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 [Appartement de Lenna]Le mystère d'un couple {Terminé}
MessageSujet: [Appartement de Lenna]Le mystère d'un couple {Terminé}   [Appartement de Lenna]Le mystère d'un couple {Terminé} Icon_minitimeLun 3 Aoû 2015 - 16:21
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I



Lendemain de la résurrection de Julien. ici

Ce fut le soleil qui la réveilla, entre les plis du rideau de la fenêtre dont elle n'avait pas pris la peine de fermer les volets. Elle tourna la tête et sourit en voyant le visage de l'homme endormi tout près d'elle. Elle mit son corps de côté pour profiter du spectacle, n'arrivant pas à imaginer la chance qu'elle avait. Son épaule gauche la faisait grimacer, pourtant bien empaquetée dans le bandage réalisé à la va vite la veille. Ce fut cela qui la décida à gagner la salle de bains à petits pas. Elle se rendit compte alors qu'elle avait dormi nue. Oh. Le souvenir du coucher de la veille revint à son esprit et elle ne put s'empêcher de sourire.

Elle était en train de finir son bandage sur les griffures quand elle entendit Julien l'appeler.

- Lenna ! Il avait l'air paniqué.
- Quoi ?! Qu'est-ce qu'il y a ? Elle s'avança dans le salon. Il était devant la télévision.
- On est vraiment cette année là ?
- Oui, pourq.. ah...
- J'ai perdu 4 années de ma vie !
Il semblait en colère.
- Moi aussi tu sais... je ne vivais plus sans toi. Cette remarque le refroidit rapidement. Il s'avança vers elle et la prit dans ses bras.
- Pardon ma puce, je suis heureux d'être avec toi. Il lui offrit un baiser, et je me dois de passer sous silence la scène qui suivit. Pour finir, les deux se regardaient sur le canapé.

- Alors, explique moi tout ce que j'ai manqué de l'actualité.
Lenna raconta du mieux de ce qu'elle pouvait les évènements du monde au moyen de quelques photos sur internet.

- Bien. Tu m'offres une nouvelle vie mon coeur. Qu'est-ce que je pourrais bien en faire à ton avis ?
- Travailler ?
- J'ai passé un temps fou dans ma boite et tu veux déjà m'envoyer travailler ?
- Mais... les factures...
- Lenna, ma p'tite Lenna, je te retrouve bien là, toujours à te soucier de petits détails. Tu n'as pas changé. Mais comprend moi, j'ai une deuxième chance, je compte bien faire ce que j'ai toujours repoussé à plus tard.
- Et comment faire tout ça sans argent ?
- Tu n'as pas des économies ?
Elle lui lança un regard noir à cette idée.
- Très bien, madame la commandante. Je vais trouver un travail. Mais il y a quand même quelque chose qui n'attendra pas... Il sourit, et l'embrassa à nouveau. Ces baisers leur avaient cruellement manqués.

II


Lendemain de sa première soirée au QG des Seraphs ici

Ses deux heures de sommeil faites, il était pourtant déjà 6h du matin, au vu de l'heure à laquelle elle était rentrée. Elle avait la tête ailleurs en buvant son café habituel et sursauta en sentant les bras de Julien l'enserrer par l'arrière. Elle sourit en sentant son baiser dans son cou, et se retourna pour le regarder. Elle ne se lassait pas de contempler les traits de son visage. In love.

- Où étais-tu hier soir ? Je me suis réveillé à cause d'un cauchemar, et le lit était vide.
- Heu... Je suis juste allée boire un peu à la cuisine
- Je n'ai pourtant pas entendu d'eau couler.
- C'est la vérité. Tu t'étais déjà rendormi quand je suis revenu me coucher.


Il s'avança brusquement lui enserrant le poignet avec force, faisant couler du café brulant sur sa main.

- Ne me mens pas !
- Tu... tu me fais mal.


Il la lâcha net, comme horrifié par son geste.

- Pardon mon coeur, je suis sous tension. Je n'arrive pas à me remettre de ce trou dans ma vie. C'est de ta faute aussi, pourquoi tu ne restes pas près de moi toute la nuit ? Ta présence me rassure, je ne fais pas de cauchemar si tu es là.

