Dans le quartier est, un pont fait de pierre d'un temps ancien était construit, la nuit il était peu éclairé et les habitations était un peut éloigné de là, idéal pour les actions discrètes ou pour faire du bruit sans se préoccuper de la populace.




Taranis sortit de l'infirmerie sans se soucier de savoir si oui ou non un rapport serait fait sur lui tout ce qu'il voulait c'était d'être libre, libre de vivre, libre de jouer de la musique, libre d'être un poète et libre de faire ses choix. Il est arrivé sur le pont est il regarda en dessous comme si tout était normal, comme si la vie n'avait jamais changé pour lui, comme si il était toujours le petit intello qui n'avait aucun ami mais au fond de son coeur, quelque chose avait changé, changeant sa manière de pensée. Il commença à jouer du violon, la mélodie qui s'en échappe est comme une plainte, comme si cet instrument était vivant et qu'il pleurerais, Taranis semblait comme absent il ne se souciait pas de ce qui était à côté de lui, il dit alors:

-Ô, toi, rêveur solitaire, à quoi penses-tu?
A ma bien-aimé , qui hélas a disparu!
Ô, toi, rêveur solitaire, pourquoi pleures-tu?
C'est parce que je songe à celle qui n'est plus!
Elle m'a quitté il y a bien des années,
Et de son départ je ne puis me consoler.


Puis d'un coup le violon changea de son est là une musique violente, comme tranchante qui semblait pouvoir blesser tout ce qui se trouvé à côté et de là Taranis recommença à parler pour cette fois dire des mots beaucoup plus sombre que ses paroles d'avant:

-Dans le miroir des songes où mon âme s'étire,
Je vois des mondes et des rêves éternels,
Dans le crépuscule qui guette leur empire,
Je vois disparaître les espoirs des mortels.

Il continuait à jouer tranquillement un son entre la colère et la tristesse et il dit d'une voix étranglée comme si il pleurait:

- Des fleurs de mon âme éparpillées sur ton sein,
Des larmes de mon coeur arraché au destin,
Ne te soucie point; la vie est ce qui importe!
Mais jusqu'à ton dernier souffle, souviens-toi, aimée,
De nos étreintes ardentes et de tous nos baisers.

Puis il ne dit plus rien son violon continuait à jouer des accords tristes dans cette nuit qui semblait plus noire que d'habitude.

Symphony marche, mais marche-t-elle vraiment ? Non, en vérité... Elle sautille, elle est pleine de joie, elle percois tout, elle poursuis un papillion, joue avec la corde du surin, crayonne sur son carnet, est pensive, glisse, saute, tombe, se relève, retombe et fais une pirouette !
Et puis là... La musique.
Brusquement, tout s'affaisse, tout retombe. La musique résonne dans l'air, pleure pour les morts. Qui vient donc de briser l'élan d'une furie ?
Et les larmes coulent, nombreuses. Là, une note !
Je peux l'attraper ! Mais non, elle s'envole... Fera-t-il une faute ? Nom de Kyu, cette musique est en train de lentement enfoncer la porte ! Si je me laisse aller, elle franchira le seuil... Et ça ne doit pas arriver.
Quelques pas dans le noir. Puis Symphony reprends le contrôle, lentement, elle s'approche de l'emplacement de la fontaine d'émotion. Et elle joue, accompagnant le musicien. Ou la musicienne. Homme, femme, quelle importance ?
Et puis, j'arrive sur le pont. Tiens, bonjour, toi. Tu pleure ?
Et comme un écho...

- Tiens, bonjour, toi. Tu pleure ? J'aime tes larmes. Là, tes yeux scintillent. Tu me donne tes larmes ?

Taranis était tranquillement tourné vers le bas du pont quand d'un coup sans crier garde, une personne arriva et lui parla. Il se retourna et il se trouva face à face avec une femme qui a des cheveux bleues avec une grande taille, et a la peau blanche, on dirait une sorte d'ange comme dans un manga mais ses paroles, étaient plutôt ceux d'un démon alors Taranis dit d'une voix neutre en arrêtant sa musique:

-Ce n'est pas moi qui pleure mais ceux qui on vécu la mort de leurs bien-aimé, ce n'est pas trop mon truc de pleurer. D'ailleurs te donner mes larmes c'est un peut bizarre que tu me les demandes tu en a toi aussi et c'est quoi ton nom? Pourquoi tu vient me parler? Je peut pas être tranquille cette nuit, pourquoi tout le monde me parle bizarrement?!

Taranis ne semblait pas être énervé mais plutôt amusé car un sourire apparu au coin de ses lèvres, une idée venait de germer dans son esprit, si il faisait du recrutement surement qu'Ashlan le verrait autrement mais pour le moment il devait trouvé le petit chat noir.

Je jette un regard étrange a la personne. Pourquoi des larmes ? Parce qu'elle sont belles... Je verrai bien une statue de l'homme au violon, au centre d'une fontaine... Une fontaine de sang ? Ou une fontaine de bleu. Je ne sais pas. Déjà, je dois faire des croquis.
D'un air absent, Symphony sort un petit carnet et un crayon des renflements de son écharpe, et se met à dessiner, jetant parfois quelques coups d’œil au violoniste.

