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 [Clinique du quartier sud] Une journée tranquille c'est trop demander?
MessageSujet: [Clinique du quartier sud] Une journée tranquille c'est trop demander?   [Clinique du quartier sud] Une journée tranquille c'est trop demander? Icon_minitimeVen 26 Juin 2015 - 16:22
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edit modo : ajout d'une description des lieux. Un lieu nommé "clinique du quartier sud" ayant déjà été créé, c'est cette description que je met pour ce topic. A toi de corriger si cette description ne te convient pas

Description des lieux:

"Bon, dans l'ensemble ça s'est bien passé..."

La benjamine reçut un regard noir de la part de sa condisciple, et songea qu'elle aurait peut-être du la fermer... Impression confirmée par la réponse sarcastique de la jeune femme aux cheveux violets.

"Super bien, oui... J'pars avec une demi heure d'avance parce qu'aujourd'hui c'est le jour de ma MSP, et j'arrive avec plus d'une heure de retard parce qu'une foutue crétine à décidé de me tomber dans les bras après s'être fait une soirée de beuverie avec des loups garous... Du coup, oh, joie, mon stage entier est invalidé, et je vais devoir bosser gratuitement dans cette clinique!"

Qui a dit "hors d'elle"? Non parce qu'il serait loin du compte, et en fait la seule raison pour laquelle Myriam ne hurlait pas pour de bon, c'est qu'elle respectait quand même le silence de l’hôpital. Et que les deux élèves avaient une patiente à côté d'eux, la dite "crétine".

"T'exagère..."

"Ok pour les loups garous, mais vient pas me dire qu'on est payé! Mon indemnisation du mois va passer dans la réparation de mon vélo!"

Bon, faudrait peut-être remettre les choses dans leur contexte. Alors vendredi matin, dernière semaine de stage pour Myriam, et dernier examen avant la remise des diplômes pour l'année qui suivrait. Et en tournant à l'angle du parking à vélo, Myriam était rentré dans... ben dans un cadavre, en tout cas, c'est ce qu'elle avait cru sur le coup, vu le sang sur les vêtements de la jeune femme. S'en était suivi une chute, et, seule sur les lieux, et devant attendre les secours (pas loin, mais bon) la demoiselle avait du commencer les premiers soins. S'en était suivi un aller simple aux urgence, et deux points à l'arcade pour Myriam. Puis une convocation dans le bureau de la responsable, qui lui avait expliqué que son examen était "repoussé à la deuxième session"...

Et là, elle était dans le box de la jeune fille qu'elle avait amené aux urgences. Après examens, ses blessures semblaient moins graves que ne l'avait cru Myriam. Elle était sortie du bloc, mais nécessitait cependant la transfusion de deux culots de sang, et profitant de ce que Laurianne, blondinette de première année était désoeuvrée, Myriam l'avait invitée à voir le processus. Et à discuter.

"J'te prêterai le vélo de mon frère si tu veux."

Arriva à ce moment une infirmière plus âgée qui réquisitionna Laurianne, et tança Myriam sur leurs bavardages... Ce qui agaça encore un peu plus la demoiselle, qui termina sa manipulation sur la perfusion de sa patiente seule.

"M'en fous, toi, dès que tu te réveille, j'te fais me rembourser mon vélo! A défaut du temps..."

Qui à dit "mauvaise foi?" Puis en même temps, la fille elle était sortie de nulle part! Toutes les 5 minutes y avait quelqu'un dans le local à vélo, et c'était sur ELLE que ça tombait?!
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MessageSujet: Re: [Clinique du quartier sud] Une journée tranquille c'est trop demander?   [Clinique du quartier sud] Une journée tranquille c'est trop demander? Icon_minitimeVen 26 Juin 2015 - 17:11
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Alors qu'elle venait de finir la première ombre qui avait été paralysée par son coup immobilisant, Nearra se retourna pour faire face à la deuxième. Ce combat ayant déjà duré un bon moment, du sang coulait de nombreuses plaies causées par les griffes de ces créatures. Serrant les dents et resserrant sa prise sur ses armes, elle s'élança à la rencontre de son dernier adversaire. Calculant son coup en fonction de la vitesse de l'ombre déjà morte, Nearra se glissa jusqu'aux côtés de sa cible et tenta de lui trancher la gorge de son sabre droit, quand le bras droit de la créature entra en collision avec le côté gauche de son corps, la repoussant et lui faisant lâcher son sabre.

Poussée en arrière, elle cracha du sang et tenta de se relever, sa vision commençant à se brouiller à cause de la perte de sang. Alors que l'ombre se mit à courir dans sa direction, Nearra vit que son coup avait quand même porté. Sa seule chance était donc de lancer son arme restante dans la blessure déjà infligée pour achever la créature. Mais son arme n'était pas adaptée pour cette action et son adversaire protégeait son coup de ses bras, la seule opportunité de pouvoir l'achever étant donc quand elle relâcherait sa garde pour l'attaquer. Se préparant à l'avance au choc qu'elle allait recevoir, elle leva son sabre et réussit à l'enfoncer dans le cou de son adversaire, qui s'effondra au sol, non sans l'avoir de nouveau percutée.

Trébuchant en arrière, Nearra sentit ses yeux se fermer lentement malgré tous ses efforts pour rester éveillée ; elle savait que si elle s'évanouissait ça signifierait surement sa fin. Et mourir dans un parking à vélo n'était pas dans ses plans. Si seulement la volonté était nécessaire pour surmonter son état, elle aurait déjà été en chemin vers un médecin pas trop regardant quant à l'origine de ses blessures. Mais son corps avait une opinion différente et elle commença à sombrer, son kekkai s'effondrant. Pourtant, juste avant de s'évanouir, elle crut voir une silhouette près de son corps. Et voilà qu'elle se mettait à halluciner.

*****

La douleur assaillit son corps et ses yeux pourtant fermés souffraient à cause de la luminosité de la salle. Alors qu'elle tenta d'ignorer la douleur et de se lever, elle vit que son corps ne lui répondait pas. C'est alors qu'elle se remémora les événements du matin, ou du moins du dernier matin dont elle se rappelait. Ne pouvant pas encore ouvrir les yeux, elle tenta de parler, ne réussissant à produire un son faible qu'après de nombreux essais.

