L'Étincelante Dame:

Désormais, cela faisait à peu près un mois que John avait embauché comme garde du corps d’Alice Nightray. Un mois pendant lequel il n’avait fait rien fait d’illégal ; un mois pendant lequel il avait passé son temps à protéger ce qu’il cambriolait auparavant. Beaucoup de changements avaient pris place en très peu de temps, mais le jeune homme ne s’en plaignait pas. Sa situation était stable, son salaire conséquent – quoique la majorité fut redirigée vers des œuvres caritatives, n’ayant pas l’utilité de telles sommes -, et il appréciait les personnes qu’il côtoyait. Décidemment, tout ceci était bien beau pour l’ex voleur haineux qu’il était. Une sorte de calme après la tempête que furent dix ans de sa vie, qui sait ?

Quoiqu’il en soit, ce soir il allait goûter à nouveau au vice. De manière, certes, très limitée et relative, mais bien réelle.
De par son statut de fille de riche, Alice était amenée à participer à de nombreux repas et autres bals de charité ; preuve en est l’affaire du paquebot quelques mois auparavant. Mais le Nephil n’avait qu’une très faible expérience de milieu mondain – à l’inverse, quand il le pouvait, il se faisait passer pour homme à tout faire, et pouvait ainsi vaquer loin des invités.
Alors ce soir, il avait décidé d’agrandir un peu plus son panel de connaissance. Au gré de discussions entre les Nightray et d’autres, de balades nocturnes anti-ombres dans le Nord – peu rentables, il va sans dire -, John avait pris connaissance d’une réception mondaine dans un hôtel du Nord : c’était là qu’il allait se rendre.
Ce n’était pas l’événement de l’année, mais assez conséquent pour quelques pointes s’y rendent. A Palema se trouvait une antenne d’une grande société de pharmaceutique, et il se trouvait que le PDG se rendait justement dans celle-ci pour faire une inspection des lieux, afin de réaliser des vérifications ennuyeuses et nécessaires. Et, soucieux de son image publique, il avait décidé d’organiser un bal de charité le soir de sa visite, dans le but de récolter des adresses, signer des contrats, et, dans une moindre mesure, rassembler des fonds pour le soin d’une maladie orpheline. Apparemment, il y tiendrait aussi une allocution sur les récentes trouvailles de son industrie et de leurs décisions toujours en avance sur le temps.
Peut-être que cette dernière partie allait être évitée par John, néanmoins. Il pouvait tenir une soirée dans un monde mythomane, mais certaines limites demeuraient.

Costume, manières un peu travaillées et renseignements sur les invités ; il était fin prêt pour s’infiltrer. Il n’avait pas eu d’invitations pour ce bal – évidemment -, mais ses capacités de contractants étaient en mesure de lui faciliter grandement la tâche. Attendant qu’un flot d’invités se dirigent à l’intérieur de la somptueuse bâtisse,  John fit le tour, à la recherche d’une fenêtre donnant sur un couloir quelques étages plus haut. Vérifiant que personne ne semblait regarder ni en haut, ni en bas, il usa de son saut et se retrouva l’instant suivant à l’intérieur de l’hôtel.
Ainsi, il descendit les marches, se dirigeant vers l’endroit animé, passant outre les contrôles.

Et pour ce bal, il avait pris une décision importante : il n’utiliserait pas de faux nom. Ce soir, il allait être Théodore Brun, et découvrir cette vie mondaine qu’il avait si longtemps dédaignée, haït. Il fallait bien qu’il fasse des efforts s’il voulait être compétent dans son travail, après tout.

Maintenant, la soirée pouvait commencer.

Il y avait un vainqueur dans la course du dégoût – et c’était l’odorat. Indubitablement, inévitablement et malheureusement, la salle entière empestait au nez de John. Mais d’une puanteur qui n’était pas celle d’un égout ou d’un vêtement trop usé ; elle avait une dimension plus viscérale, presque mauvaise. Oui, c’était le mot : l’odeur appelait le vice par sa seule présence.

