogateur. Je me contente d’acquiescer de la tête, pas besoin que cela soit un secret. Et ainsi, il pourra parler plus librement.

Mais dans quel état vous êtes?! Restez allongés ici et ne bougez pas!

"- Ce serait plus simple si j'avais réellement de quoi m'occuper en même temps. Parce que ce n'est pas en ne faisant que j'ai envie de dormir, excusez-moi du peu."

Oui, je compte bien négocier de nouveau la récupération de mon ordinateur portable ou bien au moins de ma tablette afin de pouvoir continuer à travailler un minimum. Car oui, cela ne fait que 4 jours que je suis ici, mais j'ai déjà plus que l'impression de prendre racine. Surtout que je suis purement et simplement clouée au lit sans autre forme de procès. Pour quelqu'un qui n'aspire qu'à la liberté, c'est quand même un comble.

"- Je sais bien que vous ne faites que votre travail, que c'est pour notre bien et tout et tout. Je m'excuse par avance d'être une aussi mauvaise patiente mais je suis ainsi."
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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeVen 12 Juin 2015 - 23:31
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... Bon, oublions qu'ils sont adultes, ils n'ont même pas l'air de s'en rendre compte eux même vu le discours incohérent de l'une et de l'autre.
Alors que j'enlevai les bandages défaits de Mr Chase, j'entendis les mots de sa voisine, qui me hérissèrent le poil.

Ha? Parce que vous trouvez qu'en agissant ainsi, vous allez me faire changer d'avis sur votre ordinateur portable? La seule chose que vous me donner envie de changer, c'est de vous mettre des sangles aux pieds et de vous coller en chambre stérile pour les prochaines semaines! Je ne suis pas payée à céder aux caprices des patients, Miss, juste à les soigner. Travail ou pas, vous êtes convalescente!

Quant à vous, Mr Chase, vous feriez bien de vous tenir tranquille le temps que l'un de vos proches arrive pour venir vous chercher, ou ce sera le même traitement. Les urgences ont déjà dû appeler quelqu'un. Vous pourrez lui expliquer en détail comment vous vous êtes esquinté à ce point! Ça intéressera l'urgentiste qui vous a remis en un seul morceau.


Je serrai un peu plus les bandages que ceux qu'avait faits Hortense, m'assurant qu'ils tiennent mieux. Mais je fusillai du regard les deux... garnements qu'on m'avait confiés. Un peu plus et ils seraient capables de me demander d'aller faire un Roller Coaster tant qu'ils y étaient!

Les soins appliqués, je transfusai un antidouleur au garçon avant de changer de lit et d'ôter les bandages des pieds de la fille.

Évidemment, le spectacle n'était pas beau, sans saigner encore trop, un suintement mélangeant le sang coagulé et le frais avait percé la fine membrane de peau qui s'était enfin reformer et commençait à s'accumuler sous les bandes qui s'en imprégnaient. Je dus disposer un plastique de chirurgie sous les pieds pour ne pas salir les draps et appeler une collègue pour qu'elle m'apporte des tulles et des compresses stériles, celles que j'avais ayant déjà servi à nettoyer les plaies e Mr Chase.
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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeSam 13 Juin 2015 - 0:24
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Ménager sa monture, ou plutôt ses pieds dans ce cas, non, ça ne convainquait absolument pas Aleister, mais il fit comme si, histoire d’éviter de s’embarquer dans un débat inutile.

Naoto, en revanche, avait envie d’argumenter, apparemment désireuse de récupérer de quoi s’occuper. Oui en effet si elle était coincé sans rien à faire… non, Aleister,  de son coté, ne survivrait pas sans rien pour meubler son esprit, ce n’était même pas la peine d’y penser. Enfin d’un autre côté, il ne planifiait pas de rester ici bien longtemps.

Et donc l’infirmière aussi était seraph, au vu du signe de la tête de Naoto ? Le jeune homme ne savait pas si ça pourrait lui servir, mais c’était toujours une info à prendre.

L’infirmière justement, qui répliqua de manière assez dure. Elle en avait de bonne à les traiter comme des gamins. Bon certes ce n’était pas totalement immérité, mais quel rapport entre des pieds amochés et un ordinateur ? Aleister se contenta de soupirer, mais déjà il commençait à réfléchir à sa prochaine tentative de sortie. Avec un kekkai, pensa-t-il alors, sauf que ça obligerait à attendre que l’infirmière fiche le camp. Encore du temps de perdu, durant lequel ses parents auraient le temps de s’inquiéter. Enfin il devait encore avoir quelques heures de tranquillité, au vu de la clarté de l’extérieur.

Sauf que la jeune femme flingua totalement ses espoirs en lui annonçant qu’un de ses proches avait déjà été prévenu. Le visage d’Aleister, déjà clair en général, vira carrément au pale cadavérique, d’un coup. Ses parents, au courant qu’il était à l’hopital, blessé ? Non, pas possible, pas envisageable, en aucun cas. Il avait déjà eu son lot de passages traumatisants ces derniers temps, il ne supporterait pas l’inquiétude et la gentillesse excessive que sa mère avait dans ce genre de cas. Il ne pouvait certes pas lui infliger ça, mais surtout il ne pouvait pas s’infliger ça, de peur de craquer au pire moment, de verser des larmes que ses parents n’avaient pas à voir. Non, impossible !

Sur cette certitude, la peur se mua en colère, qui monta d’un coup. L’infirmière avait eu le temps de refaire ses bandages, et tant mieux, car quand elle tenta de lui injecter Aleister ne savait trop quoi, le jeune homme dégagea brutalement son bras, faisant qu’au final seule une petite partie de l’injection atteignit son système sanguin. Et quand la seraph se tourna vers Naoto pour la soigner à son tour, Aleister passa de la position allongé à une position assise, trop rapidement forcément. La migraine qui le tenait depuis tantôt se transforma en un pic de douleur qui tira un léger gémissement de douleur au jeune homme, et le poussa par réflexe à porter sa main contre sa tête, à l’endroit même où la dernière ombre l’avait frappé, au moment même où il la décapitait. Ajouté à ça, sa tête commença à lui tourner violement, le décourageant de tenter l’aventure debout pour l’instant. Ce qui ne l’empêcha pas de répliquer à l’infirmière, parlant entre ses dents comme pour retenir un gémissement.


Vous n’aurez qu’à expliquer à votre crétin de collègue des urgences que c’est un groupe d’ombre qui m’a fait ça, additionné à un nephil suicidaire et vindicatif ! Et qui lui a demandé de prévenir mes proches au fait ? Je n’ai pas besoin d’eux dans mes pattes, surtout pas en ce moment ! »

Si la colère était clairement perceptible dans la partie concernant l’urgentiste et les ombres, elle s’était teintée d’un brin de peur quand il avait évoqué ses proches. Aleister en avait peut-être vu pas mal, mais ça ne changeait rien à son coté très transparent en terme émotionnel. Et, coincé pour l'instant dans sa position assise, en attendant que sa tête veuille bien lui tourner un peu moins, le seraph ne semblait hélas pour lui pas totalement s'en rendre compte.
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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeSam 13 Juin 2015 - 9:17
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Ha? Parce que vous trouvez qu'en agissant ainsi, vous allez me faire changer d'avis sur votre ordinateur portable? La seule chose que vous me donner envie de changer, c'est de vous mettre des sangles aux pieds et de vous coller en chambre stérile pour les prochaines semaines! Je ne suis pas payée à céder aux caprices des patients, Miss, juste à les soigner. Travail ou pas, vous êtes convalescente!  

J'avais déjà de quoi lui balancer un certain nombres de répliques bien cinglantes mais au final, je me contente de me taire. Les bandages à présent défaits, je peux contempler pour la première l'état réel de mon corps et sur le coup, oui, je suis presque un peu choquée. Je ne me souvenais nullement les avoir mis dans un tel état. Et même si en effet, j'ai mal, je suis persuadée que je ressens pas la totalité de la douleur que je devrait éprouver face à cela. J'observe les gestes précis et affûté de l'infirmière, afin de pouvoir les reproduire un jour moi-même au besoin.

Quant à vous, Mr Chase, vous feriez bien de vous tenir tranquille le temps que l'un de vos proches arrive pour venir vous chercher, ou ce sera le même traitement. Les urgences ont déjà dû appeler quelqu'un. Vous pourrez lui expliquer en détail comment vous vous êtes esquinté à ce point! Ça intéressera l'urgentiste qui vous a remis en un seul morceau.

-« Vous n’aurez qu’à expliquer à votre crétin de collègue des urgences que c’est un groupe d’ombre qui m’a fait ça, additionné à un nephil suicidaire et vindicatif ! Et qui lui a demandé de prévenir mes proches au fait ? Je n’ai pas besoin d’eux dans mes pattes, surtout pas en ce moment ! »

"- Aleister, tu n'as pas le droit de lui reprocher ça, et tu le sais. Cela s'appelle une procédure, il n'avait pas le choix. Ne tourne pas ta colère contre les mauvaises personnes, tu ne pourrais que le regretter. Et avoir des remords n'est jamais une bonne chose."

Mon ton avait changé radicalement. Posé, lent et profond, il illustrait aussi en grande partie l'erreur que j'avais commise moi-même et dont je ne digérais toujours pas la réalité. Assise sur mon lit, me laissant gentiment faire, j'étais contente pour une fois que mon pouvoir me permette d'interpeller plus posément les gens. Je le connaissais assez pour sans doute pouvoir le calmer. Mieux que Brook pour l'instant, car elle ne connaissait pas la réalité de nos vies. Niveau infirmière, elle était sans doute au top, mais pas pour le côté Seraph.

"- Ecoute-moi, s'il te plait. Tu savais très bien que tu ne pourrais pas tout leur cacher éternellement. Ta famille est compréhensive, alors profites-en. Votre inquiétude mutuelle n'est que la preuve de votre attachement profond les uns pour les autres. Ne gâche pas ça, c'est trop précieux."

Je ne le regarde pas vraiment, me regard plutôt perdu sur un horizon invisible devant moi. Nous sommes très différents, autant dans notre façon de penser que dans notre relation aux gens et à la famille. Mais je peux pas le laisser risquer de commettre une ânerie de plus. Après tout, si j'avais réussi via à mon métier à le sauver déjà une fois, peut-être pourrais-je l'empêcher de faire une nouvelle erreur rien qu'en pesant bien mes mots. Même si je n'étais pas franchement douée dans le contexte des vraies relations humaines.

"- Pour cette fois, tu en as bien assez bavé. Toi aussi, tu as le droit de souffler de temps en temps. Même de craquer, cela fait du bien parfois. Et tu ne seras jamais jugé là-dessus. Alors repose-toi, prend ce qu'on te donne et accepte-le, tout simplement. Tu n'en seras que plus fort pour affronter la suite."
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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeSam 13 Juin 2015 - 15:50
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Alors que Miss Shirogane faisait la morale à son voisin, je fis tout mon possible pour rendre à ses pieds un semblant de forme. Après avoir injecté l'antidouleur presque à même la plaie, j'étendis la peau rouge et fragile qui avait éclaté pour protéger la chair sanglante et appliquai au fur et à mesure compresse et bandage pour maintenir le résultat tel quel. Quand enfin, je pus nouer l'extrémité de la bandelette, je soupirai de voir le plastique chirurgicale couvert de caillots de sang, baignant dans une petite flaque rouge. J'allais devoir prendre le contrecoup de ça... Y'a des jours où je déteste mon job. Je ramenai les coins du plastique et le mis avec les compresses dans un sac que je fermai et jetai.

Vous devriez aussi vous servir ce discours à vous-même, Miss. Que ce soit des mafieux, des Ombres ou d'autres, vous devriez l'un et l'autre penser à votre vie et votre santé, quitte à fuir ou demander de l'aide, plutôt que de vous mettre dans de pareils états... Ce n'est pas une faiblesse, c'est simplement savoir ce dont on est capable et ce qui nous dépasse. Si vous vous inquiétez tant pour vos proches, vous devriez savoir qu'ils s'inquiètent autant pour vous.

Je me tournai vers Mr Chase, qui tentait de s'asseoir. Pauvre idiot, dans son état, il n'arrivait qu'à ce faire davantage souffrir.

Vues vos blessures, soyez heureux qu'ils montent à cet étage pour venir vous voir, plutôt qu'on les envoie au sous-sol pour identifier votre corps. Si vous avez si mal, vous devriez me laisser vous mettre une perfusion. Miss Shirogane n'en a pas fait tant d'histoire, et ça vous évitera de vous tordre de douleur.
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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeSam 13 Juin 2015 - 17:38
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Là où la réplique de Brook, pourtant innocente en soit, avait mis Aleister hors de lui, le ton calme et posé de Naoto, et ses paroles pleines de bon sens et d’évidences, firent retomber la colère du jeune homme, qui du même coup laissa retomber son dos sur le lit, comme une façon d’abandonner ses idées de fuite, de comprendre qu’il ne pourrait pas faire autrement que d’affronter le regard de ses parents.

