I
l est 13h. Sous la chaleur ardente de la canicule, je lève tranquillement le rideau de fer brûlant qui barrait l'entrée de la boutique. Je m'étais absenté juste le temps de ma pause déjeuné, mais le bougre de métal paraissait être chauffé à blanc. Après cet effort douloureux, je vire l'alarme de la boutique grâce à mon boitier et j'entre sur mon lieu de travail. L'autre vendeuse qui m'assiste généralement a ses heures perdues à pris un congé maladie aujourd'hui. C'est donc seule que j'effectuerai presque six heures de service non stop. Quelles plaie ! Quelles conditions de travail merdiques ! J'ouvre la porte vitrée avec mes clefs tout en pestant et retenant un soupire venu du fond de mes entrailles
"Manager", tu parles d'un nom vendeur, c'est un beau métier fourre tout pour dire que je dois veiller seule a m'occuper de la boutique quand tout le monde est en vacances d'été. Ca et aussi que je sers autant d'agent de sécurité que d'entretiens ou de DRH. Sans oublier la logistique et le service après vente. Nan, sérieux. Quel honneur !

Mais malgré mon monologue, j'arrive quand même à soupirer d'aise en sentant la clim' du magasin. Puis une fois a l'intérieur, je parcours du regard la décoration faites par mes soins en m'assurant qu'aucun bibelot ne manque à l'appel. Ouais, j'aurais beau cracher sur les conditions de travail. C'est ma boutique, mon bébé. Ici, je suis sur mon territoire.
Dernière vérification, je passe en revue arrière boutique, histoire de contrôler vite fait l'état des stocks. Bon parfait, l'autre vendeuse a pas salopé mon travail de classement. Tout est en ordre, j'ai plus qu'à déposer mes affaires à l’arrière et je peux ouvrir. Bon je vais probablement rester seule un temps à jouer le pilier de bar à la caisse.

Je m'assoie discrètement derrière le comptoir.
Puisque personne d'autre que moi n'est sensé bosser aujourd'hui, je me permets même le luxe de laisser sur le comptoirs quelques feuilles blanche, un verre d'eau fraiche et de la matière a dessiner. T'façon, à cette heure là, tout le monde est en train de se battre pour obtenir de précieuses places aux restaurants aux alentours et autres fast foods du coin.
Je peux bien gratter une ou deux feuilles tranquillement non ?

Bon, j'ai pas le temps de crayonner quelques petits croquis qu'une personnes entrer dans le magasin. Je redresse les yeux vers elle. "Elle" ? Attend ? c'est une fille ou un mec ? La question reste en suspend dans le vide de mon crane, a tel point que j'ai l'impression d'avoir de l’écho dans mes pensées. Je me redresse vers elle avec un sourire serein, soucieuse de ne pas l’agresser durant ses courses.

"Bonjour a vous, si vous avez besoin d'aide, n'hésitez pas à m'interpeller. Toutes les tailles ne sont pas disponible en rayon faute de place"

Je sais pas, mais je la pif' bien ce... cette ? Bref, ille à l'air cool. Contrairement a l'autre type qui s'attire ma méfiance naturelle. J'avoue, j'essaie de pas juger sur le fasciés, mais je me permet  souvent de douter des gars qui passe dans la boutique. C'est cliché, j'avoue que dire ça à voix haute m'attirais probablement une horde accusatrice d'homme, mais pas besoin d'une intelligence hors pair pour comprendre qu'un homme dans une boutique féminine est autant à sa place qu'une rondelle de citron dans un cocktail au mercure.

Je me surprends presque a culpabiliser de juger les gens ainsi. Même si le métier l'exige, je devrait être plus optimiste. Ça peut être un type qui offre juste un cadeau a sa petite amie après tout. Ou un passant qui vient uniquement pour squatter la clim. D'ailleurs je connecte mes deux neurones et je remarque qu'il a une tache de transpiration assez béante dans le dos.

