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Ce fut relativement simple d'obtenir un interview avec Léonardo Zeit. Après tout, c'était une vraie étoile de la boxe qu'un certains nombres admiraient. Sur internet, il y avait plusieurs pages retraçant son histoire sportive, accompagné également de son histoire vécue. Le boxeur Seraph avait perdu ses parents trop tôt, dans un accident relativement banale. Cela pouvait expliquer sa détermination, et si il considérait les Seraphs comme sa famille, cela risquait de poser problème... De ce que Juliet savait, il n'était pas officiellement un soldat fanatique, mais par les temps qui courraient, il valait mieux être des plus prudents. Juliet avait contacté l'adorable soeur de Léonardo, mais n'avait au final pas tiré grand chose. Soit elle savait pour son frère et savait bien mentir, soit elle ignorait tout de sa nature...

Ayant fixé rendez-vous dans un café de bonnes qualités, à l'ambiance détendue, Juliet espérait que tout ferait illusion. Ce n'était pas son premier interview, ni son dernier. Elle savait, généralement, mettre les gens en bonnes conditions alors Léonardo ne ferait probablement pas exception. Malgré tout, être face à un ennemi aussi directement était des plus inquiétant. La dernière fois, elle était tombée sur Lenna... C'était il y a longtemps, mais l'événement lui était resté dans l'esprit.

Juliet avait apporté un appareil photo au style ancien, un très beau Leica. C'était une petite folie, mais elle adorait le ressentir dans ses mains. Et puis, cela serait parfait pour immortaliser l'apparence du cher Seraph. La journaliste attendait à une table, jambe croisée et lisant son carnet. Elle paraissait absorbée par son contenu, mais faisait très attention à ce qu'il se passait. Elle regardait de temps en temps sa montre, Léonardo ne devrait pas tarder. La journaliste avait prévu de tenter de sympathiser avec le Boxeur, idéalement faire de lui un ami.

Les interviews ça c'est mon deuxième domaine, les journalistes adoraient les gros titres aguicheurs avec mon nom comme marque pour vendre leur foutu journal ou émission TV. En même temps sa ne m’étonne pas mon histoire les gens l'adorent, "L'enfant rescapé du meurtre de sa famille, et maintenant une étoile montante de la boxe. Et il a encore gagné une GRANDE compétition ...", j'avais d’ailleurs pendant un moment crut être un phénomène de foire, mais avec le temps j'ai compris que c'était juste, sa, être une personnalité publique. Mais bon à part pendant les compétitions de grandes envergures, j'avais coupé les ponts avec le monde médiatique. Mais récemment un nom était beaucoup revenu, Juliet Hopkins, d'abord dans les registres seraph, puis ma sœur qui fut interrogée par cette même personne. Et maintenant voila qu'elle me demande une interview, en temps normal j'aurais refusé mais rencontré l'ennemie est si palpitant surtout qu'on sait peu de choses sur elle. J'avais donc accepté, espérant en savoir plus sur les néphiles.

Elle avait fixé le rendez-vous dans le quartier est, dans un café très réputé aucune chance qu'elle tente quoique se soit. J'arrivais aussi détendu qu'a mon habitude, une tenue simple, Jean et chemise blanche qui allait très bien avec la douce chaleur du printemps, mon précieux bonnet sonné absent. J'avais déjà vu un aperçut de son physique, je savais que je la reconnaîtrais très vite. Arrivé au café je l'aperçus assis entrain de feuilleter un carnet, elle avait l'air absorbé. Enfin connaissant les journalistes, elle m'a sans doute déjà repéré, leurs 5 sens sont vraiment affûtés, il faut dire. Je me rapprochai donc d'elle, tous en remarquant le superbe Leica autour de son cou, ma sœur en avait tous une collection, elle serait folle. Arrivé à son niveau et je la saluai avec désinvolture.

- Interview des années 50 à ce que je vois ! Vous auriez du me le dire j'aurais pris mon béret. En tout cas, ce Leica vous vas à ravir, on dirait une de c'est charmante journaliste qu'on peut apercevoir dans certains vieux films. Je me présente Léonardo enfin vous devez déjà le savoir je suppose. dis-je tout en m'installant en face de Juliet le sourire aux lèvres.