Il l'aida à passer son poignet et sa main sous l'eau froide pour atténuer la douleur, et passa sa journée à s'excuser. Un énorme bouquet de fleur l'attendait le soir en rentrant du travail et l'épisode fut oublié.

III

Retour de la rencontre avec Irisviel ici

Lenna poussa la porte de leur appartement, l’achat du matin entre les mains, un grand sourire aux lèvres.
- Je suis rentrée !
- Ah, alors tu as acheté quoi comme robe, je peux voir ?
- Oui, attends je te montre.

Elle déballa le paquet devant lui, attendant un compliment approbateur, mais un lourd silence de quelques secondes prit place alors qu’il prenait la robe entre ses mains pour la déplier et la regarder.
- C’est ça que tu as acheté avec mon argent ?
Son sourire disparut aussi sec. Il lui jeta la robe à la tête. Lenna récupéra le tissu en baissant la tête.
- Reprend ton sac on va aller changer ça, tout de suite. J’aurais dû me douter que la gamine qui a vécu dans la pauvreté ne savait pas choisir une robe de soirée. Ce n’est pas de ta faute ma chérie, tu n’as pas connu ça. Je viens avec toi ce coup-ci. Je pensais pouvoir te faire confiance. Je me suis trompé.
Ils repartirent au magasin donc, la jeune femme se sentant honteuse à l’idée de n’être pas à la hauteur de ce qu’il attendait d’elle. Il choisit deux robes et les lui fit essayer devant lui, glissant sa tête dans la cabine d’essayage pour lui dire combien elle était belle.
- Voilà ! Parfait ! Avec ça tu ne me feras pas honte. Je suis fier de toi ma puce.

Le soir-même il l’emmena dans un des restaurants les plus chics de la ville et la soirée se passa sans heurts, comme un parfait petit couple à l’extérieur. L’un des serveurs lui fit même remarquer qu’elle avait de la chance d’avoir un petit ami comme celui-là.

Au retour cependant, Lenna se colla contre lui car deux types louches lui faisaient de l’œil. Il ne fit rien d’autre que remarquer :
- Si tu avais mis un gilet aussi et des collants, t’aurais moins l’air d’une sa***e à attirer tous les mecs avec cette robe.
Elle baissa la tête et voyant qu’il l’avait vexée, il l’embrassa sur la joue.
- Excuse-moi ma belle, je suis jaloux à l’idée que tu puisses plaire à d’autres hommes. Tu es trop souriante, tu les attires comme un ours sur son miel. Moi-même je fonds.
Il lui sourit et la taquina de compliments jusqu’à ce qu’elle cesse de lui faire la tête.

IV

Retour de l'Agence Blake ici

L'alcool embrumait toujours son esprit, mais il s'était suffisamment dissipé pour qu'elle réussisse à trouver le chemin de chez elle. Ses clefs tombèrent plusieurs fois sur le sol, devant la porte, et dans le couloir. Elle allait ouvrir la porte de leur appartement, quand la porte s'ouvrit violemment sur un Julien mort d'inquiétude et en colère. Elle recula de surprise, chancelante.

OU TU ÉTAIS ?!

Un regard froid lui fut adressé et la peur lui noua les tripes. Il lui intima de rentrer, ce qu'elle fit dans un silence glacial. Elle se savait coupable. Elle se savait infidèle. Aussi quand il s'approcha d'elle, et lui empoigna le cou, elle ne réagit pas, acceptant les conséquences de ses actes. Il lui tourna la tête pour observer ses yeux.

Avec qui tu t'es saoulé hein ? Avec ton amant ?

Sa main partit et il la gifla brusquement, la faisant tomber au sol. Il la releva en l'empoignant par le col, fou de rage.

Tu d'vais juste partir t'occuper de mes papiers. Sale garce. T'en as profité pour me tromper, hein, AVOUE !

Il la jeta sur le canapé, défaisant sa ceinture.

Et moi je t'attends comme un idiot. En me demandant ce qui a bien pu t'arriver. Pendant que toi tu bois un verre tranquillement. SAL*** !

Il la gilfa à nouveau, puis ôta son pantalon tranquillement, le pliant et le posant sur la table basse.

J'vais t'apprendre le respect que tu dois à ton homme.