Rien de spécial ne se passe, si ce n'est que la personne a qui j'ai adressé mes mots a été un brin déstabilisé en me répondant que... Attends ? Quoi ? La personne en face de moi est elle aussi une femme ? Ok, j'ai perdu un pari mental contre moi même. Bon... Qu'est ce qu'elle me veut ? Ah, elle veut que je fasse le boulot d'une vendeuse ? Bon j'imagine que le client est roi...  Fin' la cliente maintenant qu'il y a confirmation.

Je m’arrête pensive pour me permettre de la jauger un instant du regard. Vaut' mieux faire quelque chose qui reste dans son style sinon, je suis bonne a la vexer. Elle dois faire un grand 36 ou un petit 38. Et puis c'est toujours valorisant pour une cliente de prendre la taille la plus petite.

Bon, je saisis une robes dans les teintes de ses cheveux, plutôt avec des coupe droites. Oh ! il y a une robe qui mettras bien en valeurs son corps plutôt fluet et qui a un jolie dos nu, même si elle est plutôt ocre. Il y en a une autre qui est pas mal, un peu décolletée mais qui rappelle bien la couleur de son regard. Puis une autre qui est plus formelle et noire et qui lui donnera un petit coté bad ass qui va bien. NAN ! celle là ! Encore mieux ! Nan ! Trop colorée. Elle ! Nan, trop rouge. Attend, pourquoi j'ai choisis celle là d'abord ? Elle est trop simple ! Celle la ? Oui ? Non ? Argh...  
Oh god ! J'ai sélectionné une robe à 500 Dollars dans mes propositions ? MERDE ! je vais pas essayer de vendre une robe qui fait presque d'un quart de mon salaire ? Vite Nyl' ! Cache l'étiquette et remet la en rayon discretos avant qu'on pense que derrière ton zèle, tu n'es qu'une fille vénale.

[...]

Après un genre de frénésie et un complexe débat mental, mes bras sont chargés de 4 robes pas trop cher qui lui iront a merveille. A condition qu'elle taille bien 36.
Je montre mes diverses proposition avec un sourire un passionné qui me donne probablement l'air psychopathe. Mais je m'en fiche.

C'est drole de voir a quel point la fille semblait perturbée par mon enthousiasme. Mais pas grave, je lui pardonne. Après tout, peu de gens peuvent se vanter qu'ils sont sortis totalement indemne d'une rencontre avec ma personne ! Mais j'avoue que je l'aime bien cette petite, même si j'ai vraiment aucune raison de l’apprécier. Peut être que mon coté couguar précoce ressort puisqu'elle m'a l'air vraiment jeune. Et puis je trouve ca bad ass les femmes qui se donnent des airs de petits mecs. Mais la savoir timide en plus de ca ? Je la trouve presque mimi.

Quoi ? C'est pas de la condescendance !  Loin de la ! Laisser moi penser ce que je veux bordel. Je suis comme un chat qui regarde son humain domestique cuisiner : Laissez moi savourer en pensée, un poisson que je ne ferrerai probablement jamais. Et je suis optimiste quand je dis "probablement". Parce que dragouiller au travail, c'est juste une manière pour moi de me retrouver au chômage avec un appartement et un poisson rouge a charge.
Je remercie donc mes lunettes de cacher les "fenêtres sur mon âme" comme dise les poètes, pas que je la dévore du regard non plus... Hein ? Je reste professionnelle moi ! Juste que ça me permet de garder une certaine distance.
Comme la mignonne n'a pas l'air de savoir ou se diriger, je lui désigne du menton, le coin où se trouve les cabines. Un remerciement polie pour la forme et je continue sur ma lancée. Il y a le type louche du début, il est au comptoir et me regarde l'air de m'attendre. Il avait l'air un peu troublé par la scène.