Léonardo était aussi sûr de lui en vrai que durant ses combats. Sa sympathie semblait sincère, mais il valait mieux rester prudent. Juliet lui sourit, ce n'était pas étonnant qu'il connaisse les Leica au vue du travail de sa soeur.

- "J'ai toujours préférer travailler avec des technologies sûres, éprouvées, plutôt que de toujours être à la chasse aux technologies les plus modernes qui sont mauvaises pour la plupart. Entre obsolescence programmée et non-compatibilité, je préfères en rester à du papier et du crayon" dit-elle en souriant "Et les Leica sont tout de même dans le top de la qualité. C'est le minimum que vous méritez"

Juliet parlait avec sympathie enrobé de professionnalisme, se montrant proche mais gardant une distance... pour le moment. La journaliste l'observa quelques instants et continua.

- "Bonjour et enchantée, vous pouvez m'appeler Juliet. Je vous remercie d'avoir accepté cet interview, ce n'est pas tout les jours que l'on peut discuter avec un champion de sport" dit-elle en sortant son carnet de sa poche. Elle le posa, fermé devant elle "Si vous le permettez, je vais vous expliquer brièvement comment cela va se passer. Je pense bien qu'avec votre soeur, vous savez tout comme cela se passe mais je préfère préciser. D'ailleurs, remerciez-la encore une fois, c'est un ange, vraiment"

Juliet ouvrit son carnet et le feuilleta. Il était vrai que la soeur avait été des plus agréables, répondant sans problèmes à ses quelques questions malgré le fait qu'elles étaient toutes deux journalistes.

- "Donc, je vais vous poser plusieurs questions touchant à votre carrière, à votre vie et à vos passions. Si par hasard vous dîtes quelques choses que vous préférez garder secret, prévenez-moi et je raturerais mon carnet pour que cela reste entre-nous. Bien entendu, si une question vous dérange, dîtes le moi également et je n'insisterais pas sur le sujet. Autrement, voyez plutôt cet interview comme une discussion plutôt qu'un interview des plus sérieux. Je préfère quand nous somme détendu, tellement plus agréable qu'interviewer un patron d'entreprise" dit-elle en riant un peu "Des questions, Léonardo?"

Juliet cherchait toujours à coller aux attentes de son interlocuteurs, du moins lors de son travail. Sérieuse et disciplinée face à un patron, calme et joueuse face à un adolescent. Mais elle était sincèrement contente d'interviewer quelqu'un qui avait de certaines compétences.

Digne d’une grande journaliste elle fit un mini discourt pour se présenter, agrémenté de quelques flatteries pour  mettre en confiance son interlocuteur, une technique aussi bien utilisé par les agents immobilier que par les journalistes.  Dans tous les cas, un discourt énergique et professionnel, elle n’avait pas encore mentionné les seraph et les nephils, la seul chose qui m’intéressé en soit. Trêve de présentation, être directe ma toujours réussit.

-Juliet j’ai plusieurs questions à vous poser effectivement. Comme vous le savez sans doute je n’es pas accepté de vous rencontrer pour parler de mes exploits en tant que boxeurs mais plutôt pour qu’on parle de tous se qui entoure notre cher ami kyu&bey. Le fait que vous fassiez des recherches sur moi ne me plait guère, je voulais donc régler se problème au plus vite, dite moi ce que vous voulez savoir sur moi je vous répondrez dans la mesure du possible.

Je ne savais même pas si elle savait pour ma nature de seraph mais bon j’avais parlé à beaucoup trop de nephils pour ne pas être démasqué. Enfin je verrais bien sa réponse.

Léonardo n'était pas des plus discrets, ni des plus polis. Quand une personne dépensait de l'énergie pour quelque chose, la moindre des politesses étaient de jouer le jeu. Mais, peut-être était-ce lié à sa profession de boxeur, le jeune Seraph préférait une méthode directe quitte à brusquer ses interlocuteurs et à prendre des risques inconsidérés. Mais au moins, Juliet pouvait tirer déjà deux informations : premièrement, elle était connue comme le loup blanc comme Nephil. Lenna avait, bien entendu, parlé d'elle et les informations avaient du être transmises. Deuxièmement, elle ne devait pas être considéré comme dangereuse pour que Léonardo accepte de prendre un interview en connaissance de cause, ou alors il était suffisamment fort... Dans tout les cas, il était temps pour Juliet de mettre cartes sur table, ou presque.