Inversant les règles habituelles de la physique, seulement ensuite vint la vision. Une nuée de personnes toutes mieux habillées les unes que les autres, à l’allure riche et dont la posture même trahissait le mépris pour les pauvres. Un beau gala de charité en perspective, donc – l’ironie de la situation arracha un sourire au jeune homme, qui décida de le conserver pour faire bon genre. Enfin, il finit de rejoindre le bal et se mêla à la foule, se dirigeant droit vers un serveur qui passait.

Une fois une coupe d’un excellent champagne entre les mains – et le nez faussement en train d’en analyser le contenu pour couvrir la puanteur ambiante -, le Nephil commença à balayer du regard les personnes qui l’entouraient. Naturellement, il n’était pas encore temps pour le discours ; il fallait donc s’occuper un peu d’ici là. Néanmoins, John allait devoir choisir prudemment ses interlocuteurs, essayant de ne viser que des individus n’ayant pas connaissance de la mort présumée de Théodore Brun. Il serait fâcheux de se faire percer à jour dès la première discussion – il frissonna légèrement en repensant aux évènements du paquebot.

Aussi, il y avait beaucoup de somptueuses femmes, et des maris de moindres qualités il va de soi, et John se surprit quelque fois à perdre son regard sur de beaux yeux passants, ne se reprenant qu’en apercevant le rouge des aimants à bimbos. Pas une balade des plus fines, mais c’était une manière comme une autre de passer un peu son temps.
Enfin, après être passé à deux doigts d’en venir aux mains avec quelques hommes, le contractant fini par se décider à aborder un couple qui passait par là. Son choix se précipita en fait car la précédente phrase compte un euphémisme, et ces deux jeunes personnes étaient comme un havre ; du moins, si leurs cerveaux étaient moins vides que la majorité des poitrines de la salle.

« - Bonsoir. Ah,  Je suis heureux de rencontrer des gens si jeunes s’intéressant déjà à des causes si grandes ! »

La méthode pour se faire passer pour un bourgeois était simple : flatter les autres en se gratifiant davantage soi-même. Cela était peut-être réducteur, mais l’esprit en pleine expansion de l’ancien manichéen avait parfois des relents de passé irrépressibles.

Pleins de manières et curieux – du moins en apparence pour ce dernier détail -, ce couple salvateur semblait respecter les codes inviolables des réceptions mondaines. Quoique la jeune femme parut plus à l’aise que son cavalier ; preuve en est sa petite pirouette sur le renvoi de qualité.
En les observant rapidement, ce couple semblait d’apparences plutôt appareillées : le garçon était svelte mais pour autant pas petit, et son visage pouvait se définir comme beau ; sa peut-être fiancée était, elle, magnifique, mais dégageait une sorte d’aura de fragilité. Peut-être dû à sa mince corpulence, ou à son probable albinisme – qui, il faut l’avouer, seyait étrangement bien à son visage.

Enfin, il était temps de se mettre un nom sur le visage de ce nouvel arrivant dans un monde clos ; mais le mystère n’était plus, le choix étant déjà fait depuis le début. En dévoilant sa véritable famille, il y avait une chance que quelqu’un remarque que son homonymie avec un autre bourgeois, lui plus habitué à ces galas – bien qu’il n’était pour autant pas un des cadors de ce milieu. Un autre lien avec le tragique événement survenu des années plus tôt quant à la prétendue mort de Théodore était envisageable pour un expert des familles… Mais de là à discerner aussitôt les véritables tenants de l’identité de John, il y avait tout un monde : pour en arriver à ce point, il faudrait être quelques proches des Brun.