Tu sais Naoto, je me rend compte que parfois, je déteste ton art d’exprimer des évidences, et d’avoir à ce point raison. »

Car oui, elle avait raison sur tous les points, tous sans exceptions. Evidement que ni l’infirmière, ni les urgentistes n’avaient rien fait pour mériter la colère d’Aleister, eux qui justement ne faisaient que leur travail. Evidement qu’un jour où l’autre, une ombre ou nephil aurait fini par le mettre dans cet état-là, et le mettre dans cette situation. Et évidement qu’il aimait ses parents, plus que tout au monde, et que ceux-ci l’aimaient en retour. C’était d’ailleurs peut-être un de ses soucis en soit, mais quel beau soucis, quel précieux soucis c’était, et qu’est-ce qu’Aleister ne donnerait pas contre la certitude que ce soucis ne change pas. Quand à se reposer, le jeune homme n’avait pas envie de penser à la signification de ce mot, même si là encore Naoto avait raison : cette insomnie permanente propre aux seraph semblait pratique, mais Aleister avait le sentiment qu’elle privait aussi de l’envie de se poser, et épuisait leur esprit. Or c’était peut-être de ça dont il avait besoin, en plus du reste.

Je te déteste, mais tu as l’art de me faire ouvrir les yeux, de m’éviter bien des erreurs. Tes actes m’ont peut-être évité des ennuis à une reprise, mais tes mots m’ont sauvés plus d’une fois, alors merci. »

Une larme, involontaire, incontrôlée, coula d’un œil du jeune homme, étrange symbole de la gratitude qu’il ressentait en cet instant pour Naoto, de ce courage qu’elle lui donnait de poursuivre, en pliant plutôt que de risquer la cassure comme elle l’avait si bien dit par le passé.

L’infirmière seraph qui répliqua ensuite en lui parlant des bienfaits de la fuite. Pratique sur papier, tellement plus complexe en pratique.


Fuir est parfois la solution, mais parfois c’est aussi la meilleure manière de recevoir 5 griffes en travers du torse. Tourner le dos à un adversaire, qu’il soit ombre ou humain, est rarement une bonne option, surtout quand l’adversaire en question va plus vite que vous. »

Puis, l’espace d’un instant, son regard se voila.

Et puis il y a des fois où on doit prendre le risque de faire face, tout simplement parce que fuir ou échouer couterait trop cher, ou parce qu’il n’y a pas d’autres véritables options que le combat. Ou en tout cas pas d’autres options viables. »

Puis elle lui proposa une perfusion, d’antidouleur sans doute. Aleister soupira. Une partie de son esprit lui disait très durement qu’il ne méritait rien de ça, que souffrir était un bien faible prix pour ce qu’il avait fait. Sauf que malgré sa haine pour lui-même, Aleister gardait encore en tête les mots de Naoto : savoir abandonner, pour ne pas casser. Soupirant encore une fois, il ramena ses jambes sur le lit, et s’installa un peu mieux sur le lit d’hôpital.

Oui vous avez raison, inutile de se faire mal pour rien je suppose. »

Ses parents finiraient par venir, et devoir retenir sa douleur ne l’aiderait pas à essayer de les rassurer sur son état.

Et désolé, je n’aurais pas dû m’en prendre à vous, alors que vous faites ce que vous pouvez. Et merci. »

Aleister n’était pas vraiment apaisé, il ne risquait pas de l’être tout de suite d’ailleurs, mais au moins sa colère était définitivement retombée, laissant la place à un peu de calme et surtout beaucoup de résignation.
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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeSam 13 Juin 2015 - 22:02
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Naoto Shirogane
Naoto Shirogane - S-Elue
-« Tu sais Naoto, je me rend compte que parfois, je déteste ton art d’exprimer des évidences, et d’avoir à ce point raison.
Je te déteste, mais tu as l’art de me faire ouvrir les yeux, de m’éviter bien des erreurs. Tes actes m’ont peut-être évité des ennuis à une reprise, mais tes mots m’ont sauvés plus d’une fois, alors merci.
 »

Si seulement tu pouvais imaginer une seule seconde à quel point je pouvais me haïr personnellement. Mais cela ne regarde personne d'autre que moi. Avoir raison est souvent le meilleur moyen de se mettre tout le monde à dos. Car il n'y a bien que la vérité qui blesse.

Vous devriez aussi vous servir ce discours à vous-même, Miss. Que ce soit des mafieux, des Ombres ou d'autres, vous devriez l'un et l'autre penser à votre vie et votre santé, quitte à fuir ou demander de l'aide, plutôt que de vous mettre dans de pareils états... Ce n'est pas une faiblesse, c'est simplement savoir ce dont on est capable et ce qui nous dépasse. Si vous vous inquiétez tant pour vos proches, vous devriez savoir qu'ils s'inquiètent autant pour vous.  

Personnellement, je n'avais rien qui me rattachais réellement aux miens. Même si nier que le visage fermé de Minato ne m'avait rien fait serait complètement faux. Mais je n'ai pas de relations familiales dignes de ce nom alors non, je ne me sens vraiment touché. Et puis, les conseilleurs ne sont pas les payeurs, c’est bien connu. Je laisse la jeune femme finir son travail sans broncher tandis qu'elle s'adresse à Aleister

-« Fuir est parfois la solution, mais parfois c’est aussi la meilleure manière de recevoir 5 griffes en travers du torse. Tourner le dos à un adversaire, qu’il soit ombre ou humain, est rarement une bonne option, surtout quand l’adversaire en question va plus vite que vous.
Et puis il y a des fois où on doit prendre le risque de faire face, tout simplement parce que fuir ou échouer couterait trop cher, ou parce qu’il n’y a pas d’autres véritables options que le combat. Ou en tout cas pas d’autres options viables.
  »

Je ne peux m'empêcher de venir fixer Aleister. Je sens qu'il n'a pas tout dit, que certains détails me restent obscurs. venant de lui, une telle réflexion est plus que suspecte. S'il n'avait pas rencontré ce cas, il n'aurait jamais osé ne serait-ce que l'évoquer. Alors, je me dis que je devrais peut-être chercher à passer moins de temps seule dans mon bureau ou sur mes missions et un peu plus au contact des autres. Au moins pour les aider à ne pas commettre les erreurs que j'ai faite.

Vues vos blessures, soyez heureux qu'ils montent à cet étage pour venir vous voir, plutôt qu'on les envoie au sous-sol pour identifier votre corps. Si vous avez si mal, vous devriez me laisser vous mettre une perfusion. Miss Shirogane n'en a pas fait tant d'histoire, et ça vous évitera de vous tordre de douleur.

-« Oui vous avez raison, inutile de se faire mal pour rien je suppose.
Et désolé, je n’aurais pas dû m’en prendre à vous, alors que vous faites ce que vous pouvez. Et merci.
 »

"- Tu sais, si tu veux parler à quelqu'un, ils ont un super psychologue par ici. En plus il connait bien le chemin de ma chambre à présent."

Oui, c’est une plaisanterie. moi, inviter Aleister à raconter toutes ses histoires, ses peurs et ses traumatismes à ce genre de type? Et puis quoi encore. Autant me faire bouffer par une Ombre tiens. mais j'espère voir ne serait-ce qu'une ébauche de sourire. Que moi je fasse la gueule, c'est normal, pas dans son cas.

"- Sinon, au pire des cas, je suis toujours là. Encore une fois, tu vas devoir me supporter."

Je suis redevenue sérieuse mais au fond, je ne pense pas qu'il ait besoin de moi. Simplement de repos, de remettre ses idées au clair et puis, de revoir sa famille. Dès que ses proches seront venus, une fois passé le temps de l'inquiétude, il se sentira soulagé et déjà tout ira mieux pour lui. Et d'ici quelques jours, il pourra reprendre sa vie comme il le voudra. En attendant, je me tourne vers Brook, lâchant de façon beaucoup plus anodine, histoire de soulager l'ambiance.

"- Vous avez de la chance. Pour vos premières rencontres vous avez pioché les deux pires cas de toute la faction. Félicitation Brook. Si vous survivez à cette épreuve, on pourra dire que vous êtes parée à toutes les situations."
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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeSam 13 Juin 2015 - 23:29
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Face à la résignation de Mr Chase, je préparai un cathéter que je lui posai le plus délicatement possible. Il n'avait pas l'air d'aimer les piqûres. Je répondis à l'un et à l'autre, encore énervée mais mesurant mon ton.

Ne restez simplement pas seul. Vous êtes un groupe, non? Une "Famille"? Comptez les uns sur les autres et battez-vous ensemble. Les Ombres semblent déjà l'avoir compris, elles.

Vous avez de la chance. Pour vos premières rencontres vous avez pioché les deux pires cas de toute la faction. Félicitation Brook. Si vous survivez à cette épreuve, on pourra dire que vous êtes parée à toutes les situations.

Vous êtes les pires? Je ne m'en fait pas alors. Je vous présenterais bien Sam et Jim, mais je les ai mis sous sédatif pour les trois jours à venir. Si vous arrivez à ce niveau, je m'endurcirais pour mieux supporter les autres. Mais je dois avouer que plus j'entends parler de la "famille" Seraph, plus j'y vois un paquet de problèmes.
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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeDim 14 Juin 2015 - 11:48
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Naoto qui suggérait un psy à Aleister, c’était une blague ? Vu le ton, sans doute, sauf qu’elle tomba un brin à plat pour le jeune homme, encore un peu perdu qu’il était dans ses pensées.

A moins que ton psy soit seraph, c’est gentil mais non merci. Enfin quoique, si il va cafter à Shizuo après, notre adorable élu pourrait commencer à m’apprécier. »

Ce qui n’entrait pas du tout dans les envies du seraph qui, même si il n’avait pas claqué officiellement la porte du QG, savait qu’il n’en était pas loin du tout.

Puis Naoto, toujours sur le même ton humoristique, poursuivit en se proposant pour jouer les psys, à moins qu’Aleister ai mal compris l’offre. Dans tous les cas, la réplique redonna un peu le sourire au seraph.


Toi comme compagnie, je risque pas de m’en plaindre, au contraire. »

Naoto était de fait, l’une des personnes qui connaissait le mieux Aleister, mieux que sa propre mère par certains points, et la seule à laquelle il savait pouvoir tout raconter, même si il ne savait pas trop s’il en avait envie en ce moment.

Et pour en rajouter, Naoto s’amusa à taquiner l’infirmière. Les 2 pires cas, à ce point ? Enfin dans leur genre peut-être, tout dépendait de comment on voyait la chose.


Puis Brook s’y mis en leur parlant de famille, quelle bonne blague. Enfin chacun sa conception du clan. Même si de fait, elle aussi semblait se méfier de ce clan.

Chacun sa façon de voir les choses. Le clan est important pour accueillir les nouveaux venus, et rester unis face aux nephils hostiles, mais ce qu’en a fait Shizuo fait plutôt peur à voir, du moins de mon point de vue. »

Aleister ne pouvait malgré tout qu’avouer que, famille ou pas, il s’était quand même bien débrouillé pour faire couler le sang, ce pourquoi il se détestait profondément.
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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeDim 14 Juin 2015 - 12:14
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Naoto Shirogane
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-« -« A moins que ton psy soit seraph, c’est gentil mais non merci. Enfin quoique, si il va cafter à Shizuo après, notre adorable élu pourrait commencer à m’apprécier.
Toi comme compagnie, je risque pas de m’en plaindre, au contraire.
 »

"- Ne parle pas trop vite, tu pourrais le regretter."

Ne restez simplement pas seul. Vous êtes un groupe, non? Une "Famille"? Comptez les uns sur les autres et battez-vous ensemble. Les Ombres semblent déjà l'avoir compris, elles. 

"- On ne choisit pas sa famille, dans ce cas comme dans un autre. Et ce n'est pas parce que nous sommes ensemble que nous nous entendons tous pour autant. Et puis, si vous êtes tous les deux des personnes très proches de vos familles, cela n'a jamais été et ne sera jamais mon cas."

Autant être claire dès le départ. Moi et la Famille, ce n'était pas vraiment une grande histoire d'amour. Alors, j'avais d'autant plus de mal à considérer que les Seraphs pouvaient vraiment représenter une autre sorte de famille pour moi. Peut-être qu'un jour, je pourrais y arriver. Mais pas aujourd'hui, c'était une certitude.

Vous êtes les pires? Je ne m'en fait pas alors. Je vous présenterais bien Sam et Jim, mais je les ai mis sous sédatif pour les trois jours à venir. Si vous arrivez à ce niveau, je m'endurcirais pour mieux supporter les autres. Mais je dois avouer que plus j'entends parler de la "famille" Seraph, plus j'y vois un paquet de problèmes.

-« Chacun sa façon de voir les choses. Le clan est important pour accueillir les nouveaux venus, et rester unis face aux nephils hostiles, mais ce qu’en a fait Shizuo fait plutôt peur à voir, du moins de mon point de vue. »

"- Clan, Faction, Famille, Groupe, Refuge, c'est à chacun de voir comment il considère les Seraphs. Je n'ai pas de terme spécifique à proposer, j'utilise seulement ceux que je connais déjà, sans doute parfois à mauvais escient.
Et comme pour tout, il a ses avantages et ses inconvénients. Ce que nous pourrons en dire vous donnera une idée, certes, mais pas la réalité. Le mieux restera de vous faire votre propre vision de cet 'autre' monde par vous-même.  "


Je me réinstalle un peu mieux dans mon lit, pour le moment revenue à une calme approximatif. Pour une fois, me battre contre le monde entier ne me servira à rien alors je vais me laisser porter un peu, pour changer. Et puis, si je donne des conseils à Aleister, comme le fait gentiment remarquer Brook, le mieux serait qu'au moins le temps qu'il soit à l’hôpital, je tente de les respecter moi-même.
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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeLun 15 Juin 2015 - 20:19
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Un nom inconnu sort de la bouche de Mr Chase. Et les deux patients ne semblent pas porter vraiment les Seraphs en tant que groupe dans leur coeur. En tout cas, ils semblent peu à peu accepter de se reposer, et sans le leur faire remarquer, je m'en satisfais.