— Où... où suis-je ?
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MessageSujet: Re: [Clinique du quartier sud] Une journée tranquille c'est trop demander?   [Clinique du quartier sud] Une journée tranquille c'est trop demander? Icon_minitimeSam 27 Juin 2015 - 9:50
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L'étudiante venait de terminer sa transfusion, quand elle entendit un truc à mi chemin entre un miaulement et un croassement. Se retournant, elle constata que sa patiente avait les yeux ouvert, et sur le scope, un battement un peu plus énergique, même si la tension restait au ras des paquerettes.

"A l’hôpital, dans le service des urgences. Allez y doucement, on a pu suturer le plus gros de vos blessures, mais vos côtes sont toujours cassées et ça on ne peut rien y faire pour le moment."


Ah et elle était pas censée avoir une comotion cérébrale? Si, d'après le compte rendu au pied du lit.

"Je vais chercher le médecin."

Au même moment, venant d'un des box voisins et parfaitement audible vu que la séparation n'était qu'un rideau de tissus plastifié, retenti une alarme, doublée d'un "Docteur, j'ai besoin de vous au box 3!". Qui c'était au box 3? Ah oui, un type dont les reins avaient décidé de le tuer...

"Bon, finalement, le médecin, ça attendra..."

Un coup d'oeil hors du box pour vérifier que les collègues n'ont pas besoin d'aide (ça va, elles sont 3, plus l'élève), et la jeune femme revient sur sa patiente, tirant un carnet et un stylo des poches de sa blouse.

"Comment vous sentez vous? Vous pouvez me donner votre nom?"


Ce dernier était déjà connu de l’hôpital, la carte d'identité de la demoiselle étant l'un des premiers trucs qu'ils avaient vérifié à son admission... Mais le but était de vérifier les facultés cognitives de la patiente... Eventuellement, détecter des complications, toussa toussa...
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MessageSujet: Re: [Clinique du quartier sud] Une journée tranquille c'est trop demander?   [Clinique du quartier sud] Une journée tranquille c'est trop demander? Icon_minitimeSam 27 Juin 2015 - 19:46
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Invité -
"A l’hôpital, dans le service des urgences. Allez y doucement, on a pu suturer le plus gros de vos blessures, mais vos côtes sont toujours cassées et ça on ne peut rien y faire pour le moment."

La jeune femme qu'elle avait vu n'était donc pas une hallucination. S'asseyant avec peine, elle attendit que son vertige se dissipe pour observer les lieux. Du premier coup d’œil, elle reconnu l'hôpital du quartier Sud. C'était une chance pour elle, la sécurité n'étant pas importante et les médecins n'étant pas regardant sur l'origine des blessures des patients. Mais ce n'était pas une raison pour rester plus longtemps que nécessaire.

Quand la jeune femme revint, après avoir pourtant dit aller chercher un médecin, elle lui demanda.

"Comment vous sentez vous? Vous pouvez me donner votre nom?"

Et bien comment elle allait... Elle avait juste l'impression qu'on venait de lui rouler dessus, que sa tête était en feu et des vertiges la saisissaient au moindre mouvement brusque qu'elle faisait. Cachant sa douleur et affichant un sourire le plus sincère possible elle répondit.

— Bonjour, je m'appelle Nearra. Nearra Firell. Je vais bien, juste quelques picotements au niveau de mes côtes mais rien de bien grave.

Préparant son air le plus persuasif elle reprit.

— Je sais que vous avez beaucoup de patients et puis je n'ai pas les moyens de rester ici plus longtemps que nécessaire. Quand pourrais-je partir ?

A vrai dire elle n'en menait pas large. Elle arrivait tout juste à s'asseoir pour parler alors jamais elle ne réussirait à marcher pour rentrer chez elle immédiatement. Mais avoir une décharge officielle était toujours plus pratique que de devoir s'enfuir.
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MessageSujet: Re: [Clinique du quartier sud] Une journée tranquille c'est trop demander?   [Clinique du quartier sud] Une journée tranquille c'est trop demander? Icon_minitimeDim 28 Juin 2015 - 10:33
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Juste quelques picotements au niveau des côtes... Oui, logique, elles sont cassées et elles doivent faire mal à la moindre inspiration un peu profonde, ou au moindre mouvement brusque. Et en soit, s'asseoir dans le lit faisait jouer les muscles des cotes, ce qui devait aussi être douloureux... Et elle faisait un grand sourire, et elle disait "quelques picotements"...

S'approchant du lit, Myriam redressa la tête du lit, et réarrangea le coussin pour aider la jeune femme a garder la position avec un minimum de douleur. Et au passage, elle vérifia que la pompe de morphine était bien désactivée, la réponse étant oui. Et elle voulait sortir là, maintenant?! Non. C'est tout. Secouant la tête, la demoiselle répondit.

"Vous avez pris un coup sur la tête. Vous allez devoir rester en observation jusqu'à demain, qu'on vérifie comment se développe votre hématome. Il a par ailleurs été décidé que, puisque c'est moi qui vous ai trouvé"

Trouvé... Quasiment roulé dessus serait plus juste. Sans s'en rendre compte, la demoiselle effleura le pansement recouvrant son arcade sourcilière, tout en poursuivant.

"je serai responsable de vous tout au long de ma garde. Si les médecins sont d'accord, vous sortirez au plus tôt demain dans la mâtiné."


Ah, au passage, je vous situe l'ambiance sonore des autres boxs, audible tout le long de la conversation.

"Deux miligrame d'adrénaline!"

"Laurianne, tu peux apporter un bassin au box bleu?"

"J'AI UN NOEUD A LA VERGE!"

"Il est complètement siphonné lui."

Et des bips plus où moins réguliers qui retentissent par moment ça et là. Dont le scope de la demoiselle, d'ailleurs, au moment où elle s'est redressée, signe que sa tension à chuté en dessous d'une limite... Des bruits de pas, de fouillage dans les placards...