« - Théodore Brun. Si je ne vous dis rien, c’est normal : c’est mon premier gala important, alors je ne suis pas encore tout à fait expert avec les us et coutumes usuelle. »

Il avait dit cela avec le sourire, cherchant à persuader ses interlocuteurs d’une pseudo ironie dans sa phrase – alors qu’elle n’était en réalité que tout à fait honnête. Son seul modèle de tenue dans ce genre de réception, si l’on pouvait l’appeler ainsi, était Alice ; alors, il inspecta sa mémoire à la recherche de la suite de parole la plus adaptées.
Mais mademoiselle Nightray était un cas assez particulier, et John n’arrivait pas tout à fait à séparer les moments où elle faisait preuve d’une mauvaise foi légendaire, d’une violence inouïe ou encore du tendresse inespérée ; sans pour autant que cette dernière soit très fréquente et, honnêtement, très exacerbée. Alors, il se réfugia dans la réaction la plus sûre.

« - Oh, excusez-moi, voilà que je me présente en vous faisant l’affront de ne pas m’intéresser à votre nom en retour. Donc, avec qui ais-je le plaisir de partager ce moment ? »

Un petit rire, et cela pourrait peut-être inviter les deux tourtereaux à simplement le croire maladroits plus que mal à l’aise. Surtout que son nez désormais hors du verre était en train de s’emplir d’une puanteur impressionnante.

John hocha la tête avec un sourire mondain, riant intérieurement. Le nom de la jeune femme ne lui disait rien, mais celui du garçon était déjà plus ancré dans sa mémoire, quoique pour des raisons qu’il ne pouvait avouer – fiché comme parmi ceux dont la sécurité était trop haute pour être cambriolés. Des souvenirs d’une autre vie en somme, mais son vœu aidant, ce genre de détails étaient désormais solidement enracinés dans sa boîte crânienne.

Baladant son regard de l’un à l’autre sans savoir vraiment sur qui fixé ses deux yeux, ceux-ci vinrent finir leur course de leur propre dans ceux de Cassandre, et un sourire un peu plus béat fut du chemin. Il lui fallait sortir une excuse qui soit à la fois convaincante et presque touchante d’inexpérience ; digne du bourgeois bien élevé et un peu trop couvé que John jouait.

« - Une envie de me mêler au beau monde… Quand vous avez des ainés habitués à ce genre de réception, tôt ou tard la curiosité vous saisit et vous pousse à rejoindre ces gens dont on vous raconte tant de bien. »

En fait, il ne savait vraiment ce qui le débectait le plus : était-ce l’odeur nauséabonde qui emplissait davantage ses narines à chaque inspiration qu’il effectuait, ou plutôt le langage hypocrite, humecteur de fessiers et faux qu’il tenait ? Un dilemme absolu entre deux sources de dégoût ; voilà une belle soirée que vivait le jeune homme. Heureusement que la prochaine fois il n’aurait qu’à prononcer quelques phrases et à faire le piquet, sinon il ne survivrait pas une fois de plus.

Toujours est-il qu’il avait à relancer la discussion, s’il ne voulait pas voir ses premiers interlocuteurs s’enfuir face à son manque de discussion. Réussissant à libérer son regard de la cage du rouge de la demoiselle, il fixa de façon plus légère Ezreal et reprit la parole.

« - Et pour vous ? On a l’honneur de vous recevoir ce soir pour une invitation philanthrope, ou aussi pour quelques affaires ? »

L’effort qu’il avait eu à endurer pour cacher tout sarcasme dans sa voix avait été conséquent, mais il était satisfait du résultat ; quoique, il n’était peut-être pas passé inaperçu à l’ouïe sensiblement distinguée de la jeune femme.

Mayday ! Mayday ! Une brèche dans le système est détectée ! Région faciale, secteur bas ; une ouverture non autorisée est en train d’avoir lieu. D’après les services de renseignements internes, des rebelles agissant sous les consignes du redoutable Chef Moqueur ont déclaré leur indépendance et corrompent les ordres de bien séance en procédant à un rire éclatant. Les valves vocales ont trahit le commandeur suprême – le grand Cerveau -, et un flot de bruits enjoués remontent actuellement la gorge et sortiront sous peu de la bouche.