Merde... il m'avait vu ? J'avais été insistante ? Trop proche ? Nan ! Pas possible. Je suis professionnelle, même envers les filles qui me tapent dans l’œil. Et puis personne peut se targuer de connaitre mes pensées d'habitude. Rha... J'aime pas douter de ca...
Je m'avance donc vers lui avec un air plus emplie d'assurance que je n'en ai vraiment en stock. Je sens poindre un peu de rouge sur mes joues. Ah... Le malaise... Mais je ne doute pas que dans tous les cas le client s'en fiche. S'il y a bien un truc que j'ai appris en trois ans de métier. C'est qu'être vendeur, c'est surtout être une fonction "recherche Google" dans un magasin avant d'être un humain. Après, ça me ferait chier qu'il en parle auprès de la direction.

Bonjour, voulez vous un peu d'aide ?"

Parler, ça m'aide a reprendre une contenance. Quand je lui parle, un brin de conscience professionnelle pointe le bout du museau et je me retrouve avec toute ma sacrosainte contenance.

Euh... Wut ? Je veux dire, autant j'avais réussi a redevenir calme, autant le type avait réussit a me stun. Mais genre à me stun IRL. Du coup j'ai comme un moment de silence ou je reste immobile. Ce genre de moment où mes yeux exaltent d'une intelligence proche d'un bovidé, où la pensée la plus profonde qui traverse les méandres de mon cerveau est résumable par un genre onomatopée a mis chemin de « Argheublumblurf » et de « OMFGWTFBBQ ».
Mais après cette seconde de réflexion profonde sur le sens de la vie et l'existence des licornes, je reprends plus ou moins pied dans cette parodie de conversation

Je suis désolée, mais si j'ai bien compris, vous êtes probablement a la mauvaise boutique. Il vaut mieux aller voir du coté d'une boutique spécialisée. Nous ne faisons pas les robes de marié.

Soit ce mec a mal bossé son excuse pour squatter la clim, soit il s'est complètement emmêlé dans ses pinceaux. De toute façon, il n'a pas l'air de vouloir voler quelques vêtements. Il aurait pu saisir l'occasion d'en piquer et de s'enfuir quand je m'occupais de la mignonne, mais il a décidé de m'attendre spontanément vers la caisse.  
Mais bordel, s'il dit vrai. Je plains sincèrement la pauvre femme qui aura sa robe offerte par ce mec qui n'a pas l'air d'avoir les pieds sur terre. Pas que je juge le type. Moi aussi, je suis un peu dans mon monde, peu être même davantage que lui. Mais moi, mon entourage le sait. Du coup, il me demande pas d'acheter des robes de mariée.

Soucieuse d'offrir une porte de sortie à la conversation, j'essaie de rebondir toute seule pour ne pas lui faire perdre ses moyens. De toute manière, il a pas l'air particulièrement méchant. Juste un peu a coté de la plaque. Après tout, on est dans un pays libre même les handicapés sociaux peuvent acheter des robes.

Mais nous avons des robes cocktail qui sied bien aux les demoiselles d'honneur, si c'est ce que vous vouliez dire.

Face a lui, je reste d'une expression neutre. J'aurais pu être tenter de lui sourire poliment, mais jeune, j'ai toujours insulté mentalement les vendeuses qui le faisaient. Interprétant ça comme un complexe de supériorité fasse aux clients.

Bon Nyl', tu n'as qu'une chose a faire : ne rigole pas. Ok, j’admets c'est difficile : le mec aborde l'air paumé avant de décider de se donner des  grands airs de ploutocrate conservatiste. Triple combo : il le fait non sans porter un jugement de valeur sur les pseudo demoiselles d'honneur.  Bon, le type a un sérieux manque de confiance en soi pour qu'il vienne juger de la sorte ces personnes. On ne le répète pas assez : Vaut mieux balayer devant sa porte avant de critiquer les autres.

Ok, en d'autre circonstance J'aurais probablement éclaté d'un rire un peu méprisant, juste histoire de bien lui faire passer le message. Mais bordel, soit sérieuse, même si tu as eu ton lot avec toute une matinée pourrie, même si le reste de la journée n'offre rien de passionnant en perspective. Retiens ce petit rire nerveux qui vient squatter le bout de tes lèvres. Il suffit que le gosse de riche se plaigne un peu à la direction pour que tu choppes un avertissement ou un licencient sans préavis. Alors pense à tes responsabilités comme celle de nourrir à ta charge ton poisson rouge Nyl'. Donc ravale ta colère et pense a quelque chose de déprimant, comme ton ancien fond d'écran avec un chaton triste dessus.