- Bouge pas.

Elle recommence à griffonner, l'air absente.
Hmmm... On dirait un dieu du vent. Le violon, le vent, les larmes... Je dois mettre tout ça... Ho, une feuille !
Et immédiatement, Symphony se penche, abandonnant son esquisse pour ramasser une feuille d'un beau vert. Et de la ranger elle aussi dans son écharpe.

Taranis ne comprît pas comment appréhender cette personne qui était devant lui, elle lui semblait bizarre comme sortit d'un film d'horreur est-ce le fait qu'elle voulait ses larmes ou bien le fait qu'elle le dessine sans qu'il est demandé quelque chose alors Taranis dit:

-Je vous trouve étrange, vous venez ici me déranger pendant que je suis en train de composer, vous voulez mes larmes et là vous me dessinez, je ne connaît même pas votre nom ni même les raisons de votre présence ici et à chaque fois que je vous regarde j'ai juste envie de fuir d'ici et de ne jamais vous revoir.

Taranis commençait à s'agiter, il regardait autour de lui près à partir à la première occasion pour la laisser là seule et pour pouvoir utiliser ses talents ailleurs que devant une femme qui semblait folle, en tout cas assez pour tuer Taranis, assez pour en avoir plus peur que d'Ashlan, assez pour abandonner le violon et bien d'autre chose que Taranis ne pu pas penser car son cerveau essayait de trouver un moyen de partir sans utiliser son pouvoir.

Symphony s'approche du musicien, couteau en main. Comme ça, elle doit faire peur...
Tiens, je pourrai me mettre des peintures rouges sur le visage. Ho oui, faisons ça ! Tiens, c'est un beau bas-relief, sur ce mur. Mais il est moins nette que les autres, je vais le retailler.
Brusquement, elle se détourne et s'approche du petit bas relief sur le pont : dégainant le petit surin, elle se met à tailler le petit dessin, lentement. Puis après avoir retiré l'inperfection, elle rajoute un petit dessin. Si on s'approche, on peut l'apercevoir : il s'agit de Taranis, en dieu du vent, le bas de sa tête remplacé en mâchoire squelettique. Autour de lui, le vent semble souffler, et un violon est en suspension dans le vent. Porter par le vent, de minuscules encoches, qui semblent être des larmes, les font voler.
Hmmm... J'ai besoin de... De... D'un bout de ses habits. Et d'une mèche de cheveux.

- Bouge pas. Donne moi une mèche et un morceau de tes habits.

Un couteau elle avait un couteau, Taranis commença à reculer pendant qu'elle avançait et d'un coup elle s'approcha d'un bas-relief et le remplaça par une réplique de lui en sorte de dieu du vent tenant un violon alors Taranis s'approcha pour regarder mieux et là elle lui demanda une mèche et un morceau de ses habits alors Taranis dit:

-Je t'en donne, ok mais tu ne t'ai même pas présenté, d'ailleurs il est très beau ton dessin, j'aimerais bien que tu en fasse d'autre et que tu rejoigne ma famille si tu le veut.

Il tendit une mèche de cheveux et un bout de ses habits en souriant.

SYmpony ne prit même pas la peine d'écouter Taranis : ce qu'il disait ne l'intéressait pas : seul l'art et la beauté comptait ! Et ce pont pouvait être embelli. D'ailleurs, cet homme aussi pouvait être embelli. Se retournant, Symhpony se mit à fixer l'homme.

- Votre famille ? Hmhm.

D'un pas décidé, elle s'approche de lui, et passe la lame de rasoir, lui en coupant une partie, puis déchire la manche de son habit, avant de retourner vers son dessin, et de coller les cheveux et le bouts de tissu sur le personnage.

- Parlez moi plus de votre famille.

Elle veut que Taranis parle de sa famille sans lui dire son prénom, elle est étrange, très étrange, il faut ruser sinon c'est la mort pour Taranis. Alors il lui dit:

-C'est pas encore ma famille car je n'ai pas encore rejoins mais le chef s'appelle Kyu ou un truc comme cela, je doit encore réfléchir et toi tu veut rejoindre?

Puis il réfléchit et après il dit:

-Dit moi ton nom, moi on m'appelle Deus Wind et toi?

Taranis commençait à paniquer, il se serait trompé en pensant que c'était une Seraph mais vu la façon dont elle avait dit le nom du chef ennemi, on aurait dit qu'elle évaluer le nom, qu'elle se remémorait qui c'était et qu'elle ne l'aimait pas. Ce qui confirma cette pensée c'est les gros yeux qu'elle a fait après avoir dit cela, comme si elle voulait manger Taranis ou au moins lui faire du mal.

-Symphony, ton art je le respecte mais je n'ai pas envie de faire partie de ta collection donc je suis obligé de le refuser.