Voilà de façon imagée ce qu’il se passait à ce moment-là à l’intérieur du crâne de John – en d’autres termes, un fou rire impossible à arrêter et tout à fait outrageant. Lui qui faisait tout pour faire bon genre face aux invités de marque qui se tenaient devant lui ; mais le gringalet blond venait de changer la donne. Comment rester de marbre face aux élucubrations possessives et peu fondées d’un type sculpté comme un jockey ? Le blondinet jouait au dur en le menaçant et en l’insultant pour les beaux yeux de sa fiancée, sauf que le Nephil se demandait bien d’où lui venait cette assurance. Une arme cachée sous sa veste, une armée de gorilles planquée derrière une porte ou encore un passé de Clark Kent très – j’insiste sur le mot – bien cachée ?

Peu importe la raison de ce soudain retournement de politesse, le jeune homme était plié en deux de rire, littéralement. Une main sur la panse, il en oublia le rôle de son autre ; et un peu du précieux et onéreux champagne entama une course maladroite vers les souliers probablement hors de prix de monsieur virilité, pour finir par les tacher.

Les larmes aux yeux, John s’aperçut rapidement de sa mégarde et s’éclaircit un peu la voix, regardant dans les yeux son interlocuteur si poli.

« - Oups, je suis désolé. Mais… Pourquoi un changement de ton si rapide ? Même si votre fiancée est très belle, je ne vous la piquerai pas – je suis là pour découvrir les bals, pas davantage. Allons allons, asseyons-nous quelque part et réglons ce petit différent tranquillement. »

Si une petite bataille devait démarrer, autant s’éloigner de la foule pour être plus correct. Mais surtout, le jeune homme n’avait aucune envie d’écourter autant son espèce de stage d’initiation à cause d’un riche trop échauffé et d’un quiproquo malheureux – le raisonner devrait être envisageable.
Ou alors, son poing dans sa face pourrait aussi calmer l’affaire.

Finalement, tout revenait aux premières idées et apparences – John avait cultivé une certaine haine des riches pendant dix années, se les étaient imaginé comme prétentieux, mégalos et bien trop sûr d’eux… Une définition qu’avait fini par briser à force de mauvaise foi et de bonnes paroles maladroites Alice, et qui semblait ne pas convenir à ce charmant couple à peine rencontré. Sauf qu’Ezreal se dévoilait désormais sous un tout autre visage, celui d’un type sculpté comme un biscuit de petit déjeuner qui se considérait capable de menacer à tout va celui qui osait balader un œil imprudent sur sa dulcinée. Une jalousie forte compréhensible certes, mais allons bon, il en devenait incorrect ; c’en était presque à croire que c’était le Nephil qui maîtrisait les bonnes manières.

A l’inverse, Cassandre Cartier consentait à montrer une apparence douce et conciliante, tout à fait à la hauteur de ce que son rôle mondain attendait d’elle. Son discours contrait même celui de son fiancé, invitant John à une place que le blondinet lui refusait – et qu’il allait, évidemment, accepter.
Demeurant un peu sur place pour veiller à ce que la furie soit belle et bien amenée sur le canapé, le jeune homme s’approcha tranquillement de ce dernier ; attrapant au passage une nouvelle coupe de champagne pour y fourrer son nez déjà dévasté. Sa démarche se voulait presque nonchalante, trahissant une confiance en lui qu’il ne devrait pas avoir… Mais ses quelques aventures paranormales avaient développé en lui une intrépidité qui ne lui portait pas forcément avantage.