- "Je vous prierais de baisser la voix, ce ne sont pas des choses dont on parle comme cela" dit-elle, inquiète. Elle paraissait méfiante "Je suis désolée que vous le preniez comme ça. Je n'avais pas le choix"

Juliet se pencha un peu plus en avant. Il lui suffisait de se remémorer l'événement avec Lenna pour qu'immédiatement la peur revienne. Et c'était ce qu'elle fit, pour être vraiment inquiète.

- "Je ne suis vraiment pas une bonne enquêtrice n'est-ce pas... Même pas capable de mener à bien cela" dit-elle avant de soupirer "Je savais que c'était une mauvaise idée... Je vais être honnête avec vous, je déteste ce que je suis devenue. Je risque constamment de me faire tuer... J'ai entendu dire que vous n'étiez pas du genre à vous en prendre à des personnes comme moi, c'est pour cela que je suis venu vous interroger. Mon but était double : avoir des informations sur ce que vous saviez faire, et également savoir vos intentions... Peut-être que si vous étiez un 'pacifiste', je pourrais passer au moins du moment en sécurité"

Ce qu'elle disait n'était pas faux. Après tout, elle avait choisi d'interroger Léonardo et non pas Lenna ou Naoto. Ce n'était pas pour rien. Elle voulait surtout éviter de prendre des risques.

- "Est-ce que vous seriez d'accord de me dire un peu ce que vous savez faire?" demanda-t'-elle pitoyablement

Tous sont blabla sur ses craintes et son incompétence commencer à me courir sur les nerf, que sa soit vraie ou dans le but de me manipuler, je m'en fou je suis venue pour chercher des infos pas pour écouter sa vie aussi misérable soit elle. Apres qu'elle est finit son cinéma, qui fut plutôt utile au final vu que je connais 2 élément important, c'est intention et la façons dont je suis perçut chez les nephils. Elle revint enfin dans le sujet avec sa dernier question.

-Je peux effectivement vous dire ce que je sais faire, mais qu'es ce que je gagne à vous donnez des informations Juliet? Mais sinon pour mes intentions, disons que vous n’êtes actuellement pas entourés de seraph prêt à vous trancher la gorge, donc je dirais que je suis un "pacifiste".

Effectivement faire dans le bénévolat ne m’étais jamais venu à l'esprit.

Direct au coeur des choses, encore et toujours. Ce Léonardo avait soit vraiment une mentalité de boxeur, soit il prenait la guerre au sérieux malgré qu'il se désigne comme un 'pacifiste'. Il allait être dur à cerner... La question était de savoir si il fallait continuer ou décrocher... Décrocher signifierait que Juliet ne pourrait probablement plus se permettre de rencontrer personnellement des Seraphs... Cela sera bien dommage. Elle serait obligé de passer par d'autres Nephils... Pas que cela la dérange d'envoyer d'autres personnes au combat, mais simplement qu'elle risquait de s'ennuyer fortement à l'avenir.

Mais au moins, Léonardo était prêt à négocier des informations à son propos... Que pensait-il? Qu'il était suffisamment important pour avoir le droit de négocier? Il n'était ni Adonis, ni Lenna, ni un Seraph puissant à sa connaissance. La négociation risquait d'être compliquée

- "Au moins, je ne vais pas mourir. Haha" tenta-t'-elle pour détendre l'atmosphère "Je ne peux rien vous dire, on me dit rien. On me fait pas confiance dans ma famille à cause d'une sale affaire lors d'une dernière rencontre avec une Seraph... Je vous passe les détails. Donc je ne sais pas ce que je peux vous offrir à ce propos... Après, j'ai un peu d'argent et je suis plutôt jolie, donc on peut s'arranger sur cet aspect... Est-ce que cela vous dit?"

Juliet ne mentait pas vraiment. Ce n'était pas pour rien que personne ne la promouvait malgré ses nombreux talents. La journaliste regarda Léonardo en souriant gentiment, elle n'aurait probablement aucune information de la part du boxeur.

Je fis prit d'un fou rire, me prenais t'elle au sérieux ? Etre direct était peut être pas la meilleur des solutions.