"Continuons le test, vous voulez? Vous savez quel jour on est?"


Bah quoi, le médecin est occupé, la responsable est pas là... Autant s'occuper avec des questions simples. D'ailleurs, dans le carnet de Myriam il y a marqué:

Conscience  ok, identité ok, demande déjà à sortir, OGS [organisation spation temporelle]...

[ça te convient tout ça?]
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MessageSujet: Re: [Clinique du quartier sud] Une journée tranquille c'est trop demander?   [Clinique du quartier sud] Une journée tranquille c'est trop demander? Icon_minitimeDim 28 Juin 2015 - 16:18
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Invité -
Quand elle vit l'infirmière secouer la tête, elle sut que sa réponse ne lui plairait pas.

"Vous avez pris un coup sur la tête. Vous allez devoir rester en observation jusqu'à demain, qu'on vérifie comment se développe votre hématome. Il a par ailleurs été décidé que, puisque c'est moi qui vous ai trouvé je serai responsable de vous tout au long de ma garde. Si les médecins sont d'accord, vous sortirez au plus tôt demain dans la mâtiné."

En voyant la jeune femme effleurer son pansement, elle se rappela qu'elle était apparue de nulle part, son kekkai s'étant détruit alors qu'elle était en plein milieu du parking. Bon, il ne restait plus qu'à espérer qu'elle ait cru à un manque d’inattention plutôt qu'elle commence à poser des questions concernant son apparition.

Quand l'infirmière lui demanda quel jour il était, elle crut qu'elle la prenait pour une imbécile. Enfin, d'accord elle s'était peut-être évanouie un petit moment mais ça ne changeait pas la date. Il ne lui restait plus qu'à répondre à la question pour espérer pouvoir sortir plus tard dans la journée.

— Vendredi matin.

Le vacarme dans la pièce commençant à lui taper sur les nerfs, des bips, des cris et elle ne savait quoi d'autre, elle reprit.

— Ecoutez, ce n'est pas la première fois que je suis blessée, je sais que je vais bien. En plus je ne supporte pas le bruit et j'aimerais rentrer chez moi d'ici ce soir. Et je suis déjà en retard pour payer mon loyer, je ne peux pas me permettre de rester ici un jour de plus.

Bien entendu, la partie sur le loyer était un mensonge. Avec ce qu'elle gagnait, elle avait assez pour le payer jusqu'à la fin de ses jours.

Si un des médecins qu'elle avait déjà rencontré vérifiait son état, elle savait qu'il ne lui poserait pas de questions et la laisserait partir. Mais en restant ici plus longtemps que nécessaire, certains médecins pus curieux pourraient commencer à poser des questions sur l'origine de ses blessures et elle n'avait pas encore d'idées pour monter une histoire de toutes pièces. Peut-être que si elle racontait que des créatures invisibles aux yeux des humains l'avaient attaquée ils ne prendraient pas le risque de la garder. Qui voudrait garder une folle qui hallucinait ces temps-ci ? Même si l'idée était alléchante, elle ne prendrait pas ce risque et devait tenter d'obtenir une autorisation pour partir le plus vite possible.

Il ne lui restait donc plus qu'à obtenir l'aide d'un des médecins qu'elle avait soudoyé.

— Appelez un médecin qui s'est déjà occupé de moi, il vous dira de me laisser partir.
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MessageSujet: Re: [Clinique du quartier sud] Une journée tranquille c'est trop demander?   [Clinique du quartier sud] Une journée tranquille c'est trop demander? Icon_minitimeDim 5 Juil 2015 - 16:29
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Bon la patiente se croyait toujours le matin, en soit, c'était logique, l'accrochage s'étant produit le matin. Mais avec le temps passé sur la table d'opération (ben oui, fallait bien recoudre) et au scanner, le tout sous anesthésie, on était depuis passé midi. Chose que corrigea la demoiselle, avec autant de douceur que possible.

"On est bien vendredi, mais il est maintenant... 13h25. Vous avez du être placée sous anesthésie générale le temps de recoudre vos blessures."


Et elle redemandait à partir. Oui, fin, le loyer, elle aurait du mal à le payer si elle était morte... M'enfin, répondre calmement...

"Je ne sais pas quel médecin s'est déjà occupé de vous, pour l'instant, le docteur Tellaud est en réunion, et le docteur Hindie est je pense un peu occupé à côté. Maintenant, vous avez eu une hémorragie cérébrale, bénine, certes, mais il y a un risque non négligeable d'AVC ou de séquelles, physiques ou mentales. Ne pensez vous pas qu'il serait mieux de vérifier avant de vous laisser partir?"

Laisser l'idée faire son chemin. Certes, l'hématome était petit, et n'avait pas grossi depuis. Et comme on ne pouvait pas traiter l'hématome chirurgicalement, il avait été décidé de le laisser se résorber seul, tout en préservant au mieux des complications (notamment en surveillant). Certes, les pupilles de la patiente étaient normales, toussa toussa. Mais bon, la laisser imaginer. Et reprendre ensuite.

"Ce que je vous propose, c'est vous me laissez vous poser quelques questions pour vérifier votre mémoire et votre orientation dans le temps et l'espace. Dès que le médecin aura fini, j'irais le chercher, et il n'aura pas à reposer ces questions, donc il pourra aller plus vite pour le diagnostic..."

Là encore, on laisse l'idée se faire. Elle n'avait aucune idée de si l'un des médecins (ou interne, elle ne les avait pas mentionné, ignorant où ils étaient) avait déjà traité la demoiselle, mais c'était une idée, non?
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MessageSujet: Re: [Clinique du quartier sud] Une journée tranquille c'est trop demander?   [Clinique du quartier sud] Une journée tranquille c'est trop demander? Icon_minitimeLun 6 Juil 2015 - 2:53
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Invité -
"On est bien vendredi, mais il est maintenant... 13h25. Vous avez du être placée sous anesthésie générale le temps de recoudre vos blessures."