Qui est Shizuo? Est-ce si terrible d'être un Seraph pour que vous soyez si négatifs ? Vous l'êtes depuis combien de temps, que je sache quand je me laisserai mettre dans cet état et pleurer sur mon sort si injuste? À croire que vous ne vous relèverez jamais...

Non, je ne les prends pas en pitié. La vie a été, est et sera toujours dure. Pleurer peut soulager un moment, mais ce n'est qu'en remontant ses manches et en mettant chaque effort dans un but qu'on l'atteint. Bien sûr, il y a des plaies, des blessures, des défaites, mais chacune d'elles apportent une leçon qui permet d’éviter les prochaines. Je l'ai vérifié tant de fois, quand j'ai dû grandir en tant que fille dans le Quartier Sud, quand j'ai dû éviter les gangs et leurs histoires, quand j'ai protégé mes frères, quand j'ai décidé d'être infirmière, de repousser la mort et la misère, quand j'ai voulu que mes frères aillent à l'université, et tous ces petits combats de la vie quotidienne. Le contrat de Kyu n'est qu'un combat de plus, et je compte le mener à bien, pour moi, pour mes proches et mon quartier.

Alors autant savoir à quoi s'attendre.
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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeLun 15 Juin 2015 - 22:06
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Regretter quoi, d’être coincé une paire de jour avec Naoto ? De fait Aleister ne l’avait jamais fréquenté plus de quelques heures d’affilées, mais bon il y avait des limites tout de même.

Et Naoto qui semblait penser que la proximité avec sa famille du sang les rendaient plus portés sur le rapprochement avec cette autre famille, quelle drôle d’idée.


Je crois que tu prends le problème dans le mauvais sens Naoto : j’ai déjà une famille à laquelle je tiens, alors comment je pourrais appeler ces inconnus ma famille ? Ce serait plutôt des collègues, mais à mon sens les nephils le sont tout autant que les seraph. Même si ils ne pensent pas toujours pareil. »

Le regard d’Aleister s’était à nouveau fait sombre l’espace d’un instant. Décidément, il faudrait qu’il arrête de penser à ce genre de chose. Comme si il en était capable.

Enfin Naoto avait raison sur sa conclusion : l’infirmière ne pourrait se faire son idée qu’en découvrant la faction elle-même, peut-être même s’y plairait-elle qui sait.


L’infirmière qui, justement, s’amusa à… se moquer d’Aleister et de Naoto ? En temps normal, le jeune homme se serait sans doute emporté, mais là… Naoto avait raison, autant se reposer plutôt que d’encore s’emporter pour rien.

Je suis seraph depuis 5 mois environ si je compte bien, et non ce n’est pas le temps qu’il m’a fallu pour devenir dépressif, que du contraire d’une certaine manière. Mais bon puisqu’il faut se poser, je le fait. Quand à se relever, on ne demande que ça, c’est vous qui insistez pour qu’on reste allongé au cas où. »

Et sur cette sympathique taquinerie, Aleister ferma les yeux un instant, puis les rouvrit pour regarder l’infirmière.

Quand à Shizuo, c’est notre élu, notre chef de faction si on veut. Il est plutôt du genre vindicatif, à vouloir tuer les nephils plutôt que de collaborer avec eux. D'où mon point de vue plutôt négatif sur le personnage. »

Quand à savoir pourquoi il voulait faire ça, c'était une très bonne question, sans doute très personnelle, mais qu'Aleister ne pourrait hélas sans doute jamais poser si il désirait rester en vie.
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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeMar 16 Juin 2015 - 9:10
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-« -« Je crois que tu prends le problème dans le mauvais sens Naoto : j’ai déjà une famille à laquelle je tiens, alors comment je pourrais appeler ces inconnus ma famille ? Ce serait plutôt des collègues, mais à mon sens les nephils le sont tout autant que les seraph. Même si ils ne pensent pas toujours pareil.  »

Interprétation intéressante. Comme quoi chacun avait sa propre vision des choses. Et une façon de faire valoir son point de vue de façon parfaitement logique et valable. Pour ceux qui ont déjà une vraie famille, ils ne sont qu'un complément supplémentaire. Pour ceux qui n'en ont pas, ils peuvent tout devenir. Pour ceux qui n'ont jamais été très portés sur la famille, ils resteront seulement des connaissances. Ainsi va la vie.

Qui est Shizuo? Est-ce si terrible d'être un Seraph pour que vous soyez si négatifs ? Vous l'êtes depuis combien de temps, que je sache quand je me laisserai mettre dans cet état et pleurer sur mon sort si injuste? À croire que vous ne vous relèverez jamais.... 

-« Je suis seraph depuis 5 mois environ si je compte bien, et non ce n’est pas le temps qu’il m’a fallu pour devenir dépressif, que du contraire d’une certaine manière. Mais bon puisqu’il faut se poser, je le fait. Quand à se relever, on ne demande que ça, c’est vous qui insistez pour qu’on reste allongé au cas où.
Quand à Shizuo, c’est notre élu, notre chef de faction si on veut. Il est plutôt du genre vindicatif, à vouloir tuer les nephils plutôt que de collaborer avec eux. D'où mon point de vue plutôt négatif sur le personnage.
 »

"- Shizuo est avant tout un être humain comme tous les autres. Il possède ses forces et ses faiblesses. Et pour protéger au moins les siens, il préfère se débarrasser de toutes menaces les concernant. Il a fait son choix, nous ne sommes pas pour autant obligé de le partager."

Je reste très calme et posée, me reposant par la même occasion. Je peux concevoir la volonté de cet Homme mais cela ne me fera pas pour autant l'apprécier davantage. Je connais le prix du sang et de la douleur, mieux que beaucoup de monde. Celui de ces combats de chaque instant, invisible mais bel et bien réel. Mais je ne compte pas me morfondre, j'assume. Tout comme lui a déterminé sa voix et s'y tient. Pour cela, il est réellement un Chef.

"-  Cela fait un peu plus de 3 mois maintenant que j'ai découvert l'envers de ce décor. Et si je suis désabusée, ce serait plus par la réalité de cette existence que par le reste. Un combat reste un combat, peu importe sa Nature. Et ma vie ne sera jamais que cela. Une lutte pour la vérité. "

Oh non, je ne tiens pas à me faire plaindre, seulement à ce qu'elle comprenne. J'ai l'habitude de me prendre des coups et ds bosses même si souvent il s'agit seulement d'images, de choc mentaux plus qu'autre chose. Qu'elle ne croit pas que je souhaite revenir de sitôt à l'hôpital, ce n'est nullement mon intention.
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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeMar 16 Juin 2015 - 19:41
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Leurs discours étaient tellement flous et imprécis que je me demandai un moment si je n'avais pas trop forcé sur les antidouleurs. Enfin, j'étais ravie d'apprendre que ce Shizuo n'était pas un chat transgénique et qu'il avait la logique humaine de protéger ceux qui l'entouraient. Peut-être que lui pourra m'en apprendre davantage sur les Seraphs. Avec le tableau que m'en avaient fais les deux marioles, il avait fort à faire.

Les deux patients semblaient tous deux tragiques, comme si chaque épreuve leur coûtait trop cher. Il faut dire que s'ils se mettaient aussi aisément dans cet état, je comprenais que ça leur soit difficile d'envisager l'avenir à long terme.

Je ne vous garde pas allongés "au cas où", Mr Chase, mais "le temps que". Le temps que vos corps se remettent et qu'ils puissent à nouveau vous porter sans partir en charpie. Ce ne sera pas du luxe, mais au moins, quand vous repartirez, ce sera en bon état.

Voyant les deux patients enfin calmes et enclin à se reposer, je décidai de les laisser, non sans un avertissement.

Je vais retourner voir les autres patients. Quand vos proches seront là, je récupérerai les vêtements que vous avez piqués à votre voisin de chambre. Sachez que je n'hésiterai pas à vous retenir de gré ou de force jusqu'au terme de votre convalescence, l'un et l'autre, alors plus d'escapade. La santé, c'est très précieux, et très fragile, même quand on est un Seraph. Alors un peu de prise de conscience, ça ne vous ferait pas de mal, du moins pas autant que ce que vous vous faites déjà. À plus tard.

Parce que non, voler les vêtements à un malade, même quand on est soi-même amoché, c'est pas joli-joli. M'assurant une dernière fois que tous les soins avaient été donnés, je me dirigeai vers la sortie de la pièce.
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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeMar 16 Juin 2015 - 21:22
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Protéger les siens en commettant un massacre chez les gens d’en face, Shizuo ne pouvait comprendre que ça le conduirait juste à rendre les nephils plus radicaux et à faire le jeu des ombres ? Peut-être pas, ou peut-être était-ce un calcul. Dans tous les cas, Aleister ne pouvait pas être d’accord. Quand à agir en fonction de ce désaccord… c’était là une autre partie du débat, un débat dont la direction avait bien évolué depuis la mort de Shane.

Puis l’infirmière s’y remis : pouvoir se déplacer à nouveau sans finir en charpie, charmant. Enfin de toute façon Aleister n’avait plus aucune raison de courir maintenant, il n’avait plus qu’à laisser son corps se remettre, tout doucement. Trop doucement peut-être, mais bon ça, c’était encore un autre souci.

Puis Brook… rejoua à la prof. Et c’était quoi cette histoire de vol ? C’était cet ado qui lui avait filé volontairement ces vêtements, certes à la demande d’Aleister. Enfin si ça pouvait éviter des ennuis à celui-ci, autant assumer ça, ce n’est pas comme si ça risquait de couter grand-chose au seraph en dernier recours. Du coup Aleister se retint de répliquer, et haussa les épaules.

Et alors que Brook ouvrait la porte, les ennuis arrivèrent, sous la forme d’une femme d’une bonne quarantaine d’année, cheveux rouges longs jusqu’au bas de la nuque, yeux bleus. Annabel Chase, la mère d’Aleister. Celle-ci ouvrit la porte de la chambre à toute vitesse, manquant de percuter la seraph en entrant dans la chambre, s’arrêtant de justesse. Un air de surprise passa un instant sur son visage.


« Oups, désolé… bonjour. »

Mais bien vite, l’inquiétude repris le pas sur le visage de la femme, qui contourna l’infirmière pour fixer son fils, qui fit un effort pour sourire.

Salut maman, ça va ? »

La femme pris un instant pour détailler son enfant, essayant sans doute d’estimer la gravité de ses blessures, avant de franchir presque d’un bond l’espace la séparant du lit d’Aleister, ignorant le plus totalement du monde Naoto et ne tenant plus compte de la présence de l’infirmière. Puis, sous le coup de l’émotion, elle prit dans ses bras son fils, s’allongeant à moitié sur lui, qui grimaça de douleur de se faire ainsi agripper, mais sans oser rien dire. Surtout qu’il entendait bien que, sa tête colée à son épaule, la mère d’Aleister pleurait.

« Ho mon dieu Aleister, Aleister, j’ai eu tellement peur quand j’ai reçu cet appel tellement peur. »

Le ton de la mère, et sa façon de serrer son fils comme si elle ne voulait pas risquer de le laisser partir, firent infiniment plus mal au jeune homme que ses blessures, ou que la façon dont sa mère le serrait. Celui-ci, essayant de retenir ses larmes qui montaient en échos à celles de sa mère, ignora la douleur pour passer son bras non « piqué » par-dessus le dos de sa mère, et lui carresser doucement le dos.

Ne t’en fait pas maman ça va, je vais bien… »

Mais faisant comme si elle ignorait les mots rassurant de son fils, elle le sera encore un plus fort un instant, ses pleurs commençant malgré tout à se calmer.
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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeMar 16 Juin 2015 - 22:22
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Naoto Shirogane
Naoto Shirogane - S-Elue
Je ne vous garde pas allongés "au cas où", Mr Chase, mais "le temps que". Le temps que vos corps se remettent et qu'ils puissent à nouveau vous porter sans partir en charpie. Ce ne sera pas du luxe, mais au moins, quand vous repartirez, ce sera en bon état. 

En bon état? Là, pour le coup, c'est elle qui est clairement plus qu'optimiste. Oui, physiquement nous ne garderons sans doute aucune séquelle et nous n'aurons qu'à reprendre le cours de nos vies là ou nous l'avons arrêté en arrivant ici. Mais psychologiquement, il n'en sera jamais ainsi. Je ne sais pas pour Aleister mais personnellement, il est des marques qui sont apparus cette nuit-là qui ne s'effaceront pas aussi facilement. Peut-être même jamais. Pourtant, je ne regrette pas vraiment ce que j'ai fait car je reste persuadée d'avoir fait au mieux.