-Marchandé vos charmes et votre argent au prés d'un playboy millionnaire. Il faut revoir vos stratégie juliet, mais on peut inverser les rôles, si vous voulez? Donc nous disions, j'ai un peu d'argent et je suis plutôt beau, donc on peut s'arranger sur cet aspect... Est-ce que cela vous dit?

En répétant la phrase mot pour mot de juliet, je ne pus m’empêcher de rire. Enfin après cette interlude de courte durée qui as détendus légèrement l’atmosphère, je revins sur le sujet.

-Juliet, si mes infos ne vous plaise pas, que mon corps et mon argent non plus. Alors sachez que je peux échanger des infos sur les autres seraphs que je connais... Adonis comme simple exemple...

Les choses dégringolaient lentement alors que l'interview se désintégrait. Quelle mauvaise idée avait-elle eu de l'interroger. Les choses avaient pourtant sembler bien se passer. Tout aurait pu se passer avec des faux-semblants et des jeux.

- "Cessez de vous moquer de moi. Je fais de mon mieux vous savez. J'aimerais bien vous y voir à ma place" dit-elle en restant très sérieuse. "Cela aurait été bénéfique à nous deux"

Si Léonardo ne voulait même pas profiter un peu de la vie, c'était tant pis pour lui. Malgré tout, il insista en abordant cette fois Adonis. Juliet fouilla dans son carnet.

- "Adonis... Adonis... Oh merde! Mais, enfin, c'est votre... Pourquoi vous feriez-ça alors que je n'ai rien à vous donner? Je veux dire... C'est de la haute trahison ce que vous faîtes là. Je n'ai pas envie de vous faire bannir pour des bêtises" dit-elle en le regardant dans les yeux

Il n'avait probablement rien à donner que Juliet n'avait déjà. Mais autant voir jusqu'à où il serait prêt d'aller et qu'est-ce qu'il souhaitait en échange?

Elle inquiétait pour moi comme c'est gentil de sa part. Enfin je voyais que je n'avais pas grand chose à lui donner comme information. Je reprit en rigolant comme si j'avais fait une mauvaise blague.

-Désoler, désoler c’était trop tentant de voir votre réaction. Bon, vous allez croire que je vous fait perdre votre temps désoler. Aller je vais vous donnez quelques info sur moi, j'ai 2 pouvoir, le premier c'est la régénération, je sort un couteau suisse et m'entaille la peau l'entaille disparaît très vite comme si de rien n’étais, Quant au deuxième pouvoir mais cheveux passe du noir au blanc, j'ai toujours pas comprit son utilité. Pour mes armes se sont des poing américain-couteau. D'autre question?

Voila tous est dit, et c'est pas comme si j'avais envie de cacher mes capacité de toutes façon.

Bien, les choses semblaient mieux se passer. Prenant un air surpris, Juliet regarda Léonardo dans les yeux.

- "Oh, merci beaucoup! Non non, je ne pense pas que j'ai d'autre questions... Je pense que je vais aller me terrer dans ma hutte et ne pas ressortir de si tôt après la honte que je viens d'avoir" dit-elle avec un grand sourire

Juliet nota des informations dans son carnet puis, le ferma. Ses pouvoirs pouvaient être très embêtant, surtout si il mentait sur le second...

- "Je peux vous faire une confidence, comme ça nous sommes quitte" dit-elle en souriant. Elle pointa son carnet et son crayon "Voici mon premier pouvoir, et l'arme qui va avec. Je peux invoquer un carnet, pas très top pour le moment, mais j'espère qu'à l'avenir cela deviendra plus sérieux. Autrement, je suis capable d'écrire, lire et comprendre très vite. De nouveau, ce n'est de loin pas poussé à son maximum, malheureusement"

Juliet sourit, regarda autour d'elle et révoqua son crayon et son carnet, après s'être assurée qu'aucune personne ne pourrait la voir faire cela

- "Merci de votre interview et désolé du dérangement occasionné. Je pense que je vais me cantonner à mon travail de vraie journaliste au Wake Up" dit-elle en lui tendant la main "Si une fois vous avez besoin d'une journaliste, vous savez qui appeler"

Bon, les choses ne s'étaient pas aussi bien passées que prévues... Mais au moins, elle n'était pas morte.