- Excusez-moi... Est-ce que je pourrais vous demander votre aide, une fois que vous serez disponible?.

La porte de sortie idéale viens de se présenter a moi. Je reconnais la voix de la mignonne qui est dans les cabines d’essayages. Je fais m'excuse auprès de l'aut' type et je me dirige vers elle un tout petit peu plus joyeuse que je ne devrait l'être. J'arrive a son niveau et je me place de manière a regarder du coin de l’œil le type. Il correspond pas au profil du voleur qui prends des fringues au hasard pour s'enfuir avec son butin, mais il me fait un peu flipper quand même. T'facon, la caisse est scellé grâce a une combinaison de chiffres que seul les employés connaissent. Il peut rien faire a ce niveau là.  


Bon, j'arrive sur les lieux du massacre et je passe mon nez dans la cabine. Et je découvre le carnage. Quoi ? J'abuse ? Peut être, mais avec cette longueurs là de cheveux, je considéré que c'est presque du talent de s’emmêler avec un bouton. Mais bon, je m'active à la tache oubliant le gars indésirable dans l'autre partie de la boutique. Je m'acharne a démêler le bouzin avec soin pendant une longue minute. Fort heureusement, une fois que l'on arrive a virer le gros du nœud, les petit suivent assez facilement. Suffis juste d'être délicate. Bon, j’admets, qu'à la fin, il y a bien un deux ou trois valeureux cheveux morts au combat qui entourent encore le bouton. Je lui affirme tout en repoussant le rideau de la cabine pour sa pudeur.

C'est bon ma belle, l'opération chirurgicale est terminée, il n'y aura pas de séquelles.

Dans un coin de ma tête, je me surprend a l’appeler spontanément de la sorte. En soit, c'est pas sur le ton de la drague, plus sur celui de la plaisanterie. Et puis au pire, un compliment sincère, c'est un joli booste d’ego. Vu sa timidité apparente, je pense que ca lui fera du bien de le lui rappeler.
Bon, retours a la case départ avec Mr le gars louche. J'avoue que j'ai pas fait attention a lui pendant l'opération. Bordel, j’espère qu'il s'est pas cassé avec des fringues

Bon, j'imagine que comme le type s'est pas tiré entre temps c'est qu'il est plus ou moins l'envie d'acheter un truc. Bon, Nyl : retiens ce soupire d’ennuis et diriges toi vers lui avec un sourire amical, l'air de t'excuser. Voilà. Parfait. J'ai beau avoir horreur de cette partie du métier qui m'oblige a être agréable avec tout le monde, mon estomac reste prioritaire sur ma dignité.

Excusez moi. Pour en revenir a votre demande. Je pense qu'il vaudrait mieux laisser les demoiselles choisir elle même. A vrai dire, ce sera dur de jongler avec les gouts de toutes.
Par exemples, connaissez vous les mensurations et les tailles de chaque demoiselles d'honneur ? Parce que sans photo, ni informations, je ne peux pas décemment vous conseiller. Juste vous laisser prendre en photo les articles les plus intéressantes pour qu'elle viennent elles même les essayer

Même si je ne laisse rien paraitre, je lui fais clairement comprendre qu'il me fait perdre mon temps. Déjà, je suis assez septique quant à la capacité des gamines de riches à s'infliger les gouts vestimentaires d'un gosse, mais dans la faible éventualité où il dit vrai, je veux pas qu'une dizaine de furies demoiselles viennent en même temps demander a échanger les articles d'ici quelques jours. Pas quand il y a de fortes possibilités que l'on soit juste deux a gérer la boutique.
Il pouvait pas juste dire qu'il voulait squatter la clim ? J'ai un mal de tête qui pointe a cause de toute ces machinations pour du vent...