Elle n'allait quand même pas juger sa réponse en fonction de l'heure, elle était en train de dormir et ne pouvait évidemment pas connaitre l'heure exacte. Mais lui faire la remarque ne ferait sans doute qu'aggraver la situation, la jeune femme ne cédant toujours pas.

Et maintenant elle parlait de vérifier si ses blessures avaient laissé des séquelles. De toutes les infirmières disponibles elle été tombée sur une qui prenait son travail trop au sérieux. Il devait il y avoir des règles stipulant que les patients ne souhaitant pas être soignés pouvaient être relâchés, non ? Et voilà qu'elle comparait l'hôpital à une prison dans laquelle elle était enfermée. En quelque sorte c'était le cas, devant obtenir une autorisation pour revenir à sa vie de tous les jours.

Comptant sur le fait que la jeune femme deviendrait plus souple si elle coopérait elle répondit.

— Pas de problème.

Et puis elle ne perdait rien. Qui sait, peut-être qu'il y avait vraiment des complications et si elle devait passer plus de temps ici autant faire quelque chose d'utile.

Elle faillit changer d'avis quand elle apprit qu'elle devait encore répondre à des questions sans doute aussi stupides que la précédente. Mais si les questions allaient lui être posées dans tout les cas autant en finir rapidement surtout si ça allait accélérer sa sortie de l'hôpital. Et n'ayant rien de mieux à faire, à part prévoir son évasion, ça lui éviterait de sombrer dans l'ennui.

— Tant que vous ne me redemandez pas encore quel jour on est...

— Vous avez dit que vous irez chercher le médecin dès qu'il aura fini, j'imagine que j'ai donc une chance de sortir d'ici rapidement si je réponds à toutes vos questions ?
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MessageSujet: Re: [Clinique du quartier sud] Une journée tranquille c'est trop demander?   [Clinique du quartier sud] Une journée tranquille c'est trop demander? Icon_minitimeMer 8 Juil 2015 - 17:47
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Invité -
— Tant que vous ne me redemandez pas encore quel jour on est...

Un sourire amusé nait sur les lèvres de Myriam en entendant cette réponse.

"Non, juste la date d'aujourd'hui, votre date de naissance, et quelques exercices pour vérifier vos fonctions cognitives et motrices."

Quand au médecin... A côté ça semblait s'être calmé. Dès que la demoiselle aurait répondu aux questions, elle interpellerai le médecin. Par contre...

"Il n'aura pas à reposer les mêmes questions, donc l'entretien avec lui ira plus vite, après je ne peux pas vous dire s'il vous laissera partir, ou voudra vous faire passer un scanner ou une IRM avant. Montrez moi comment vous bougez vos doigts et vos orteils, s'il vous plait. Est-ce que vous ressentez des fourmillements dans un membre?"

Oui, c'était un changement de sujet à la poutrelle. Mais bon, plus vite l'examen était fini, mieux ce serait. L'étudiante avait déjà vu que la jeune femme bougeait sans trop de difficultés (elle s'était assise dans son lit après tout) mais il fallait quand même vérifier qu'elle ne développe pas plus tard une paralysie. Ou une paresthésie (perte de sensibilité) qui pouvait être chiante aussi...
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MessageSujet: Re: [Clinique du quartier sud] Une journée tranquille c'est trop demander?   [Clinique du quartier sud] Une journée tranquille c'est trop demander? Icon_minitimeMer 8 Juil 2015 - 19:33
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Invité -
"Non, juste la date d'aujourd'hui, votre date de naissance, et quelques exercices pour vérifier vos fonctions cognitives et motrices."

—Vous savez, demander la date d'aujourd'hui revient à demander quel jour on est. Et ma date de naissance... si vous parlez de celle inscrite sur ma carte d'identité j'ai 23 ans depuis tout jute 6 mois.

La date de naissance inscrite sur ses papiers d'identité était vraie mais elle s'amusait à installer le doute dans l’esprit de l’infirmière. Manipuler l'esprit des gens était un de ses passe-temps préférés et n'ayant pas souvent le temps de s'y adonner elle n'allait surement pas laisser passer l'occasion. La plupart de ses échanges restaient strictement professionnels ou s'effectuaient avec des personnes dont elle ne se risquerait pas d'attirer la colère.

Quand la jeune femme lui demanda de bouger ses doigts et ses orteils elle s'exécuta avec un sourire en coin, réprimant un rire. Lui demander de marcher aurait été plus direct, non ? Mais qui était-elle pour contester l'ordre qui lui avait évité la possibilité d'humiliation qu'elle aurait ressenti si elle n'avait pas réussi à marcher en cachant la douleur, toujours importante. Elle décida alors de répondre à la question posée.

— Non aucun fourmillement, tout fonctionne parfaitement. Et ne vous inquiétez pas, quand le médecin arrivera il ne me fera passer aucun examen supplémentaire.

En tout cas si ce n'était pas un nouvel arrivant. Dans ce cas en plus de lui faire possiblement passer des examens il irait poser des questions sur ses blessures. La plupart du temps une explication simple suffisait mais elle préparait un scénario plus complet au cas où certains curieux mettraient le nez dans ses affaires mais cette fois-ci son histoire n'était pas assez crédible. Avec un peu de chance cette infirmière n'était pas du genre curieux et noterait que le strict minimum... Elle devait prendre le risque.

— Autant en finir maintenant. Donc à part me demander une troisième fois le jour que l'on est, les questions sont terminées ? Complètement ?
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MessageSujet: Re: [Clinique du quartier sud] Une journée tranquille c'est trop demander?   [Clinique du quartier sud] Une journée tranquille c'est trop demander? Icon_minitimeJeu 9 Juil 2015 - 13:07
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Invité -
Respirer calmement... Ne pas balancer le carnet à la tête de la patiente en lui gueulant qu'elle lui pourri déjà assez la journée quand elle est inconsciente et qu'elle peut fermer sa grande... Franchement, elle croit quoi qu'on lui pose ces questions comme ça pour le fun? Et elle qui pense qu'on va la laisser partir comme ça, avant d'en rajouter une couche... Respirer... Esquissant un sourire crispé, la jeune femme répond le plus calmement possible.