Je vais retourner voir les autres patients. Quand vos proches seront là, je récupérerai les vêtements que vous avez piqués à votre voisin de chambre. Sachez que je n'hésiterai pas à vous retenir de gré ou de force jusqu'au terme de votre convalescence, l'un et l'autre, alors plus d'escapade. La santé, c'est très précieux, et très fragile, même quand on est un Seraph. Alors un peu de prise de conscience, ça ne vous ferait pas de mal, du moins pas autant que ce que vous vous faites déjà. À plus tard. 

La suite ne me concerne pas vraiment alors je me retourne légèrement pour venir fixer l'horizon par la fenêtre. Je sens que mes paupières se ferment doucement, alors que je tente de chasser la nausée qui revient suite aux soins et à la perfusion qui recommence à égrener ses substances chimiques dans mon organisme. Mais je n'ai pas le temps de vraiment me laisser emporter dans par le sommeil car déjà, le bruit se manifeste de nouveau à l'entrée de la pièce. Et une voix qui me semble vaguement familière.

« Oups, désolé… bonjour. »

-« Salut maman, ça va ? »

« Ho mon dieu Aleister, Aleister, j’ai eu tellement peur quand j’ai reçu cet appel tellement peur. »

-« Ne t’en fait pas maman ça va, je vais bien… »

Maman. Un instant, je me raidis sous mes draps. Cette femme, je la connais déjà. Elle m'a déjà vu mais pour elle, je ne suis qu'un camarade de classe d'Aleister, et surtout un garçon. Hors là, n'étant vêtue que d'un vêtement léger style chemise de nuit et interdite de bander ma poitrine à cause de mes plaies récentes, ma véritable nature n'est aucunement dissimulée. Du coup, je reste bien allongée, feignant le sommeil, autant pour ne pas attirer l'attention que pour laisser mon compagnon de chambrée profiter de ses retrouvailles.

En même temps, j'ai un léger pincement au cœur. Oui, la famille, c'est aussi comme ça. Pas seulement des mots lointains, des regards fuyants et une absence de réelle existence à leurs yeux mais de vrais échanges, un réel partage et une proximité véritable, dans la peine comme dans la joie. Je pousse un soupir discret, me faisant aussi discrète que possible. Je suis vraiment de trop en cet instant.


Dernière édition par Naoto Shirogane le Mer 17 Juin 2015 - 10:30, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeMar 16 Juin 2015 - 22:50
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*Nom de...! Je me tue à les calmer et la mère, elle vient tout bousiller... Je vais te me la...!!!*

Ma patience atteint peu à peu ses limites. Déjà que cette bonne femme manque de me rentrer dedans, mais en plus, elle serre si fort le bonhomme que ses plaies s'empirent à vue d'oeil!

Madame! Sauf si vous êtes aveugle, ce dont je doute, je pense que vous pouvez clairement voir que vote fils est en piteux état. J'imagine que vous êtes heureuse de le voir vivant alors essayez de le laisser dans cet état! Ce n'est pas comme si je venais de refaire ses bandages! Regardez un peu ce que vous faites!

Je me retenais de la prendre par les cheveux pour la balancer en arrière, restant à l'encadrement de la porte, les poings sur les hanches et prête à mordre à la moindre réplique. Hortense, dans le couloir, me faisait des gestes pour me dire de me calmer, mais trop tard, c'est déjà parti.

Vous savez qu'il a un traumatisme crânien? Oui, juste sous son bandage! Secouez-le donc comme un prunier qu'il finisse en légume! À moins que vous ne vouliez commencer par lui arracher la peau du bras? Ou casser pour de bon une côte fêlée? Vous avez de la chance, avec ce qu'il s'est mis, vous avez l'embarras du choix!

Mais si vous cherchez à le laisser dans un semblant de bon état, je vous conseille de vous écarter de lui et de faire votre visite en restant, assise, sur cette chaise! Il n'est pas mort, et il va s'en remettre, alors attendez que ses plaies se referment avant de l'écraser sous votre amour!
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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeMer 17 Juin 2015 - 19:23
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Les répliques de l’infirmière firent presque sursauter Annabel, qui lâcha doucement son fils, presque comme si il était de cristal, et recula de quelques pas, lâchant un « Désolé » très timide, tout en regardant son fils, les yeux encore embués de larmes.

Ce regard, tellement triste, tellement plein d’inquiétude, fut un nouveau coup porté à Aleister, qui souffrait de voir sa mère dans un tel état à cause de lui, de ses choix. Ne pouvant à son tour retenir quelques premières larmes qui venaient, Aleister tendit sa main intacte, comme pour s’excuser de ne pouvoir laisser sa mère l’enlacer. Celle-ci, voyant son fils si triste, dans un si sale état, fit ce qu’à ses yeux, toute mère devrait faire : elle sécha ses propres larmes, pris de ses deux mains la main que lui tendait son fils et, en s’installant sur la chaise que lui avait désigné l’infirmière, lui dit très simplement, sur un ton très doux.


Ne t’en fait pas Aleister, ça va, maman est là. »

Quelques mots, tellement simples, mais dit avec tellement de conviction, tellement de gentillesse. Aleister, trop occupé à retenir ses larmes, ne put rien rajouter, de peur de craquer face à ces simples mots. La femme, sans cesser de serrer entre les siennes la main de son fils, regarda alors un peu plus autour d’elle, se rendant tout doucement compte qu’elle n’était pas seule avec son fils. Et évidement, ses premières interrogations furent pour l’infirmière, qu’elle interpella d’un ton doux.

Dans quel état il est exactement ? »

Aleister, bien que juste à côté, ne pris pas la peine de relever. Sa mère se fiait visiblement davantage à l’infirmière qu’à son fils pour connaitre l’état de celui-ci, sans doute lié au fait qu’Aleister avait la manie de toujours tout minimiser aux yeux de sa mère.
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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeMer 17 Juin 2015 - 19:37
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Naoto Shirogane
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Madame! Sauf si vous êtes aveugle, ce dont je doute, je pense que vous pouvez clairement voir que vote fils est en piteux état. J'imagine que vous êtes heureuse de le voir vivant alors essayez de le laisser dans cet état! Ce n'est pas comme si je venais de refaire ses bandages! Regardez un peu ce que vous faites!

Quelque part, la réaction de Brook me ferait presque rigoler mais je me retiens. Enfin, je la plaindrais presque aussi un peu. La pauvre, elle reste malgré tout énormément dévouée aux imbéciles que nous sommes et quand enfin, nous nous calmons, les éléments extérieurs font tout pour que de nouveau, ce soit le merdier. A croire que finalement, même les ennuis n'aimaient pas nous lâcher les baskets trop longtemps.

Vous savez qu'il a un traumatisme crânien? Oui, juste sous son bandage! Secouez-le donc comme un prunier qu'il finisse en légume! À moins que vous ne vouliez commencer par lui arracher la peau du bras? Ou casser pour de bon une côte fêlée? Vous avez de la chance, avec ce qu'il s'est mis, vous avez l'embarras du choix!
Mais si vous cherchez à le laisser dans un semblant de bon état, je vous conseille de vous écarter de lui et de faire votre visite en restant, assise, sur cette chaise! Il n'est pas mort, et il va s'en remettre, alors attendez que ses plaies se referment avant de l'écraser sous votre amour! 


« Désolé »

Je reste définitivement dos à toute la scène, cherchant autant que possible à disparaître sous mes draps. pour le moment, je suis inexistante à leurs yeux et cela me va très bien. Mais je ne suis pas sourde malheureusement. Et par déformation professionnelle, je ne peux m'empêcher d'écouter et de surprendre ses sons que je ne voudrais pas entendre. Des sanglots retenus font une mélodie bien particulière et je sais parfaitement de qui ils sont originaires. Et l'échos qui s'en créent est à la fois douloureux et étrangement doux à mes oreilles.

« Ne t’en fait pas Aleister, ça va, maman est là.
Dans quel état il est exactement ?
 »

Cette femme est brave et courageuse, avec elle Aleister est entre de bonnes mains. Si seulement je pouvais me mouvoir, je sortirait rapidement, pour les laisser s'expliquer calmement. Mais je maudis ma propre impuissance à ne pas pouvoir me mouvoir davantage. Faire abstraction de ce qu'il se passe juste à côté de moi est trop difficile, pourtant, je le voudrais tellement. La vie est vraiment une garce quand elle s'y met.
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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeMer 17 Juin 2015 - 21:48
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*Hé ben voilà! L'ordre et la discipline, y'a que ça de vrai!*

Il a de nombreuses plaies et des hémathomes un peu partout, les plus graves étant dans son dos et sur sa jambe. Il a aussi une belle balafre à la tête et une commotion cérébrale. Il a facilement deux semaines pour se remettre de ses blessures, plus, s'il ne tient pas en place.

Quoi? il voulait peut-être éviter qu'elle sache? Il n'avait qu'à se tenir à carreau dès le départ. Il aurait pu être pris en charge par ma douce collègue Hortense, mais avec ses conneries, il va connaître un peu l'autorité. Et visiblement, ça ne va pas lui faire de mal, vu comment sa chère maman le couve comme une poule.

Il va aussi devoir passer des examens pour qu'on s'assure de l'état de ses os et de ses organes. Avec autant de blessures externes, il n'est pas impossible qu'il en ait aussi des internes que les Urgences n'ont pas constatées en le retapant. Le médecin devrait passer quand il aura moins de monde dans son propre service, histoire de s'assurer que les séquelles ne seront pas permanentes.

Mon ton se mesure quand je parle médical. C'est ma vocation, et la pratiquer me tempère un peu. Certes, j'étais un caractère fort et mon humeur pouvait me rendre antiâthique envers les patients et leur famille, mais je restais la seule à pouvoir mater les cas difficiles de la clinique, heureusement petite.
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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeMer 17 Juin 2015 - 22:47
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2 semaines, rien que ça. Bon au moins il savait précisément ce qu’il avait maintenant, même si en soit, il gardait un assez bon souvenir du combat que pour savoir ce qu’il avait pris comme coup. En tout cas il allait avoir le temps de se reposer avec ça, sans doute même un peu trop du coup. Un peu beaucoup trop même. Et ces histoires d’examen ne lui plaisaient définitivement pas, même si là encore il savait qu’il n’aurait pas le choix.

Sauf que là où Aleister restait très philosophe, ou résigné au choix, sa mère réagit un peu plus visiblement. Toujours sa lâcher la main d’Aleister, elle se tourna vers son fils et dis, de sa voix toujours aussi douce et sincèrement inquiètes.


Aleister, qu’est-ce qui t’es arrivé, comment tu as pu finir dans un état pareil ? »

Aleister, n’ayant ni l’imagination, ni le courage de répondre en ce moment à sa mère, détourna un instant le regard, dirigeant ainsi involontairement le regard de sa mère vers le lit à côté du sien, où semblait dormir une personne aux cheveux bleus. Cheveux que cru bien reconnaitre Annabel Chase… sauf que ça ne collait pas trop au souvenir qu’elle avait de la personne en question. Du coup, surprise, elle lâcha.

Ton ami est à l’hôpital aussi ? Mais que s’est-il passé ?! »

La voix de la mère d’Aleister gagna un rien en angoisse. Aleister blessé, mais son si charmant ami aussi ?!
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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeMer 17 Juin 2015 - 23:07
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Naoto Shirogane
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Il a de nombreuses plaies et des hématomes un peu partout, les plus graves étant dans son dos et sur sa jambe. Il a aussi une belle balafre à la tête et une commotion cérébrale. Il a facilement deux semaines pour se remettre de ses blessures, plus, s'il ne tient pas en place.

Eh bien, en effet. il n'y avait pas été de main morte lui non plus. Vu mon état, je n'étais clairement pas du meilleur côté pour parler de ça mais j'avoue que je ne m'étais pas rendue compte de l'étendue réelle des dégâts qu'il avait subi. Cela m'avait paru grave en le surprenant ainsi dans le couloir mais à ce point, j'avais du mal à le réaliser. Finalement, C'était Brook qui avait raison, nous étions définitivement deux imbéciles bornés et trop têtus pour être récupérables.

Il va aussi devoir passer des examens pour qu'on s'assure de l'état de ses os et de ses organes. Avec autant de blessures externes, il n'est pas impossible qu'il en ait aussi des internes que les Urgences n'ont pas constatées en le retapant. Le médecin devrait passer quand il aura moins de monde dans son propre service, histoire de s'assurer que les séquelles ne seront pas permanentes.

Chouette, encore la vue d'un médecin. En attendant, il ne venait pas pour moi et finalement, j'aurais plutôt hâte qu'il arrive. Plus vite il aurait terminé ces examens, plus vite il pourrait être soigné au mieux. Et c'était la seule chose qui comptait actuellement, qu'il se remette en état rapidement. Sa mère avait besoin de lui et ne pourrait être soulagée avant d'être certaine que son fils irait bien.

« Aleister, qu’est-ce qui t’es arrivé, comment tu as pu finir dans un état pareil ? »

Là-dessus, je doutais franchement qu'il lui réponde. Mais le silence qui s'installa alors me fit un instant frissonner. Et pourquoi j'avais cette impression soudaine d'être devenue le centre de l'attention, ressentant le poids d'un regard appuyé dans mon dos?