« - Pardonnez-moi monsieur Werner, mais je vais suivre l’invitation agréable de madame Werner. »

Et toc, une petite façon presque subtile de brosser le teigneux dans le sens du poil en lui rappelant que cette belle femme n’avait d’yeux que pour lui. Ça, John ne pouvait pas vraiment s’en assurer, mais sous-entendre l’inverse ne ferait que balancer une torche dans une marmite remplie d’explosifs. Le tout au sein d’une bombe Hydrogène.
S’asseyant sur le siège disponible, veillant à l’écarter quelque peu lors du geste pour agrandir l’écart entre le couple et lui, on ne pouvait médire sur sa bonne volonté de désamorcer la tension. La réalité était qu’il se forçait à cela car l’envie de pousser à bout son interlocuteur émotif faisait plus que de le tarauder.
Une dernière inspiration de champagne, un air faussement impressionné, et la discussion pouvait reprendre.

« - C’est superbe. Tant de belles tenues, de bons champagnes, de beauté chez les demoiselles… Cela ressemble quelque peu aux films que j’étais forcé à voir dans mon enfance avec ma petite sœur. »

John avait touché l’hypocrisie du bout du doigt, et voilà qu’il y plongeait tout à fait.

« - Cela vient à peine de débuter que j’ai envie d’en faire un autre, pour revivre ce défilé à l’entrée. Le seul bémol pourrait être la musique, peut-être. J’ai eu tendance à m’échapper un peu des classiques de notre monde, et ce changement brusque de tonalité m’est encore un peu délicat. »

Une façon un peu camouflée d’expliquer qu’il n’y connaissait rien à ce genre de sons. Et encore, il n’abordait pas le sujet de l’odeur : quelle infamie ! Surtout qu’Ezreal ne semblait pas puer, alors qu’est-ce que devait donner un échange avec un porteur de mauvaises odeurs ?

« - Et vous, comment avez-vous vécu votre premier gala ? »

Pour cette dernière question avant de rendre la parole, son regard s’adressait aux deux compères. Après tout, trop isoler le blond finirait par l’énerver davantage ; triste perspective.

La mâchoire crispée et le regard dur, John avait fini par plonger ses yeux dans ceux du petit blondinet qui continuait à faire des siennes. La teigne venait de mettre le doigt sur ce qui l’insupportait le plus – en plus de l’arrogance phénoménale dont il faisait déjà preuve, c’était le fait de remettre en question la place du jeune homme ici qui était le tabou. Depuis dix ans il ne rêvait que d’égalité et de vengeance, d’une espèce du monde sans castes ; et même si tout cela était idyllique, son sang chaud ne faisait qu’un tour quand quelqu’un contestait sa vision des choses.

Toujours muet, sa conscience luttait pour que son poing ne vole pas directement dans la face d’Ezreal, mais c’était des efforts colossaux qu’il devait fournir pour empêche ce triste – quoique, heureux aussi – événement.

Mais soudain, le petit gars se plia et toussa, perdant son assurance exacerbée. Un fait assez inattendu pour briser l’intense réflexion de John, l’obligeant à regarder d’un air circonspect la demoiselle à l’hypocrisie latente qui accompagnait le vantard en herbe.
La suite fut quelque peu floue, à vrai dire. Le Nephil laissa les deux tourtereaux s’en aller, acceptant l’excuse de la fièvre et le pardon brouillé qui venait avec – quelque chose clochait dans tout cela, mais il n’avait pas envie de fouiller davantage l’affaire. Plus tôt le blondinet serait parti, et mieux s’en sera pour le reste de la soirée : il serait fâcheux que Théodore Brun se fasse virer d’une soirée mondaine, et que son visage reste entaché de cela dans les mémoires.

« - Ouais, salut. »

Il était difficile de savoir si Cassandre avait vraiment entendu sa réponse, mais cela n’importait guère aux yeux de John. Il soupira, et se dirigea vers les toilettes les plus proches.
Une petite pause, ne serait-ce de quelques minutes, et il pourrait repartir de plus belle en quête d’autres riches à divertir par sa discussion de façade.

Si le but était de lui faire apprécier ne serait-ce qu’un peu ce genre de soirée, c’était raté.