"Je ne vous pose pas ces questions juste pour occuper mon quotidien, mais parce que vous demander quel jour on est, le COMBIEN on est, ainsi que votre date de naissance, est le moyen plus rapide pour évaluer à la fois votre capacité de communication, votre mémoire, et la manière dont votre cerveau fait le lien entre la pensée, les faits et les mots, et la communication entre vos deux hémisphères. Si vous ne pouvez pas me répondre, ce n'est pas grave, ça arrive parfois après un traumatisme crânien. Vous récupèrerez très certainement d'ici un jour ou deux, et en attendant, on vous gardera en sécurité ici. Je suis sure que notre assistante sociale pourra vous aider pour votre loyer, si ça vous inquiète."

Voilà. Elle était fière d'elle. C'était plutôt recadrant, tout en étant rassurant, au cas où cette agressivité serait liée... Ben tout simplement à la prise de conscience qu'elle ne POUVAIT pas donner la date. Un bruit de pas qu'elle connait qui se rapproche. Sur un "J'en ai pour une minute", la demoiselle sort du box, refermant le rideau (préserver l'intimité du patient, toujours...), et aborde, juste devant, "le jeune médecin qui passait (vers le vestiaire et en commençant à enlever sa blouse) d'un "Docteur Hindie!".

"Oui, j'allais manger Miryam, ça attendra mon retour?"


"La patiente s'est réveillée, constantes normales, elle veut rentrer chez elle et ne se montre pas coopérante."

Parler vite, ne pas lui laisser le temps de se barrer, parce que sinon, le temps qu'il revienne, on y est encore dans une heure...

"Et bien recadrez là, faites lui un score de Glasgow complet, vous êtes presque professionnelle, vous devriez gérer?! Voyez avec le docteur Tellaud quand il reviendra, à plus tard."

"Mais..."

Observant le médecin qui vient de l'envoyer balader, Miryam retint un hurlement de rage... Principalement parce qu'elle est juste devant le box de sa patiente, et que déjà que cette dernière à du entendre toute la conversation, ça fait vraiment pas professionnel... Bon... On respire, on retourne dans le box... Et on essaie de ne pas faire entendre la colère, dans sa voix...

"Je ne sais pas si vous avez entendu le médecin, mais je vais encore vous poser quelques questions pour lui..."

[Le médecin est véridique... Alors pas aux urgences mais bon "Dites on a la patiente, là, elle fait un malaise dans l'IRM, elle est diabétique, et elle a pas son traitement" "Oui, oui, je m'en occuperai après manger"...]
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MessageSujet: Re: [Clinique du quartier sud] Une journée tranquille c'est trop demander?   [Clinique du quartier sud] Une journée tranquille c'est trop demander? Icon_minitimeJeu 9 Juil 2015 - 18:19
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Invité -
"Je ne vous pose pas ces questions juste pour occuper mon quotidien, mais parce que vous demander quel jour on est, le COMBIEN on est, ainsi que votre date de naissance, est le moyen plus rapide pour évaluer à la fois votre capacité de communication, votre mémoire, et la manière dont votre cerveau fait le lien entre la pensée, les faits et les mots, et la communication entre vos deux hémisphères. Si vous ne pouvez pas me répondre, ce n'est pas grave, ça arrive parfois après un traumatisme crânien. Vous récupérerez très certainement d'ici un jour ou deux, et en attendant, on vous gardera en sécurité ici. Je suis sure que notre assistante sociale pourra vous aider pour votre loyer, si ça vous inquiète."

Nearra resta un moment bouche bée devant l'effusion de colère de la jeune femme. Puis elle se mit à éclater de rire, pliée en deux, tenant ses côtes de ses bras en essayant d'apaiser la douleur que causait son rire. Elle ne s'attendait pas à ce que sa patience soit épuisée aussi rapidement. Franchement, faire rire une patiente qui avait les côtes cassées n'était pas très sympathique de sa part.

Alors qu'elle sortait de son box, Nearra l'entendit parler à un médecin qui décida que manger était plus important que de s'occuper des patients. Voilà une des raisons pour lesquelles elle n'aimait pas rester à l'hôpital, elle n'avait aucune envie de confier sa vie à des personnes comme celles-là. Quand la jeune femme revint la voir, elle essuya les larmes de rire qui perlaient de ses yeux, réprima son rire et décida d'essayer de coopérer un peu plus, la plaignant de devoir travailler avec des individus comme lui.

— Excusez-moi je n'ai pas pu m'empêcher de vous taquiner un peu, vous êtes en quelque sorte la cible parfaite pour ça. Pour répondre à votre question précédente on est le vendredi 26 juin. Allez-y, posez vos questions je ferai de mon mieux pour y répondre...

Bien entendu le mot clé était "faire de mon mieux". Même si elle avait décidé de coopérer elle n'allait pas non plus devenir la patiente modèle d'un claquement de doigts. Ce n'était pas de la bonne volonté qui lui manquait mais c'était comme lui demander de ne pas riposter lors d'un combat. C'était une bonne idée de scénario d'ailleurs, une petite bagarre contre des délinquants qui avait mal tourné... N'importe qui la connaissant ne croirait pas cette version de l'histoire, peu importe l'exactitude des détails mais ce n'était pas le cas de cette infirmière.
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MessageSujet: Re: [Clinique du quartier sud] Une journée tranquille c'est trop demander?   [Clinique du quartier sud] Une journée tranquille c'est trop demander? Icon_minitimeMar 14 Juil 2015 - 22:12
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Invité -
Ah ah. Hilarant, on tentait de leur sauver la vie, et ils se foutaient de leur gueule.

"Ravi de voir que vous vous amusez. Continuons."