« Ton ami est à l’hôpital aussi ? Mais que s’est-il passé ?! »

Et merde. Ça y est, j'étais repérée et en plus, en partie identifiée. Voilà qui n'arrangeait pas du tout mes affaires. Alors, je préfère continuer à faire la morte, à ne surtout pas me manifester. J'ai encore des bandages partout, la perfusion qui goutte à mon bras et des points se promenant à intervalles réguliers mais pas de quoi me dissimuler comme je sais si bien le faire. Du coup, je me sens acculée. Et je commence à craindre la réaction de l'infirmière. Va t'elle renchérir sur ma présence? Et si oui, comment?
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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeJeu 18 Juin 2015 - 20:03
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Je savais par Mr Shirogane que sa sœur se travestissait dans la vie de tous les jours et que peu de monde connaissait son secret. Je suis tenue au secret professionnel et tiens à cette valeur. Même si je trouve ce genre de cachotteries ridicules, je ne me permettrai pas d'en faire étalage, encore moins envers une flic. Qu'elle s'occupe de son mouflet, elle a déjà fort à faire.

Tout ce que je peux vous dire, c'est que ça n'a rien a voir avec votre fils. Avez-vous rempli le formulaire pour l'hospitalisation ou le transfert de votre fils?

Dévier le sujet et le recentrer sur son fils devrait suffire à lui faire comprendre, je pense.
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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeVen 19 Juin 2015 - 19:40
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Belle tentative de la part de l’infirmière, mais que repoussa Annabel, s’emportant un brin.

Ha non, j’ai déjà passé plus d’une heure à remplir des documents en tout genre, vous ne croyez pas que je serais arrivé plutôt sinon ?! C’est gentil mais s’il y a encore quelque chose à remplir, ce sera pour plus tard ! »

Puis, revenant au centre de son attention, la mère, intriguée, se leva et contourna le lit d’Aleister, voyant bien que la personne, qui était allongée de manière à lui tourner le dos, avait une finesse étrangement féminine. Aleister, très innocemment, tenta de rattraper le coup interpellant sa mère.

Heu, maman, un soucis ? »

Mais inutile, la mère d’Aleister était, comme son fils le savait, très bornée quand elle le voulait. Et avant que l’infirmière puisse réagir plus en avant, la mère se trouvait presque face au lit de Naoto, ayant ainsi un angle de vue qui lui montrant des formes bien féminines. Interloquée, Elle se tourna vers son fils, qui aurait aimé pouvoir disparaitre dans les draps pour le coup.

Aleister, il va falloir que tu m’expliques certaines choses… »

Aleister, horriblement ennuyé pour Naoto, tenta de répondre, une énorme dose de fausse innocence et énormément de gêne dans le ton.

Il y a quelque chose à expliquer maman ? »
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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeVen 19 Juin 2015 - 20:42
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Naoto Shirogane
Naoto Shirogane - S-Elue
Tout ce que je peux vous dire, c'est que ça n'a rien a voir avec votre fils. Avez-vous rempli le formulaire pour l'hospitalisation ou le transfert de votre fils? 

-« Ha non, j’ai déjà passé plus d’une heure à remplir des documents en tout genre, vous ne croyez pas que je serais arrivé plutôt sinon ?! C’est gentil mais s’il y a encore quelque chose à remplir, ce sera pour plus tard ! »

C'est marrant ça, je me doutais que cela finirait de la sorte. Dans un sens, je suis reconnaissante à l’infirmière de ne s'être attardée sur mon cas mais je ne sais pas pourquoi, je sens que je ne suis pas tirée d'affaire pour autant. D'ailleurs, le bruit de la chaise ainsi que les pas qui se dirige dans ma direction ne me laisse guère beaucoup d'alternatives. Sa mère s'est levée et se dirige vers moi.

-« Heu, maman, un soucis ? »

J'hésite à faire semblant de dormir mais je sais parfaitement que cela ne me servira à rien. Alors, je me contente de rester immobile, le regard perdu dans l'horizon. Je ne suis même pas tournée du bon côté pour dissimulé le coquard dévorant encore la moitié de mon visage. Remarque, peut-être qu’ainsi, elle ne me reconnaîtra pas. Non, je n'y crois nullement.

-« Aleister, il va falloir que tu m’expliques certaines choses… »

-« Il y a quelque chose à expliquer maman ? »

Il tenterais encore de nier l'évidence? Aleister, même avec tout la bonne volonté du monde, tu ne convaincrais personne avec un tel ton. Enfin, je suis un peu dure sur ce point, c'est vrai que moi j'ai l'habitude. Que suis-je censée faire? Me mêler de leurs histoires de familles? Rester quasi invisible bien que trop remarquée? Non, au final, il n'y a qu'une chose qui me parait logique à faire.

"- Ravie de vous revoir en pleine forme, Madame Chase. Excusez-moi de ne pas me lever pour vous saluer, je ne suis malheureusement pas en état de le faire actuellement."
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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeSam 20 Juin 2015 - 13:49
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*C'est quoi cette commère ? Je ne vais pas la blairer longtemps, cette bonne femme.*

Si je puis me permettre, son hospitalisation doit rester incognito, alors explications ou pas, même si apparemment ça va être trèèès dur pour vous, je vous demanderai de garder le silence à ce propos.

Je regarde la mère avec des yeux sévères.

Oui ma vieille, tu arrive, salope mon travail et fais comme chez toi, mais n'oublie pas que tu ne l'es pas. Ici, on a des règles et des procédures qu'il faut respecter, et même ton fric ne te permettra pas de passer outre impunément. Des formulaires à remplir parce que des gens comme toi sont déjà venus porter plainte à la clinique, un comportement correct parce qu'on ne soigne pas pour que tu viennes ensuite achever nos patients, fussent-ils tes propres gosses, une discrétion à respecter parce qu'on est pas au salon de tes avec les commères qui te servent d'amies.

Ça ne tiendrait qu'à moi, je t'aurais passé par la porte dans l'ouvrir, histoire que tu saches ce que ça fait de se prendre une rouste, pour une fois dans ta vie. Par la même occasion, ton fils te suivrait volontiers et sa copine avec, mais après s'être rétablis. Quoique ça, ça restait dans le domaine du réalisable...
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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeSam 20 Juin 2015 - 16:47
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Invité -
Annabel resta un instant… interloqué, presque trop surprise que pour réagir à la salutation parfaitement naturelle de Naoto. Elle ne put s’empêcher de penser que l’ami, ou plutôt l’amie de son fils était vraiment charmant, très poli.

Mais je t’en prie, ravi de te revoir. J’espère que ce que tu as n’est pas trop grave. »

Aleister soupira. Sa mère était repassé en mode aimable, la politesse avant tout, mais il doutait d’en avoir fini avec cette histoire, loin de là.

Mode aimable qui fut un peu balayé quand l’infirmière, qui aurait mieux fait de se taire, interpella un peu la mère de famille, laissant planer un sous-entendu qui ne plus pas du tout à la femme.


êtes-vous en train de sous-entendre, jeune fille, que je ne suis pas capable de tenir ma langue à l’extérieur ? Je voudrais juste comprendre pourquoi mon fils m’a dissimulé l’existence de sa petite amie, et pourquoi ils se retrouvent à l’hôpital ensemble, avec mon fils abimé de partout, comme vous me l’avez si bien dit. Choses qui tiennent du privé, pas de votre travail il me semble ! »

Aleister coinça sur le terme « petite amie ». Comment ça petite amie, où, depuis quand, dans quelle réalité ? L’air complètement abasourdit, Aleister ne put s’empêcher de demander, d’une voix très dubitative.

Heu, depuis quand tu m’a casé maman ? Je sais que j’ai pris un coup sur la tête, mais il me semble bien que j’étais célibataire la dernière fois qu’on s’est vu. »

A ce niveau, Aleister, un brin moins créatif que sa mère, et sanss doute un peu sonné par les antidouleurs et la perte de sang, ne pouvait comprendre qu’Annabel Chase était en train de se faire un énorme film sur une relation amoureuse entre Naoto et Aleister.
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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeSam 20 Juin 2015 - 17:20
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Naoto Shirogane
Naoto Shirogane - S-Elue
-« Mais je t’en prie, ravi de te revoir. J’espère que ce que tu as n’est pas trop grave. »

Je me permets de ne pas répondre à cette dernière affirmation, pour éviter de devoir me noyer dans des mensonges superflu. Vu mon état, il est évident même pour quelqu'un qui ne me connait pas de se rendre compte que justement, ce que j'ai es bien plus grave que ce qu'il n'y parait. heureusement, l'infirmière intervient de nouveau.

Si je puis me permettre, son hospitalisation doit rester incognito, alors explications ou pas, même si apparemment ça va être trèèès dur pour vous, je vous demanderai de garder le silence à ce propos.

-« êtes-vous en train de sous-entendre, jeune fille, que je ne suis pas capable de tenir ma langue à l’extérieur ? Je voudrais juste comprendre pourquoi mon fils m’a dissimulé l’existence de sa petite amie, et pourquoi ils se retrouvent à l’hôpital ensemble, avec mon fils abîmé de partout, comme vous me l’avez si bien dit. Choses qui tiennent du privé, pas de votre travail il me semble ! »

Bon, au final, cette intervention n'était peut-être pas une aussi bonne chose que prévu. Enfin si, seulement j'avoue que de la part d'un petit bout de femme comme la mère d'Aleister, qui lui était plutôt très calme et posé, je ne m'attendais pas à autant de véhémence et de verve. Tout comme je reste encore assez surprise par certains de ses mots qui résonnent en échos dans ma tête. Petite amie? Elle parlait d qui et qui là?

-« Heu, depuis quand tu m’a casé maman ? Je sais que j’ai pris un coup sur la tête, mais il me semble bien que j’étais célibataire la dernière fois qu’on s’est vu. »

Oulà, stop. Pause. Arrêt sur image. Petite-amie, moi? D'Aleister? Genre cela ne m'a pas suffit de manquer de finir mariée à un inconnu simplement pour arranger les affaires de ma famille, maintenant on me collait d'office en couple avec quelqu'un? Eh bien, ça promet. Et Aleister qui lui ne semble même pas avoir compris les allusions de sa mère, il doit vraiment avoir pris un sacré choc.

"- Madame Chase, ce que l'infirmière vous demandait simplement, c'était de ne rien dire de ma présence ici. Non pas que nous n'ayons pas confiance en vous, simplement c'est une question de sécurité pour moi. Je sais que vous pouvez parfaitement comprendre cela."

Voilà essayons de reposer les choses calmement. Je commence vraiment à me sentir fatiguer, mon pouvoir passif systématiquement actif. Il m'était précieux certes mais dans mon état actuel, si je pouvais m'en passer, cela me permettrais de me remettre plus vite également. Je ne comptais pas lui raconter ma vie mais peut-être qu'avec un minimum d'explications, elle serait plus disposée à se calmer pour de bon et d'arrêter de se faire des films.

"- Désolée de vous décevoir mais votre fils et moi ne sommes nullement ensemble. Quand à mon état, il pourrait devenir critique si ma présence ici s'ébruitait. Enfin, j'étais déjà hospitalisée ici avant que votre fils ne soit blessé de son côté. Tout ceci n'est rien d'autre qu'un ensemble de hasard et de coïncidences."

Je ne me suis quasiment pas retournée, a peine si j'ai essayer de me redresser un peu pour les voir mais je sens ma tête se remettre à tourner et la nausée revenir. Fichus médicaments, je crois que malgré tout ce que je veux bien penser, je ne suis pas encore remise. Et merde. Je me laisse retomber mollement sur mon oreiller, fermant les yeux un instant pour tenter de juguler tout ça. Ce que je peux détester d me sentir ainsi faible et vulnérable.
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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeSam 20 Juin 2015 - 17:57
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Invité -
Êtes-vous en train de sous-entendre, jeune fille, que je ne suis pas capable de tenir ma langue à l’extérieur ?

Non, Sans blague!? Merci Captain obvious! Ou alors tu fourres tout le temps ton nez dans les affaires des autres? Ça doit être pour ça qu'il est aussi pincé! Je te rappellerais bien que ton mouflet est de l'autre côté de la pièce. Et qu'il connaisse l'autre patiente ne te donne en aucun cas le droit de fureter dans ses affaires, non? Je lâche à mi-mots dans un soupir :

Vu comment vous fouinez, ça ne me surprendrait pas, je dois dire.

Miss Shirogane semble vouloir calmer le jeu, grand bien lui fasse. Moi je sors de la pièce pour me calmer les nerfs. J'ai horreur des familles des patients. À croire que parce qu'ils ont un proche dans un sale état, l'hosto leur appartient.
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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeSam 20 Juin 2015 - 20:48
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Invité -
Aleister trouvait sa mère parfois agaçante et totalement indiscrète en soit, mais il n’était malgré tout pas sûr d’apprécier la façon dont l’infirmière répliqua ainsi à sa mère. Et celle-ci non plus ne semblait pas apprécier, du tout. Par chance pour Brook, Annabel, et la quiétude de la chambre, voire de l’étage de manière générale, l’infirmière s’en alla à ce moment, sans doute elle aussi désireuse d’éviter de voir le ton continuer à monter. Et après un « Bon débarras », la mère se tourna vers Naoto, qui a son tour avait commencé à vouloir calmer la femme, et justifier le maintien du secret. Celle-ci, son ton piquant oubliant, se rapprocha de Naoto, le sourire aux lèvres.