Après avoir dit cela elle dit qu'elle est une seraph, Taranis eu envie de se récompenser mais juste avant de le faire, elle balance son surin vers son estomac, Taranis avait très peut de temps pour réfléchir, il n'a pas le temps pour faire une action normale d'être humain, sa seule façon de s'en sortir c'est d'utiliser son pouvoir, mais si il le fait que va penser cette folle dingue, celle l'avenir lui dira. Alors il utilise son pouvoir mais comme les autres fois il calcula mal sa trajectoire et se retrouva allongé devant elle alors il dit:

-Me fait pas de mal, je n'ai rien fait de mal, je suis un Seraph infiltré chez les Nephil donc si tu me tue, notre famille ne sera pas contente, d'ailleurs, je vient d'en sortir et bah ils sont désagréables et n'ont aucune personne puissante.

Hmmm... Un seraph, hein ? Dieu du vent, seraph, nephil... Humain... Rien à battre... Il irait bien en statue. Il sera une statue. Ça lui plaira. De toute manière, il n'a pas le choix.

- Tu sera une statue. Peut-être que je te mettrai dans le parc... Les gens t'apprécieront. Tu sera vraiment un dieu du vent.

Symphony imprime alors un mouvement de rotation à son surin, et d'un coup sec, essaye de porter un coup au sommet du crâne de Taranis : le but étant de l'assomer.

Taranis n'avait jamais essayé d'utiliser sa vitesse en étant allongé encore une connerie à son actif, en tout cas tout ce qui était sur c'était que le couteau se rapprochait de sa tête à une vitesse surprenante, Taranis regarda sa pauvre existence et il se dit qu'il aurait dû être plus gentil avec Ashlan, empêcher ses parents de tuer sa soeur, le dire à la police mais maintenant c'était trop tard, il se maudit d'avoir rencontré ce chat, il a tellement de chose qu'il aurait aimé faire avant de mourir mais c'était trop tard, déjà le couteau touchait sa tête et déjà ses yeux commencèrent à être lourd puis plus rien, c'était finit il venait d'être assommé.

Paaaarfait ! Le dieu du sommeil a fermé les yeux de celui du vent... Il faudra que je fasse un papillon. Oui, un papillon. Hoooo, là haut, il y en a un !
Symhpony lève la tête, et un large sourire aux lèvres, se met à poursuivre le volant : mais elle semble se rappeler de quelque chose d'important et reviens alors vers Taranis.
Puis d'un bond, elle le charge sur ses épaules et pars d'un pas léger à travers les rues du quartier est : elle évite les avenues bondées, et zigouille quelques malheureux passants, qui l'avaient vus avec son chargement.
Enfin, au moment où l'environnement change radicalement, elle sait qu'elle est arrivée dans le quartier sud. Les rues sont moins éclairées, personne ne viens plus la chercher, et ceux qui l’aperçoivent préfèrent ne pas poser de questions : c'est la seule clé de la survivance dans un telle endroit.
Puis elle arrive devant la façade de son bâtiment : une petite maison coloré, aux teintes très vives, tout à fait détonante dans cette endroit pour le moins oppressant.

- Haaa... On est arrivé ! Bientôt, tu ornera magnifiquement bien le parc là bas. D'abord, il faut que tu passe dans ma cave... Attends là.

Comme si son prisonnier pouvait l'entendre... Elle se dirige alors vers l'arrière du bâtiment, et dévoile l'entrée de ce qui semble être une cave. Elle l'ouvre, et son fardeau sur les épaules, descends alors.
En arrivant en bas, c'est un tout nouvel univers qui s'offre à vous : sur les côtés, accroché au murs peints en noir, humide, sont accrochés des peintures de différents tailles, réaliste ou pas, fantaisiste, terrifiante. Non loin de là, un atelier, ainsi que des outils, et des morceaux de bois plus ou moins travaillé : des pieds de tables ornementés, un verre en bois sculpté, et même ce qui semble être un sceptre. Dans un des coins, une machine à coudre est posé, et juste à sa gauche, un petit secrétaire, sur lequel est posé du maquillage et de la couleur. Un grand miroir lui fais face : tout cela sert probablement à Symphony pour se déguiser.
Il y a un pan entier de la cave qui est caché par un grand rideau : au delà, on ne voit rien.
Symphony vas prendre l'un des morceaux de bois, ainsi que de la corde, puis attache le prisonnier. Celui ci reviendra bientôt à lui... Elle se serre du morceau de bois pour lui faire un socle, le pose dessus, toujours attaché, et passe derrière le rideau. Quand elle reviens, elle est chargée de sac de ciment, ainsi que d'un longue poutre, qui une fois plantée en terre, lui permet de maintenir Taranis debout malgré ses liens.
Ensuite, Symhpony prépare et verse le ciment, le dos tourné.
30 minutes plus tard, Taranis a les jambes bloqués dans le ciment : une fine plaque permettra de faire sauter le moule le moment venu : et Symphony est sortie : Taranis saisira-t-il sa chance ?