Suivirent quelques questions étranges, l'infirmière demandant à sa patiente de lui donner cinq noms d'animaux, d'épeller le 4ème, et de décrire la couleur du rideau (bleu), de l'adaptable (la table roulante, crème) et du sol (blanc). Tout ça, là aussi pour affiner l'analyse qu'elle avait explicité la dernière fois. Cette fois, par contre, elle ne perdrait pas de temps à répondre, se contentant d'attendre les réponses... Flute à la fin. Une fois qu'elle eut les réponses (ou leur absence, et donc noté une grosse croix en face de la ligne correspondante), elle reprit brièvement ses explications.

"Bien, nous allons maintenant évaluer votre mémoire à court et long terme. Si vous ne vous souvenez pas, ce n'est pas grave. D'une part, certains souvenirs "marquent" plus que d'autres, et d'autres part, une légère amnésie est courante après un choc à la tête."

Ce qui était amusant, c'est qu'elle même avait eu droit à ces questions pendant que le médecin lui faisait ses points de suture. En simplifié, et surtout il était plus facile de vérifier. Ici, c'était impossible, mais vu que la fille avait démontré qu'elle se situait bien dans le temps et l'espace, ça devrait suffire. Encore une fois, les premières questions furent simples, "Quelle était votre matière favorite au collège", "Le nom de votre école primaire?" "Qu'avez vous mangé hier soir?" avant d'arriver enfin à la fatidique:

"Vous vous souvenez de ce qui vous est arrivé avant d'arriver ici?"
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MessageSujet: Re: [Clinique du quartier sud] Une journée tranquille c'est trop demander?   [Clinique du quartier sud] Une journée tranquille c'est trop demander? Icon_minitimeMar 14 Juil 2015 - 22:55
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Invité -
Elle savait qu'elle avait promis de faire de son mieux pour répondre aux questions mais il y avait une limite à ne pas dépasser. Devoir nommer des couleurs ? Elle n'avait pas 3 ans pour ne pas connaitre leurs noms... pareil pour les animaux au passage. Mais elle avait promis dans une certaine mesure et se décidait à répondre.

— Voyons... quatre animaux ? Seiche, calmar, pieuvre, vampire des abysses. Le rideau est bleu, la table roulante est... blanc cassé ou quelque chose qui y ressemble et le sol est noir ! Franchement, vous n'avez pas trouvé de meilleures questions ? Et par pitié ne notez pas que j'ai mal répondu parce que j'ai dit que le sol était noir, je n'ai pas la force de répondre de nouveau à ces questions.

Elle espérait vraiment que l'infirmière ne le ferait pas ; elle avait coopéré autant qu'elle le pouvait. Elle continua alors avec de nouvelles questions pour évaluer sa mémoire, paraissant sérieuses par rapport aux précédentes mais aussi plus dures à répondre. Elle ne se souvenait pas en temps normal de leurs réponses mais qui allait la croire ?

— Et bien je n'avais pas de matière favorite au collège et puis qui se souvient du nom de son école primaire ? Ce que j'ai mangé... je ne m'en rappelle pas mais ça n'a rien d'inhabituel.

Maintenant venait la vraie question, ce qui s'était passé pour qu'elle arrive ici. Même si elle avait envie de raconter la vérité rien que pour voir la réaction de la jeune femme elle ne voulait pas qu'elle la croie folle. Elle allait donc lui dire sa petite histoire qu'elle avait monté de toutes pièces, espérant qu'elle ait posé la question seulement pour voir si elle s'en rappelait et ne chercherait pas des incohérences.

— Et bien j'avais décidé de me promener mais je suis tombée sur un groupe composé de quatre ou cinq jeunes hommes en quête d'une victime. Croyez-moi je me suis défendue mais un d'eux se prenait pour Wolverine avec ses tekko-kagi et m'a touché, d'où les blessures et la perte de sang. Ça vous convient ?
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MessageSujet: Re: [Clinique du quartier sud] Une journée tranquille c'est trop demander?   [Clinique du quartier sud] Une journée tranquille c'est trop demander? Icon_minitimeSam 18 Juil 2015 - 8:47
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Le carnet de Myriam ressemblait à ça:

Glasgow
yeux: 4;
mvts:5;
conscience: 5 (aucun respect des consignes).

Tanim, clrs: NRC (non respect des consignes)
Souvenirs lointains: NR (non répondu)
Souvenir proche: NR
Circonstance du traumatisme:
Remarques: Hyper nerveuse, insupportable, ne pense qu'à se barrer.

Et là cette ligne là, elle l'avait pas rempli...

"Dans le parc à vélo...?"

Elle savait même pas de quoi parlait l'autre, c'est surtout le côté du lieu qui l'ahurissait... Non parce que quand même, l’hôpital avait un MINIMUM de sécurité, et 4-5 voyous moyens, en théorie, ça passait pas sans se faire remarquer, sinon par le gardien, par tous les autres professionnels qui passent à cette heure ci pour l'embauche... Dont elle, puisque c'était elle qui avait décroché le "gros lot".
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MessageSujet: Re: [Clinique du quartier sud] Une journée tranquille c'est trop demander?   [Clinique du quartier sud] Une journée tranquille c'est trop demander? Icon_minitimeDim 19 Juil 2015 - 0:06
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L'infirmière avait apparemment entendu un détail qui lui avait attiré l'attention puisqu'elle demanda une confirmation quand au lieu de l'incident. Nearra pouvait s'infiltrer sans problème dans l'hôpital mais ce n'était pas le cas des personnes sans entrainement ou expérience, elle devait donc rectifier son histoire ce qui ne serait pas trop difficile puisqu'elle avait été retrouvée inconsciente.

— Et bien je me suis retrouvée en face d'eux dans une ruelle sombre mais ils m'ont probablement déplacé quand je me suis évanouie pour quelque raison, je n'ai aucun souvenir de m'être rendue sans le parc à vélo.

Bon elle n'oubliait pas les circonstances dans lesquelles elle avait été trouvée, même si ça restait flou elle se souvenait que son kekkai s'était brisé alors qu'elle était présente. Mais heureusement c'était une scientifique, elle devait surement se dire qu'elle ne regardait pas au bon endroit au bon moment.

— Pour tout vous dire je suis venue dans ce quartier en voiture, je n'avais aucune raison de me trouver dans le parc à vélo.