Ne t’en fait pas ma petite, je sais garder un secret quand il faut. Motus et bouche cousue. »

Et elle agrémenta la fin de sa réplique d’un sourire amusé. Déjà, Annabel semblait tenir à la jeune femme, fidèle à son caractère de s’attacher aux proches des membres de sa famille.

Et le démenti de Naoto semblait, à tout le moins, plus efficace que la réaction surprise du jeune homme, qui ne compris qu’alors à quel point sa mère s’était fait un film de pas grand-chose. C’était quoi cet acharnement à vouloir caser son fils sérieux ?


D’accord, mademoiselle, je ferai semblant de rien puisque vous ne voulez pas non plus ébruiter ça. Et je ne te demanderai pas pourquoi tu as fini dans cet état puisque c’est un secret. »

Le ton était devenu tendre, très familier. La mère d’Aleister était trop bornée que pour croire aux mots de Naoto, mais elle semblait bien s’être faites à l’idée, et commencer à vraiment apprécier la jeune femme. Au moment où celle-ci se laissait retomber sur ses coussins et fermer les yeux, elle jeta à son fils, puis à la jeune femme, un regard tendre.

Pauvres enfants, à peine sorti du nid, et vous vous faites déjà mal comme ça. Quel méchant bonhomme peu menacer une aussi jolie jeune demoiselle ? »

La question était plus rhétorique qu’autre chose, d’ailleurs la mère, qui s’était installée sur un fauteuil entre les deux lits, se tourna vers son fils, qui regardait avec un sourire l’échange entre sa mère et sa plus que collègue seraph.

Et toi ne va pas croire que je t’oublie hein, je suis là, et je t’aimes »

Et sans plus de cérémonie, elle se pencha vers son fils pour passer sa main dans les cheveux du jeune homme, évitant largement le bandage recouvrant une partie de son crâne. Avant que quelques instants plus tard, elle rajoute, un grand sourire aux lèvres, du genre de celui que fait le chat à la souris.

D’ailleurs, tu ne m’a toujours pas expliqué pourquoi tu as obligé ton amie à venir à la maison habillée comme un garçon. »

Bien évidemment, si sa mère pouvait oublier si vite ce genre de choses, ce ne serait pas elle. Du coup, botage en touche un brin désespéré d’Aleister.

Heu… c’est une longue histoire en fait, et heu… bah j’avais pas envie que tu te fasse des idées en fait. »

Non, en fait ce n’était pas du tout ça, et sa mère ne semblait pas prête à croire que son fils ai pu se compliquer à ce point la vie pour ce genre de chose. Peut-être Naoto aurait-elle une meilleure idée.
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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeSam 20 Juin 2015 - 21:17
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Naoto Shirogane
Naoto Shirogane - S-Elue
Vu comment vous fouinez, ça ne me surprendrait pas, je dois dire.

-« Bon débarras »

Bon, au moins ainsi, les frictions entre l'infirmière et la mère d'Aleister cesseront. Il vaut mieux pour tout le monde je crois. Et comme ça, cette chère Brook aura la chance de passer quelques instants avec des cas un peu moins chiants que ceux que nous pouvons représentés à ses yeux.

-« Ne t’en fait pas ma petite, je sais garder un secret quand il faut. Motus et bouche cousue.
D’accord, mademoiselle, je ferai semblant de rien puisque vous ne voulez pas non plus ébruiter ça. Et je ne te demanderai pas pourquoi tu as fini dans cet état puisque c’est un secret.
 »

Inspirer et expirer calmement. Si je le pouvais, eut-être que j'aurais mais là, j'avais plus la sensation d'être devant un cas irrécupérable qu'autre chose. Vis à vis de Mère, je ne peux pas vraiment dire que j'avais le moindre risque d'être confronté à ce genre de souci de ce fait, je ne savais pas trop comment appréhender les choses cette fois. Du coup, je me contentais de soupirer, revenant sur le dos pour fixer le plafond à présent.

-« Pauvres enfants, à peine sorti du nid, et vous vous faites déjà mal comme ça. Quel méchant bonhomme peu menacer une aussi jolie jeune demoiselle ? »

Cette question là, je préfère ne pas y répondre. D'ailleurs, je ne m'empêcher de serrer les poings plus que je ne le voudrais. Ce type est à présent sous les verrous, il sera très bientôt mis en examen et jugé pour ces crimes, que j'espère qu'il paiera au moins au centuple. Pour toutes ces familles qu'il a brisés, pour toutes ses vies qu'il a volé, je ne regrette même pas l'état dans lequel j'ai terminé. Et si c'était à refaire, je recommencerais de la même façon.

-« Et toi ne va pas croire que je t’oublie hein, je suis là, et je t’aimes.
D’ailleurs, tu ne m’a toujours pas expliqué pourquoi tu as obligé ton amie à venir à la maison habillée comme un garçon.
 »

-« Heu… c’est une longue histoire en fait, et heu… bah j’avais pas envie que tu te fasse des idées en fait. »

"- Aleister n'a rien à voir avec ma tenue vestimentaire. Travaillant pour la police, qui est un milieu excessivement machiste, j'ai simplement choisie d'adopter leurs codes afin d'être plus facilement intégrée. "

D'abord, mettre les choses au clair avant qu'Aleister ne créé plus de soucis qu'il n'en résoudrait en s’emmêlant les pinceaux. Et puis, au final, c'était bien moi qui avait créé cette polémique donc autant que je m'en occupe moi-même.

"- Ayant été appelée sur une affaire, j'avais dû quitter le cours en urgence, et pour le rattraper, j'étais donc passer chez vous. Cependant, la plupart des gens m'ayant assimilé à un homme dans mon travail, je ne prend plus la peine de me changer. Et je n'ai guère le temps d'entretenir de relations avec qui que ce soit au vue de mon emploi du temps. "

Je ne le dis pas méchamment, mais avec clarté et fermeté. Je suis ce que je suis et je tiens pas à ce que des inconnus se fassent des films aberrants sur ma réalité. Ma vie est déjà bien assez compliquée comme ça, pas besoin d'en rajouter.
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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeSam 20 Juin 2015 - 22:26
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Et Naoto trouva moyen… d’adapter la vérité à sa sauce. Enfin une belle dose de mensonge et juste assez de vérité que pour rendre la chose à peu près crédible. Mais forcément, la curiosité, trait commun à la mère et au fils, se réactiva, ignorant pour un temps le démenti de Naoto.

Notre petite demoiselle est aussi agent de police ? Décidément Aleister, tu n’aimes pas faire les choses comme tout le monde toi. »

Le ton était amusé, et s’accompagnait d’un sourire, qui fit soupirer Aleister. Enfin, voir sa mère sourire, dans un pareil cas, était en soit un tellement bon signe qu’Aleister sourit, content tout simplement, et peut-être un peu anesthésié aussi. Sauf que tout à coup, le visage d’Annabel sembla se décomposer, tandis qu’elle se tournait vers Naoto.

Ne me dis surtout pas… c’est à cause de ton travail qu’Aleister a été agressé, c’est pour ça qu’il l’on mis à l’abri, dans la même chambre que toi ? »

Le ton était angoissé, mais le regard d’Annabel contenait aussi une bonne dose de menace envers la jeune femme. Aleister craignit le pire : sa mère était adorable en temps normal, mais si elle estimait que Naoto avait fait quelque chose à Aleister, même indirectement, il était tout à fait envisageable qu'Annabel réduise en charpie la seraph, blessée ou pas, travaillant avec la police ou pas. C’était une bombe qu’Aleister devait désamorcer au plus vite.

Maman, non, ce qui m’est arrivé est juste un accident, tu ne peux pas reprocher à Naoto ma malchance ! »

Annabel, interpellée, se retourna vers son fils, la colère commençant à prendre le pas sur l’angoisse.

Ha oui, et comment tu peux le savoir ? l’urgentiste m’a dit que c’était une patrouille de police qui t’avais amenée ici, des collègues à ton amie je te rappelle ! »
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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeSam 20 Juin 2015 - 23:21
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-« Notre petite demoiselle est aussi agent de police ? Décidément Aleister, tu n’aimes pas faire les choses comme tout le monde toi. »

Ça, c'est une certitude mais complètement erronée de la part de la mère du Seraph car elle ne se base que sur ce qu'elle sait. Hors elle ne connait rien de la double vie de son fils ni la triple mienne. Enfin, si cela peut lui permettre de redevenir cette femme douce et charmante, chaleureuse et amicale que j'avais tant appréciée rencontrer en venant chez lui, cela m'arrangeait clairement.

Pourtant, soudain, l'ambiance change. Je peux le sentir avant de le voir et instinctivement, je me tourne vers Aleister et sa mère, qui semble soudain avoir changée de couleur. Un instant, j'essaie de trouver ce qui ne va pas mais rien ne me vient à l'esprit et je suis bien obligée d'attendre que la mère de mon camarade se manifeste afin d mieux comprendre son désarroi.

-« Ne me dis surtout pas… c’est à cause de ton travail qu’Aleister a été agressé, c’est pour ça qu’il l’on mis à l’abri, dans la même chambre que toi ? »

-« Maman, non, ce qui m’est arrivé est juste un accident, tu ne peux pas reprocher à Naoto ma malchance ! »

-« Ha oui, et comment tu peux le savoir ? l’urgentiste m’a dit que c’était une patrouille de police qui t’avais amenée ici, des collègues à ton amie je te rappelle ! »

Pour le coup, j'ouvre de grands yeux surpris, suivant leur échange avec un certain étonnement. C'était quoi cette histoire là? Il ne m'en avait rien dit. Je n'étais même pas au courant. Je le fixe avec incrédulité, cherchant son regard pour y lire ne serait qu'une approbation ou une dénégation. N'importe quoi mais quelque chose qui me prouve qu'il ne m'ait pas sciemment caché la vérité. Cependant, je me dois de revenir à sa mère avant tout car sinon, la bombe à retardement qu'elle est devenue, risque fort d'exploser.

"- Je n'étais pas au courant... Pour Aleister. Il vient d'être transféré dans cette pièce, il y a moins d'une heure. Quand à la police, je ne connait que quelques personnes, pas tous les agents des forces de l'ordre non plus."

J'hésite un instant, sur la conduite à tenir. Je pourrais tout lui raconter mais vu comment elle était prête à fondre en larme en arrivant, je ne tiens pas à lui infliger cela. Alors, je vais essayer de me contenter d'y aller mollo. Pas de mensonges, simplement une réalité peut-être un brin arrangé mais rien de plus et rien de moins.

"- Je suis mise à l'abri car je ne suis pas transportable dans mon état vers un autre hôpital plus sécurisé. Aleister n'est là que parce qu'il y avait un lit de vide ici. Quand au fait qu'il ait été agressé, je côtoie tous les élèves de la Fac, ce n'est pas pour autant que tous finissent ici non plus. Et je ne mêle jamais un innocent à mes affaires.
Enfin, je ne suis ni une petite amie, ni une amie, ni même une collègue ou une copine. Je ne suis qu'une camarade de classe, une vague connaissance et rien de plus. Et autant vous rassurer, cela ne changera pas. Votre cher fils ne courera aucun risque par ma faute."


Bien que j'ai voulu rester calme, je sens bien que je me suis légèrement emportée durant mon discours. Non, j'en ai assez bavé pour ne pas que l'on vienne en plus me coller ça sur le dos. Chacun son tour un peu, et le mien est terminé pour le moment. Je mer tourne un peu violemment, pour leur tourner le dos, laissant apparent le temps de remettre le drap correctement, les bandes épaisses de mon dos, les divers points de sutures sur mes bras et les hématomes visibles sur les rares parcelles de peau laissées à l'air libre, en laissant en deviner de plus nombreuses et imposantes dissimulées autant que possibles.
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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeSam 20 Juin 2015 - 23:59
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Aleister saisit le regard de Naoto, surpris, et fit en guise de réponse un signe d’ignorance de la main, qu’il completa en faisant briller un instant sa marque. Lui-même ignorait qu’il avait été conduit à l’hosto par des policiers, et ses blessures étaient liées à une histoire de seraph, tout simplement. Mais que la justice humaine y pose son grain de sel ne rassurait pas du tout le jeune homme, qui sentait encore venir une paire d’ennui à l’horizon. Et il ne pouvait pas toujours demander à Naoto de régler ses soucis.

Chose qu’elle tentait pourtant de faire en ce moment, tout en tentant bien de placer un maximum de distance entre Aleister et elle. Pas sûr que s’énerver soit en revanche la bonne option, mais d’un autre côté, qu’elle ne puisse empêcher son ton de monter ainsi laissait penser à Aleister que Naoto était plus touchée qu’elle n’aurait voulu le laisser croire. Mais par quoi, ça, c’était le mystère, un mystère qu’Aleister estima plus prudent de veiller à oublier.