Il l'empêcha de se débattre pendant qu'il fit son affaire. Il se rhabilla ensuite calmement, toute colère l'ayant soudainement quitté. Honteux de ces actes, il la laissa prostrée sur le canapé, quittant l'appartement pour remettre ses idées en place.

Quand il revint, elle n'avait toujours pas bougé, les yeux humides. Il s'approcha d'elle, et s'effraya de la voir se protéger le visage avec son bras. L'homme prit la couverture et l'en recouvrit, pleurant avec elle.

Je... je suis désolé. Mon trésor, ma puce. Tu m'as tellement mis en colère. Ne me mets plus en colère comme ça, je t'en supplie. Je vais me rattraper je te le promets. Cela n'arrivera plus jamais. Plus jamais, mais fais un petit effort, d'accord ?

Elle hocha la tête et finit par le laisser approcher, manipulée par ses paroles doucereuses. Il pleura contre elle, elle le rassurant que non il n'était pas un monstre, que oui elle l'aimait toujours, que non elle ne l'abandonnerait pas, que oui elle se conduirait mieux.

V

Retour de la promenade avec Samantha ici

Sous son apparence joviale de la journée, Lenna avait mis de côté le dernier épisode traumatisant. Préférant oublier cette bévue, plutôt que d’y plonger et de le ressasser en vain. Il était perturbé, elle l’était aussi. Elle avait déclenché cet évènement elle-seule. N’aurait-elle pas été infidèle, à boire des verres avec le détective, qu’il n’aurait rien pu lui reprocher et rien ne se serait passé. Elle l’avait poussé à bout, c’était normal qu’il explose, non ? Heureuse que le chien soit désormais aux mains d’une famille aimante, et fière d’avoir réussi à maitriser les voix des esprits dans sa tête, c’est toute ragaillardie qu’elle rentra chez elle.

Elle poussa la porte d’entrée qui donnait sur le salon, et s’arrêta de stupeur. Julien était rentré, assis dans le canapé, avec un regard de tueur. Une sueur glacée lui coula le long de son échine. Pourquoi avait-elle peur de lui tout à coup ? Elle n’avait rien fait de mal cette fois ci, il ne voulait que son bien. L’aider à se contenir, et à rester quelqu’un d’honnête et droit, rester la fille bien qu’il avait connu. Alors pourquoi ses mains se crispèrent-elles sur l’anse de son sac ?

Il se redressa et s’approcha pour l’embrasser. Elle faillit avoir un mouvement de recul, mais se retint de justesse. Elle l’aimait, elle devait s’estimer heureuse qu’il souhaite toujours l’embrasser après la faute qu’elle avait commise.

- Tu étais où cette fois-ci ?
- Partie lire dans le parc.
- Ah oui et quand tu lis, toi, tu reçois des lunettes et un pull ?

Déjà son regard changeait pour quelque chose de plus sombre.
- Oui c’est parce que j’ai rencontré…
- QUOI ? Un autre amant ?
- Non !
Elle était horrifiée qu’il puisse penser une chose pareille. Laisse-moi t’expli…

Il la saisit par le cou et la plaqua contre la porte tout juste refermée, coupant sa respiration et ses mots. Il finit par la lâcher et elle s’écroula le long de la porte, éberluée, en frottant son cou irrité.

- Tu n’imagines à quel point je dois me contenir pour ne pas te frapper. A croire que tu le fais exprès de me mettre dans une rage pareille.

Elle se tut, sachant qu’il ne la croirait pas dans tous les cas. Elle aurait dû expliquer dès le début, ou le prévenir par sms de où elle était et de ce qu’elle faisait. Ainsi il ne serait pas inquiété, et n’aurait pas imaginé tout et n’importe quoi. Enfin, c’était aussi de sa faute s’il la pensait avec un amant, elle avait bien embrassé un autre homme. Il était normal de lui reprocher.

- Pourquoi me forces-tu à te faire du mal ? J’ai horreur de ça, mais il faut bien que quelqu’un te fasse comprendre tes erreurs. Et comme je suis ta seule famille…

Il passa sa main dans ses cheveux, l’air pensif, et se retourna vers elle soudainement.

- Lève-toi que je regarde comment tu es habillé.