Argh... Si ça ne sonnait pas douteux... Elle ne savait pas pourquoi elle avait sortit cette phrase pour essayer de se justifier mais si quelqu'un lui avait dit ça elle aurait su à coup sur qu'il lui cachait quelque chose. C'était surement les médicaments qu'il lui avaient donnés qui la rendait bavarde ou la fatigue, au choix. Mais bon rien de bien grave, le besoin de se justifier était surement une réaction naturelle des patients qui se faisaient interroger après avoir frôlé la mort le jour même...
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MessageSujet: Re: [Clinique du quartier sud] Une journée tranquille c'est trop demander?   [Clinique du quartier sud] Une journée tranquille c'est trop demander? Icon_minitimeMer 29 Juil 2015 - 17:28
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Bien sur, c'est bien connu, les petites frappes du quartier sud, quand ils tabassent quelqu'un, ils l'amènent gentiment à l'hopital, sans même la dépouiller, ou "s'amuser" avec... Et mieux encore, il font ça avec la discrétion de shinobis... Et quell rapport avec le fait qu'elle se balade en voiture? Bon, respirer. Respirer...

"Encore une fois, je ne suis pas la police, je me contrefous de savoir si vous avez fait un tournois de troll ball ou si vous avez été kidnappée par des castors ninjas... Je veux juste vérifier vos capacités mémorielles... Donc au lieu de vous creuser la cervelle pour me sortirs des bobards gros comme cet hopital, Contentez vous de refuser de répondre, ça sera du temps gagné pour nous deux."


Oui, là, elle se lachait. Mince à la fin. Plantant là la patiente, l'infirmière apprentie sortit, referma le rideau avec violence (regrettant que ce ne soit pas une porte, et se dirigea vers la salle de repos. Là encore pas un mot, elle se contenta de poser ses notes devant le docteur Hindie, qui releva la tête...

"Refus d'examen, docteur. Je passe la main."

Une minute plus tard, la jeune femme suivait le docteur (bougonnant) vers le box bleu. Et reconnaissant (enfin) la demoiselle qui l'avait grassement payé pour "l'oublier"...

"Tient, miss Firelli! Comment allez vous? Vous vous sentez mieux?"
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MessageSujet: Re: [Clinique du quartier sud] Une journée tranquille c'est trop demander?   [Clinique du quartier sud] Une journée tranquille c'est trop demander? Icon_minitimeSam 1 Aoû 2015 - 0:31
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Et bien l'infirmière n'avait apparemment pas encore retrouvé son calme. Mais bon même si elle avait raison concernant l'authenticité de son histoire elle ne la croirait sans doute pas si Nearra lui racontait ce qu'il s'était vraiment passé. Que pouvait-elle donc faire à part attendre l'aide d'une tierce personne ? Ou qu'elle en ait marre de s'occuper d'elle...

Il y avait des chances que la deuxième possibilité se réalise puisqu'elle sortit en refermant le rideau de façon à évacuer un peu de frustration qu'elle ressentait, ce qui n'était sans doute pas très efficace. Mais Nearra était maintenant coincée ici jusqu'à ce que quelqu'un revienne, et elle ne pouvait malheureusement pas partir sans se faire remarquer maintenant qu'elle s'était mise un membre du personnel à dos.

Alors qu'elle réfléchissait au meilleur moyen de leur fausser compagnie, l'infirmière revint, cette fois-ci accompagnée d'un docteur. Quand il la salua elle reconnu un des anciens docteurs qui s'étaient occupés d'elle, un de ceux qui la laisserait partir sans poser des questions. Elle afficha donc un sourire le plus sincère possible avant de retourner sa salutation.

— Bonjour Docteur ! Ça fait un bon bout de temps que je ne vous ai pas vu. Tout va bien, je n'ai rien de bien grave et je voudrais juste savoir quand est-ce que je pourrais partir. Et vous, comment allez vous ?

Oui, bon, changer subitement de personnalité devant la jeune femme n'était peut-être pas la démarche la plus intelligente mais elle ne pouvait rien y faire. Elle n'allait quand même pas dire au docteur qu'elle avait un changement de personnalité résultant d'un choc et qu'elle devait rester en observation... Était-ce seulement possible ? Mais le docteur ne pouvait pas la faire partir alors que l'infirmière n'avait pas complété son examen et elle s'empressa donc de le mettre au courant.

— Docteur, on était en train de discuter de la façon dont je suis atterrie ici mais je n'arrive pas à convaincre votre collègue que ce que j'ai dit est la vérité et non le fruit de mon imagination. Je n'ai quand même pas dit que j'étais en train de me battre contre des créatures maléfiques et que suis apparue d'une dimension parallèle... Mais je ne pense pas qu'il y ait besoin de plus de détails afin de compléter la procédure, je me trompe ?
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MessageSujet: Re: [Clinique du quartier sud] Une journée tranquille c'est trop demander?   [Clinique du quartier sud] Une journée tranquille c'est trop demander? Icon_minitimeMar 11 Aoû 2015 - 11:49
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Un mélange de "oh non pas encore" (ben oui, à chaque fois, fallait justifier, faire de la paperasse et tout, et il pouvait même pas déléguer) et de "ça va me rapporter quoi, cette fois (qui a dit "gourmand"?) s'afficha brièvement sur le visage du médecin, tandis qu'il écoutait sa patiente faire l'habituelle requête. Et un air de profond dégout s'afficha sur celui de Myriam quand il répondit.

"Bien sur, bien sur! Pardonnez donc la stagiaire, elle est un peu trop zêlée..."


Y allait avoir du sel dans le café, et du poivre dans le croissant demain... Heureusement pour la demoiselle, le médecin ne remarqua pas sa mine, essayant de comprendre de quoi parlait sa patiente. A laquelle la demoiselle (qui merde, n'allait pas se laisser insulter) répondit avec une certaine froideur. Pas celle "t'es une sous merde" plutôt le genre clinique.