Sauf qu’au lieu de s’emporter, comme le craignait Aleister, sa mère, ayant un instant l’occasion de voir les blessures de Naoto, repassa sur un mode plus triste, ayant sans doute suivit un chemin logique similaire à celui de son fils, juste avec beaucoup d’éléments en moins. Approchant doucement sa main de la tête de Naoto, elle se mit à lui effleurer gentiment les cheveux de la jeune femme.


Désolé… je me suis emporté, je n’aurais pas dû, je devrais comprendre que tu as souffert aussi. Juste, voir Aleister comme ça… pauvres enfants. »

La réplique était dite sur un ton tellement triste, tellement désolé, qu’Aleister senti une nouvelle fois des larmes monter. Qui était-il pour faire encore une fois rendre si triste sa mère. Le jeune homme, touché, tenta de se lever pour aller prendre sa mère dans ses bras, mais au final il du simplement se contenter de tendre le bras jusqu’à toucher le dos de sa mère, celle-ci étant tourné vers Naoto.

Ne n’en fait pas maman, ça va, on va s’en remettre, il faut pas pleurer pour ça. »
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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeDim 21 Juin 2015 - 9:51
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Je me suis retournée mais mon geste me redonne la nausée. Je suis allée trop vite, j'aurais dû voir le coup venir et pourtant, une fois de plus, je me suis faite avoir. Je peine à juguler cette montée de bile mais je ne veux pas bouger, je ne veux plus que l'on voit aussi fragile, tellement instable, à ce point vulnérable. pour le coup, je me moque bien de ce que pourront penser Aleister et sa mère de mon comportement, j'ai simplement besoin de me reposer. Car oui, je suis bien à bout que ce que je ne montre et que ce que j'accepte de reconnaître.

Soudain, un contact sur ma tête, impromptu, me fait me crisper de tout mon être, réveillant un instant certaines douleurs que j'occultais volontairement. Mais non, je ne crains rien. Cependant, je mets encore quelques secondes à comprendre ce qu'il se passe réellement. Ce genre de geste d'affection, je n'en ai pas l'habitude et encore moins dans ce genre de contexte. Alors, je reste un peu surprise, sans vraiment savoir comment réagir. Dois-je parler, me retourner, m'excuser?

-« Désolé… je me suis emporté, je n’aurais pas dû, je devrais comprendre que tu as souffert aussi. Juste, voir Aleister comme ça… pauvres enfants. »

-« Ne n’en fait pas maman, ça va, on va s’en remettre, il faut pas pleurer pour ça.»

"- Vous n'avez rien à vous faire pardonner. Je comprends très bien votre inquiétude, elle était justifiée. Je m'excuse également d'avoir haussé le ton. "

Voilà, peut-être qu'ainsi les choses allaient se calmer pour de bon. Ma voix était devenue très légère, un peu lasse, presque abîmée aussi. Oui, j'avais besoin de me reposer, même si je faisais semblant par habitude que tout allait bien. Je ne saurais même pas dire si au final j'appréciais le geste de la mère de mon camarade ou si cela me gênait, qu'elle s'occupe de moi plutôt que de son fils. Malgré tout, il me reste au moins une chose à lui dire avant tout.

"- Merci. Pour votre compassion."
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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeDim 21 Juin 2015 - 10:34
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Ni Aleister, ni sa mère ne purent manquer le moment de crispation de Naoto devant le geste de la mère. Mais Aleister ne pouvait véritablement comprendre le message, quand sa mère retira doucement sa main, comprenant que le geste avait été mal interprété.

Et son visage se rempli d’un mince sourire quand Naoto s’excusa, puis la remercia.


Ne t’en fait pas ma petite, il n’y a rien à pardonner, toutes les maman font ça. »

Puis, en réponses aux mots de son fils, elle se retourna une fois de plus, attrapant la main de son fils et la serrant encore une fois.

Et comment tu peux me demander de ne pas m’en faire toi ? Je suis ta maman, c’est mon travail de m’inquiéter, d’avoir peur pour toi petit idiot. »

Aleister ne put s’empêcher de noter que sa mère avait répondu à coté, sans doute volontairement. C’était une grande sensible qui, comme Aleister, ne voulait pas trop se l’avouer après tout, juste un peu.

Je t’aimes maman. »

C’était tout ce qu’Aleister pouvait dire dans ce genre de situation, des mots qu’il pensait mais qu’il ne disait peut-être pas assez souvent. Qu’il devrait dire plus souvent en fait. Un brin gênée par ces mots, qu’elle aimait pourtant tant entendre, la mère d’Aleister lui fit un immense sourire, avant que la sonnerie de son portable n’interrompe ce moment. Annabel mis un instant pour extraire l’appareil de son sac à main, puis regarda l’écran.

Ton père, lui aussi il s’inquiètes pour toi lui aussi. »

Aleister soupira. Bien évidemment que sa mère avait mis son père au courant dès qu’elle avait appris la nouvelle. Et même s’il était sans doute coincé relativement loin d’ici par son boulot, Aleister doutait bien qu’il le verrait débouler très vite une fois la journée terminée. Mais du coup, pour ne pas gêner les 2 patients, la mère quitta la pièce le temps de prendre l’appel.

Quelques minutes d’appels plus tard, d’autres mots, sans importance, échangés, puis le souvenir qu’elle avait déboulé trop vite à l’hôpital, et n’avait rien pris comme affaires pour son fils. Encore un peu de temps, et Annabel quittait la pièce, promettant de vite revenir.



[Fin de cet enchainement et départ de la mère d'Aleister, début de l’ellipse, le prochain poste se déroulerais 2 jours plus tard, le temps que tout le monde ai pu se reposer/se remettre de ses émotions]
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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeDim 21 Juin 2015 - 11:33
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-« Ne t’en fait pas ma petite, il n’y a rien à pardonner, toutes les maman font ça. »

Non, toutes les mères ne faisaient pas ainsi et j'étais bien placée pour le savoir. Cependant, ce n'était ni le lieu ni le moment pour parler de cela. Une légère boule s'est formée dans ma gorge alors que je sens ma poitrine se serrer un peu. Oui, quelque part, je crois que malgré tout, j'envie Aleister d'avoir des parents aussi simples et spontanés.

-« Et comment tu peux me demander de ne pas m’en faire toi ? Je suis ta maman, c’est mon travail de m’inquiéter, d’avoir peur pour toi petit idiot. »

-« Je t’aimes maman. »

Des mots si simples, si faciles, si évident à prononcer mais que malgré toute ma bonne volonté je ne pourrais jamais prononcer. Du moins pas en direct à ma Famille. Même Minato est en quelque sorte exclu de ce genre de manifestation d'affection. Nous sommes trop proche pour que, lui comme moi, se permette ce style de paroles. Et oui, comme quoi, chacun était vraiment plus que différent des autres. un léger soupir m'échappe tandis qu'une sonnerie de téléphone résonne dans la pièce.

-« Ton père, lui aussi il s’inquiètes pour toi lui aussi. »

Déjà, madame Chase répond avant de revenir par la suite au chevet d son fils. De mon côté, je sens le sommeil commencer à me réclamer. Enfin, un sommeil artificiel car je sais bien que je ne le ressens plus depuis quelques temps. Les médicaments viennent d'être changés dans ma perfusion tandis que je papillonne sérieusement, perdus entre les limbes du sommeil et ma volonté de ne pas repartir dans mes cauchemars. Pourtant, mon corps fut le plus fort et déjà, je sombrais. Laissant la réalité de côté, je prenait pour une fois du temps pour moi.

*******


Deux jours de plus s'étaient écoulés. J'étais toujours interdite de me lever de mon lit et même si je tentais de me montrer plus 'sage', n'étant plus seule dans ma chambre à présent, il me restait compliqué de demeurer simplement là à ne rien faire. Logan était repassé le matin même, m'apportant quelques nouvelles de l'avancement de l'affaire, deux trois cadeaux de la part de certains membres de l'équipe que mon état préoccupait malgré tout ainsi que sa tablette, sur laquelle durant une petite heure, je me permettais de travailler pour de bon.

Mais les heures de visite prenant fin avec le repas servi par le service hospitalier, ce dernier s'en alla, saluant Aleister avant de me promettre de revenir rapidement. A peine a t'il passer le coin de la porte que le chariot avec le déjeuner arrive. Je ne ressens plus la faim non plus mais je sais que si je n'avale pas ça, l'infirmière et les médecins se feront encore une joie de trouver des raisons de me retenir plus longtemps. Les plateaux servis et de nouveaux seuls dans la chambre, je me tournais vers Aleister.

"- Je ne te l'ai pas demandé avant mais... Tu veux bien m'expliquer clairement ce qu'il t'es arrivé pour te retrouver ici? Cette histoire d'Ombre et de patrouille de police? "
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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeDim 21 Juin 2015 - 13:05
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2 jours déjà, à se reposer. La compagnie de Naoto aidait un peu à meubler le temps, de même que les livres, et les cours, que sa mère, lui avait apporté, mais rester coincé dans un lit d’hôpital restait un brin pesant. Comble en soit pour un jeune homme qui, avant de devenir seraph, était plutôt genre larve, à ne jamais bouger. Comme la vie pouvait être surprenante.

Et à peine parti l’ami/collègue de Naoto, qu’Aleister salua de la main tandis qu’il partait, que le repas de midi arrivait. Aleister soupira : impossible de leur faire comprendre qu’il n’avait pas du tout besoin de manger, et rendre le plateau sans y avoir touché état un coup à s’attirer les questions des infirmières, voir leur insistance. Du coup il fit mine de manger un minimum, sans le moindre appétit forcément. Mais Naoto, de son coté, avait un sujet de discussion de prévu. Et oui, Aleister lui devait bien la vérité, de toute façon il ne s’était rendu coupable de rien… cette fois-ci.


Pour la patrouille de police… pas la moindre idée. Je l’ai appris de ma mère, en même temps que toi. En revanche, pour cette histoire d’ombre… »

Aleister ferma les yeux un instant. Les souvenirs étaient douloureux, mais ce qui prédominait était le sentiment d’un gâchis énorme, d’une vie perdue pour pas grand-chose au final.

Ça a commencé par une traque tout ce qu’il y a de plus simple en fait : je suis tombé sur une ombre, alors que je me promenait dans le quartier est, tout près du quartier sud. Elle m’a repéré, j’ai déployé mon kekkai, elle s’est bien défendue mais je l’ai vite éliminée, sans gros bobo. »

Une histoire simple, comme tant d’autres, qui aurait pu se terminer là. Sauf que voilà, le destin en avait décidé autrement. Soupirant, il enchaina.

Je ne l’ai pas remarqué, je pense qu’il avait dû être pris dans mon kekkai, mais hors de ma vue, ou alors il s’était caché. Un gamin, maximum 16 ans, un nephil, il a dû m’identifier à ma marque. J’ai compris qu’il était là au moment où j’ai pris un coup de sa lame, un genre de couteau, dans le dos. Il en voulait aux seraph, clairement, il m’a traité d’assassin, il a parlé de son frère je crois. Un gamin avide de vengeance, mais complètement inexpérimenté. »

Son regard se fit presque énervé en disant ça. Pas contre Naoto bien sûr, mais plutôt contre le contractant qui l’avait fait devenir nephil, contre le nephil qui avait jeté ce gamin contre le premier seraph venu, et contre lui-même une fois encore.

J’ai su me dégager, et esquiver ses coups suivants, sauf que mon kekkai avait rameuté d’autres ombres. J’ai vu ces fichus monstres arriver, mais le gamin était trop obsédé que pour regarder derrière lui. Au moment où je contrait une première ombre qui m’arrivait dessus, il a cru voir une ouverture… et une deuxième ombre l’a eu. »

Ce regard d’incompréhension, la vie qui quitte ce regard, sur une dernière malédiction du nephil… Aleister ferma les yeux et sera les poings durant un long moment. Il n’avait strictement rien pu faire, et ça le fichait hors de lui. Mais cet épisode n’expliquait pas ses blessures, alors Aleister se força à se recentrer, à expliquer la suite.

J’ai détourné un instant le regard en le voyant mourir, une erreur de débutant. 2 autres ombres ont déboulées à ce moment, et une d’entre-elle est parvenu à couper profondément ma cuisse, comme pour me priver de toute chance de fuite. »

Non, ces ombres étaient en fait trop idiotes que pour élaborer un truc pareil, d’ailleurs elles s’étaient plus d’une fois gênée durant le combat.