Bordel. On te demande ton avis ? Mais prend des cours de langage du corps ! Elle a pas l'air particulièrement enjouée de me demander le miens, pourquoi tu viens te pointer ?
Godness, j'ai comme une envie violente de caresser le crane du mec avec un extincteur. Mais fort heureusement pour l'homme, le magasin est pas aux normes a ce niveau là. A défaut, je passe ma mains sur son épaule gauche et je maintiens assez délicatement pour qu'il me fasse face.
J'ai quand même la sourde impression d'essayer de maintenir une distance entre un baril de poudre et une allumette.

Est ce que je joue encore les faux semblants ? Je peux lui dire cash qu'il est indésirable et odieux non ? Nan, je me retiens. Dans l'histoire, il y a toujours une chance infime qu'il pourrait vraiment être un gosse de riche. Si je ne fait pas appelle à un brin de double sens et que je lui dis, ça pourrait mettre l'autre fille mal à l'aise et parvenir a la direction de la boutique. Dans ce cas là, je pourrais dire adieux a mon salaire mensuel pas trop deg'.
Bon, comment désamorcer le bouzin sans froisser d'égos dans l'histoire ?

Vous vous trompez monsieur, les robes cocktails sont juste de l'autre coté. Je peux même vous indiquer le pendoirs d'où provient cette robe si elle vous plait. N'hésitez pas a les prendre en photo et libre a vous de les montrer a vos connaissances intéressées.

Ceci, est une tentative foireuse pour lui faire comprendre sans aucune subtilité que je ne suis pas dupe, je lui indique de ma main libre là ou se situe le dit vêtements avec un sourire sarcastique que je n'arrive pas a effacer totalement de mes traits, sans doute un jolie manque de volonté de ma part.
Suite a cette pseudo altercation, je reprends mon attitude professionnelle devant la mignonne. La robe lui va bien. Mais ne tombe pas totalement juste. Il y a des retouches a faire, le tissus est lâche par endroit. Au niveau de la poitrine entre autre. Mais aussi du ventre.

Elle vous va très bien. Cependant, si vous le voulez, je peux toujours faire quelles retouches : On place des épingle à nourrice pour la réajuster. Et la semaine d’après vous pouvez aller la chercher ici. Elle vous ira parfaitement

C'est vrai qu'elle est plutôt belle dans cette robe. Mais mon cerveau chasse cette pensée volatile. Je me place discrètement pour voir si le type louche à suivit mes instructions.

Elle refuse poliment et je n'insiste pas, bien que je soit un brin surprise. C'est gratuit ces retouches d'habitude, et rare sont les clientes qui refusent ce genre de service. J'imagine qu'elle aime pas l'idée que je puisse lui planter par inadvertance une aiguille a nourrice. Ou alors elle a rendez vous le soir même.
Quant au gamin étrange, il prend des photos dans son coin. Je récupère les trois autres robes que la femme a essayer pour les ranger provisoirement a coté des cabines. Une fois le boulot fait. Je me met derrière la cabine. J'attends que le gosse parte pour pousser un soupire de soulagement.

Journée de merde.  

Attend ? Elle s'excuse ? Elle a du m'entendre et le prendre pour elle. Merde, la faute professionnelle... j'aurais du être plus discrète.
En l'écoutant parler, je saisis sa robe pour enlever délicatement l'antivol.

Merci a vous... Mais j'avoue que sans votre présence je serais morte de trouille. Le garçon qui vous a abordé m'a fait vraiment flipper.

Quoi ?
J'ai dis ca ? Je veux dire... vraiment ? Sérieusement ?
Godness Nyl' t'es pas pour partager tes états d'âme comme une collégienne. Je pensais que t'avais un peu eu le temps d'évolué depuis l'époque des skyblogs.
J'ai comme un rictus qui vient de tordre mes lèvres avant de me redresser tout sourire

Ça fera 75 dollars, madame