"Une téléportation depuis l'Enterprise serait plus crédible que votre attaque par un groupe de délinquants ninjas, qui tabassent une jolie fille, et l'abandonnent sur le parking d'un hôpital sans être remarqué ni par le poste de sécurité à 15 mètres, ni par les caméras du parking. Ah, et qui ne vous ont même pas touchée, alors que vous étiez inconsciente et en leur pouvoir."

Ben oui, parce qu'un groupe, c'est con, et dans ces quartiers, ce genre de trucs (y avait-il besoin d'un dessin?) arrive facilement.

"Allons, Myriam, ne soyez pas si crue avec la patiente. Pourriez vous défaire sa perfusion? Je vous fait une ordonnance, et vous pourrez partir, miss Firrell"


Un regard torve au médecin (définitivement du sel dans le café), et la demoiselle commence à enlever la perfusion de la patiente. En douceur, malgré sa mauvaise humeur, on ne peut pas taxer Myriam d'un manque de professionnalisme.

"Voilà. Vous gardez le coton pendant au moins une heure. Evitez les gestes brusques, et pensez à bien vous hydrater. Vous êtes diabétique? Si oui, vous arrêtez votre traitement jusqu'à dimanche matin."


Règles et consignes d'usages, quoi.

[j'espère ne pas avoir été trop choquante, vis à vis des mineurs éventuels... Et assez explicite cependant.]
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MessageSujet: Re: [Clinique du quartier sud] Une journée tranquille c'est trop demander?   [Clinique du quartier sud] Une journée tranquille c'est trop demander? Icon_minitimeLun 17 Aoû 2015 - 11:06
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Comme elle l'avait deviné, le médecin donna immédiatement son accord, blâmant sa stagiaire pour les complications. Dans un sens il n'avait pas tort, c'était bien elle qui lui posait inlassablement toutes ses questions, mais elle ne faisait que suivre le protocole. Nearra n'était pas sûre de savoir comment quelqu'un comme lui était arrivé à une telle position mais elle plaignait ceux dont les vies reposaient entre ses mains, alors qu'il était incapable d'assumer quelconque responsabilité.

L'infirmière ne tarda pas à se manifester, démontant la théorie de son attaque par des arguments clairs et précis. Nearra avait dû un peu trop l'énerver pour qu'elle se mette à chercher chaque faille présente dans son histoire et l'amusement que ça lui avait procuré n'était peut-être pas assez pour compenser. Mais c'était sans compter sur l'intervention du médecin qui, malgré avoir sans aucun doute été d'accord avec son raisonnement, ignora l'intervention de sa stagiaire en lui demandant de défaire sa perfusion, tout en donnant l'autorisation de partir à Nearra. L'infirmière s'exécuta, lui donnant les consignes habituelles. En attendant l’ordonnance de la part du médecin, elle répondit aux arguments énoncés plus tôt, un sourire aux lèvres.

— Je vous avais dit que j'étais en état de partir. Même si elle pouvait à peine bouger sans grimacer de douleur. Et comme vous semblez attendre avec impatience la version fantastique de ce qui m'est arrivé, j'ai été prise en embuscade par deux créatures maléfiques humanoïdes. Ne voulant pas causer de dommages aux bâtiments et ne voulant pas passer pour une folle, les personnes normales ne voyant pas ces dénommées créatures, j'ai créé une dimension parallèle pour les combattre. Malheureusement avant que je réussisse à les tuer, elle m'ont infligé pas mal de blessures et n'ayant plus la force de maintenir la dimension parallèle, j'ai réapparu en plein milieu du parking à vélo avant de m'évanouir.

Voilà, la vérité. Maintenant elle allait sans aucun doute faire pareil qu'avec son histoire précédente, lui dire qu'on ne pouvait pas créer de dimension parallèle, que les créatures maléfiques n'existaient pas... Que voulait-elle comme explication ? Si seulement elle lui disait sa théorie elle se ferait un plaisir de lui confirmer. En attendant elle se réjouissait d'avance de voir la jeune femme demandant à tout prix la vérité la balayer de côté sans y prêter attention.
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MessageSujet: Re: [Clinique du quartier sud] Une journée tranquille c'est trop demander?   [Clinique du quartier sud] Une journée tranquille c'est trop demander? Icon_minitimeMar 25 Aoû 2015 - 11:41
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Invité -
[Je m'aperçois maintenant que pas une seule fois auparavant Myriam n'a fait le lien avec son ex...]

Cinq secondes.. Dix secondes... Quinze secondes... Le visage de Miryam ne reflète rien, elle regarde juste les points de sutures sur le bras de Nearra, laissés à l'air libre, car moins préoccupants.

"Bien sur, je suppose que, étant moi même une humaine normale, je ne peux pas voir ces créatures, ni votre "dimension parallèle" qui accessoirement est normalement définie comme une variation complète du monde avec habitants, règles et temporalité propre. Pas mal, totalement invérifiable... Et je suppose que vous êtes plusieurs à vous battre pour protéger les innocents et tutti quanti?"


Le pire c'est qu'effectivement, son histoire lui en rappelait une autre. Une chambre et un mort, sans qu'on ne l'entende rentrer. Sauf qu'Alexandre était pas assez con pour rentrer dans ce genre de délire...

[Edit]

Pas de réponse. Ben tient. Flute, ça y est, elle en a plein le dos. Allez. Elle se casse. Et vivement que l'autre en face autant.

[S'en va s'occuper de patients plus coopérants]


Dernière édition par Myriam Boyer le Ven 16 Oct 2015 - 21:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Clinique du quartier sud] Une journée tranquille c'est trop demander?   [Clinique du quartier sud] Une journée tranquille c'est trop demander? Icon_minitimeMar 13 Oct 2015 - 19:25
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Kyu & Bey
Kyu & Bey - KyuBey
Nearra n'étant plus, tu peux terminer le RP comme tu veux Myriam ou me MP pour que je l'archive si tu ne souhaites pas rajouter quelque chose ^^
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MessageSujet: Re: [Clinique du quartier sud] Une journée tranquille c'est trop demander?   [Clinique du quartier sud] Une journée tranquille c'est trop demander? Icon_minitime
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