J’ai découvert le vrai sens de l’expression « combattre avec l’énergie du désespoir » à ce moment-là. J’ai perdu toute notion du temps, j’ai juste combattu, encaissant blessure sur blessure, évitant à chaque fois de justesse les blessures mortelles. Contre la dernière ombre, juste au moment où je la décapitais, elle m’a envoyé un coup de griffes sur le côté de la tête, je pense que c’est de là que vient le trauma crânien, parce qu’après, c’est le trou noir. Jusqu’à mon réveil à l’hôpital, et la suite tu la connais. »

Aleister se réinstalla un peu mieux, appuyant sa tête contre les oreillers. Repenser à cette vie perdue pour rien… ça lui faisait grincer des dents. Ce nephil semblait avoir perdu un proche, son frère. Sans doute un autre nephil tué par des seraph, même si c’était qu’une supposition. Et puis, dans le même sens…

Il n’avait pas à mourir, on aurait pu gagner en combattant ensemble. En fait on aurait dû faire comme ça. Sauf que je n'ai été capable de l’en convaincre, et cause de ça une mère va pleurer la mort de son fils. La mort d’un deuxième enfant en réalité, si j’ai compris ses mots. »

Aleister ne put s’empêcher de penser qu’un jour ou l’autre, il finirait de la même manière. Après tout il venait déjà de passer tout près, même si il valait mieux ne pas y penser, il avait déjà assez avec son sentiment d'amertume.
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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeDim 21 Juin 2015 - 15:00
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Pour la patrouille de police… pas la moindre idée. Je l’ai appris de ma mère, en même temps que toi. En revanche, pour cette histoire d’ombre… »

Je l'écoute avec attention, avalant vaguement une bouchée par-ci par-là histoire de ne pas m'attirer d'ennuis supplémentaires si je ne mangeais pas. Je garde le silence tout les temps de son récit, prenant aussi le temps d'en mesurer l'impact psychologique que cela pouvait avoir eu sur lui. Et visiblement, cela l'avait bien plus affecté que ce qu'il n'avait laissé paraître. Oui, nous avions tous nos blessures et nos secrets mais les nôtres pouvaient rapidement se révéler bien trop pesants pour être portés et supportés seuls.

Il n’avait pas à mourir, on aurait pu gagner en combattant ensemble. En fait on aurait dû faire comme ça. Sauf que je n'ai été capable de l’en convaincre, et cause de ça une mère va pleurer la mort de son fils. La mort d’un deuxième enfant en réalité, si j’ai compris ses mots. »

"- Tu as fait ce que tu as pus. Tu ne l'as pas attaqué, tu as même essayé de l'aider. Il est malheureusement des fois où l'on ne peut rien faire d'autre que de perdre. Il n'était pas de ceux avec qui tu pouvais discuter, il a lui-même précipité sa fin, tu n'as rien à te reprocher à ce sujet-là."

Oui, mes paroles ne sont pas vraiment réconfortantes mais elles sont le reflet d'une triste réalité qui nous entoure à chaque instant. On apprend que de la défaite, c'est elle qui nous rends plus fort mais aussi elle qui nous blesse et qui nous fait évoluer. Personnellement, j'avais grandi dans ce milieu alors j'y étais bien plus préparée que des gens comme Aleister mais je pouvais parfaitement comprendre son état, je n'était pas dépourvue d'humanité pour autant.

"- Aucun enfant ne devrait mourir avant ses parents. Personne ne devrait avoir à souffrir de la disparition de ses proches et des gens qu'il aime. Mais la vie est injuste, elle est ainsi faite. C'est aussi ce qui la rend belle, dans un sens. Sans horreur, nous ne saurions pas profiter des rares instants de véritables bonheur qui nous sont offerts. Seraph ou Nephil, nous resterons toujours des êtres humains."

Se battre ensemble était une belle philosophie mais elle demeurait à l'état d'Utopie. L'être humain est fondamentalement égoïste et son propre besoin passera toujours avant celui des autres. Protéger les siens, devenir riche, obtenir de la reconnaissance ou autre, au final nous étions tous pareils. Il n'y avait que nos manières de faire qui différaient mais tout le monde se battait uniquement pour soi, quoi qu'il arrive.

"- Tu as le droit de pleurer les autres. C'est normal même. Mais ne gâche pas ta vie à te perdre pour eux. Tu as des gens qui t'attendent, qui ont besoin de toi alors, même si c'est dur, relève-toi toujours. Et si tu ne le fais pas pour toi, fais-le pour eux. "
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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeDim 21 Juin 2015 - 16:03
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Naoto, encore une fois, se montra compatissante, encore une fois elle cherchait à le dédouaner, et lui rappeler que la vie était ainsi faite. Et c’était hélas vrai, tristement vrai, inutile de se faire des illusions là-dessus.

C’est quand même navrant de se dire qu’il faut des horreurs pour se rendre compte que ce que nous possédons a tant de valeur. Enfin, c’est humain comme concept, on n’y peut rien, juste profiter comme tu le dis. »

Aleister eu un sourire volontairement optimiste à cette remarque. Naoto avait raison, inutile de se morfondre, autant faire avec ce qu’on avait, et en profiter tant qu’on l’avait, tout simplement.

Puis, elle lui rapella qu’il devait vivre, pour lui, par pour les autres, et toujours se relever. Aleister était franchement d’accord avec ça, il avait déjà eu l’occasion d’expérimenter cette réalité, hélas.


Toujours se relever, et toujours poursuivre le combat, parce qu’en dernier recours, le courage c’est de vivre. Ne t’en fait pas, cette leçon, je ne risque pas de l’oublier. Parce qu’il me reste encore des choses à faire, des choses à me faire pardonner, des souvenirs que je dois garder, et des réponses à trouver. Et peut-être aussi parce que ma mère ne me pardonnerait pas de devoir m’enterrer. »

La réponse était dite sur un ton là encore volontairement optimiste. Non, il n'avait pas oublié les leçons reçues, il ne le pouvait tout simplement pas.

Et toi, tu ne me dira pas comment tu as fini dans cet état je suppose. J’ai cru comprendre que ce n’était pas lié aux ombres. »

Aleister était curieux, mais il ne le prendrait pas mal si Naoto l’envoyait bouler. Après tout sa vie de détective, toute sa collaboration avec la police, était couverte par un autre genre de secret, et le seraph pouvait le comprendre. Il pouvait le comprendre, et pourtant il aurait quand même aimé poser une question n'ayant ren à voir, juste pour être sûr, et même si rien de bon ne pouvait ressortir en parlant de cet événement.
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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeDim 21 Juin 2015 - 17:38
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Naoto Shirogane
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C’est quand même navrant de se dire qu’il faut des horreurs pour se rendre compte que ce que nous possédons a tant de valeur. Enfin, c’est humain comme concept, on n’y peut rien, juste profiter comme tu le dis. »

Oui, c'était navrant. Et tu n'as pas idée d'à quel point je pouvais être d'accord avec toi sur ce point. Moi aussi, j'avais éviter la mort, et peut-être même pire cette nuit-là, de très peu. Et pourtant, je ne parvenais toujours pas à m'en réjouir. J'avais encore trop de choses sur le cœur, trop de rancœur envers moi-même. Mais avec le temps, je finirais peut-être par l'accepter et surtout, par me pardonner mes actes.

Toujours se relever, et toujours poursuivre le combat, parce qu’en dernier recours, le courage c’est de vivre. Ne t’en fait pas, cette leçon, je ne risque pas de l’oublier. Parce qu’il me reste encore des choses à faire, des choses à me faire pardonner, des souvenirs que je dois garder, et des réponses à trouver. Et peut-être aussi parce que ma mère ne me pardonnerait pas de devoir m’enterrer. »

"- Je te félicite. Tu as fait de gros progrès. Et je suis d'accord, ta mère ne mériterait pas ça. Elle tient vraiment beaucoup à toi."

Et toi, tu ne me dira pas comment tu as fini dans cet état je suppose. J’ai cru comprendre que ce n’était pas lié aux ombres. »

Un instant, mon regard se perd dans la contemplation de mon plateau à moitié entamé. Je n'ai rien oublié de cette nuit et je ne pense pas que se fasse rapidement. Chaque instant, chaque seconde, chaque coup reçu et chaque respiration reste profondément inscrite comme un film que je me repasse en boucle. Au final, je me contente d'un soupir profond avant de lui annoncer calmement.

"- Rien ne devra sortir de cette pièce. Jamais. Normalement, je ne devrais même pas en parler mais c'est aussi ma vie alors si je décide de te faire confiance, j'espère juste ne pas avoir tort."

Mes paroles étaient particulièrement dures à son égard mais il pouvait bien se rendre compte qu'elles ne lui étaient pas réellement destinées. J'étais encore en partie perdue dans mes souvenirs et le poids de la trahison de Terence, le prix à payer pour cela me laissait encore un gout fort amer dans la bouche.

"- Je suppose que tu as dû lire les gros titres des journaux dernièrement. Toute la presse ne parle plus que de ça. Ce trafic d'êtres humains et d'organes démantelé en une nuit. Cette opération coup de poing qui a conduit l'arrestation à un des plus gros bonnet de la mafia russe. Ce sauvetage d'un des derniers enfants enlevés récemment et laissant la police complètement démunie.
Eh bien, cet Homme, ce Nikanor, c’est moi qui l'ai arrêté...."

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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeDim 21 Juin 2015 - 19:41
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Ha, c’était si visible que ça que sa mère l’adorait, ce qui, de manière perverse, déprimait Aleister, qui se rendait bine compte de tout le mal qu’il lui faisait depuis 5 mois ? Oui, évidement que c’était visible, et puis comparé à ce que Naoto lui avait dit de sa propre famille, elle aurait eu de quoi être jalouse. Enfin, mieux valait ne pas repartir là-dessus.

Le regard de Naoto se perdit alors, juste après la question d’Aleister. Sentant qu’il avait touché un point sensible, il était sur le point de s’excuser, de faire marche arrière, quand Naoto lui fit jurer le silence. Les mots étaient durs, mais Aleister savait, plus qu’un autre, le prix du maintien des secrets. Alors, tout simplement, il répliqua sur son ton le plus sérieux.


Quels que soit tes secrets, je les garderaient. »

Inutile d’en dire plus. Ce ne seraient pas le premier secret qu’ils partageraient, et Aleister saurait tenir sa langue, pour celui-là comme pour les autres.

Et en terme de secret… ha oui, quand même. L’un des pires criminels de la vie, et c’était Naoto qui avait eu son scalp, enfin façon de parler. Il fallut un long instant à Aleister pour se rendre compte de la portée de la chose, et pour ajuster encore à la hausse de beaucoup l’estime qu’il avait pour Naoto. Après ça… Aleister aurait bien suggéré de fêter ça, mais vu la chape de secret qui avait été tendue afin de protéger la jeune femme des représailles, et l’état dans lequel l’avait laissé cette arrestations, le seraph jugea plus adapté de rester modéré.


… Bravo, je pense que c’est de rigueur. Tu viens de faire un sacré cadeau à la ville. Un cadeau dont les citoyens pourront apprécier la valeur. »

Aleister souriait, sincèrement fier et impressionné. Il aurait eu envie d’en rajouter, mais il aurait eu le sentiment de franchir une limite qu’il ne devrait pas. Cette fierté, il devrait la garder pour lui, mais ça ne rendait que plus précieux la confiance que Naoto lui accordait.

Et… merci pour ta confiance Naoto, je devine bien que tu prends des risques énormes en me disant ça. »
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MessageSujet: Re: [Clinique du sud]Convalescences forcées   [Clinique du sud]Convalescences forcées Icon_minitimeDim 21 Juin 2015 - 20:37
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Naoto Shirogane - S-Elue
Quels que soit tes secrets, je les garderaient. »

Je n'avais pas vraiment de crainte à ce sujet. Au final, en lui révélant cela, c'était lui que je mettais en danger car ainsi, il devenait en quelque sorte mon complice, et si jamais les hommes de Nikanor ou quelques malfrats qui auraient échappé à la fusillade et à la rafle de cette soirée décidaient de s'en prendre de nouveau à moi, ils pourraient aussi risquer de lui tomber dessus. Je commençais à devenir trop proche des gens, ce n'était nullement bon pour leur propre sécurité, je devrais me dépêcher de retourner m'isoler dans mon antre et y rester. Pour de bon.

… Bravo, je pense que c’est de rigueur. Tu viens de faire un sacré cadeau à la ville. Un cadeau dont les citoyens pourront apprécier la valeur. »

Sans doute. mais un seul enfant à pu être sauvé. Et il reste encore tant de types comme lui en parfaite liberté. Au fond, je n'étais pas satisfaite de cette mission. Trop de sang, trop plaies et de bosses, trop de douleurs et surtout, trop de vérités qui éclatent quand on voudrait ne pas les connaitre. Je suis trop proche de ces monstres que je traque et cela me perdra, j'en suis persuadée.

Et… merci pour ta confiance Naoto, je devine bien que tu prends des risques énormes en me disant ça. »

"- Je risque surtout de provoquer ce que ta mère craignait Tant. Que tu finisses par subir des représailles pour le simple fait de me connaitre et de m'avoir côtoyer de trop près...."

J'étais redevenue grave et sérieuse. Je ne voulais pas de ça mais je ne pourrais pas l'éviter. Tout comme lui ne pouvait pas cacher éternellement ces nouvelles activités à ses parents. Son regard se releva avant de venir se poser sur son compagnon de chambrée. Oui, ils étaient tous les deux embarqués dans un beau merdier mais pas de la même façon. Surtout que là, nos soucis n'avaient rien à voir avec les Seraphs ou les Ombres, il s'agissait uniquement du onde réel, que tout le monde connaissait.

"- Aussi, je tiens à m'excuser. En échange de ta confiance, je ne pourrais que t’apporter des ennuis. De ce fait, il vaudra mieux que tu m'évites lorsque nous serons sortis d'ici. Pour ta sécurité. Je ne veux pas avoir à donner raison à ta mère."
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