Elle s’exécuta sans broncher, tête baissée sur le sol. Elle ne voulait pas le pousser à la frapper à nouveau parce qu’elle ne faisait pas ce qu’il fallait.

- Je veux que tu cesses de porter des jupes. Elles attirent trop l’œil sur toi.
- Mais pour le travail, je dois…
- Très bien, porte-les encore le temps de finir ce travail. Demain tu annonceras à ton boss que tu démissionnes. Tu finis le mois et tu arrêtes. Tu n’as plus besoin de travailler, je suis là. Tu peux ne penser qu’à toi maintenant.


Il était vrai qu’elle n’aimait pas particulièrement son travail, et si cela pouvait le rassurer de la savoir plus souvent à la maison, alors pourquoi pas.

- Toutes les femmes rêveraient de n’avoir à s’occuper que d’elle et de leur homme, plutôt que de s’échiner le dos pour le portefeuille des autres.

Elle hocha la tête. Il avait raison. Elle allait pouvoir faire tout ce qu’elle repoussait toujours  à plus tard.

- Je te fais un grand cadeau là. Alors essaye de faire des efforts de ton côté aussi, d’accord ? Préviens moi quand tu sors, sinon je m’inquiète, et je deviens fou.  Dis moi où tu vas et avec qui, comme ça je serais rassuré.

Il s’avança vers elle, et l’embrassa à nouveau, tendrement. Cette fois-ci, aucun mouvement de recul ne fut présent. Il était généreux avec elle, alors qu’elle l’avait trompé. Elle devrait remercier le ciel pour lui offrir un cadeau pareil. Elle ne le méritait pas. Elle qui faisait tout pour l’énerver, il faudrait qu’elle fasse attention pour le garder. Sinon, il finirait par la quitter, et elle ne supporterait pas d’être seule à nouveau.

VI

Retour du commissariat ici

Elle n’avait rien dit à Julien de sa recherche d’emploi. Elle savait qu’il le prendrait mal. Mais elle ne pouvait rester à rien faire, et avait besoin de s’occuper. Surtout avec le peu de sommeil dont elle avait désormais besoin. Il la pensait au travail. Travail qu’elle aurait bientôt terminé. Une surprise l’attendait à son retour chez elle. Elle ouvrit la porte avec appréhension, s’attendant à croiser le regard noir de Julien, mais ce fut un regard doux et plein d’amour qui l’accueillit. Un soulagement la gagna toute entière, et un sourire s’afficha sur son visage. Commençait-il à digérer le choc de son retour et de sa nature ? Il semblerait qu’elle avait de nouveau le Julien d’avant en face d’elle. Ils s’embrassèrent, avant qu’il ne l’emmène dans la chambre.

- J’ai quelque chose pour toi.
- C’est quoi ?
- Un cadeau pour te remercier de me supporter
- Ce n’est pas de ta faute… tout ça. C’est difficile pour nous deux.
- Je sais, mais je me sens coupable quand même. Viens voir.


Il ouvrit la porte de son armoire avec un large sourire. Elle resta médusée de stupeur. Ses vêtements… Tous disparus. A la place il y avait… Elle s’avança pour observer sa nouvelle garde-robe, le visage figé. Toutes ses belles robes… Envolées. Ses hauts préférés… Remplacés par des habits au col court. Il y avait un peu de couleur mais très peu. Elle ne put s’empêcher de remarquer que les seules robes ou jupes présentes étaient longues et ne montrerait pas ses jambes. Une présence dans son dos.

- Alors, ça te plait ?
- Oui, c’est… c’est trop.


Elle n’osait pas le contrarier. Il risquait de le prendre mal, lui qui avait fait l’effort de lui offrir tout ça. Mais elle devait savoir, simplement pour ôter la boule qui grossissait dans son estomac.

- Qu’as-tu fait de mes autres vêtements ?
- Je les ai rangés dans des sacs poubelles. Tu n’en as pas besoin. Cela suffit avec ceux-là.
- Je n’étais pas bien habillée selon toi ?


Elle avait du mal à garder un ton calme et conciliant, comme si elle marchait sur des œufs.

- Mais si… tu es très jolie. Mais comme ça tu ne seras jolie que pour moi. Tu peux toujours les mettre ici si tu veux. Mais montre à l’extérieur comme tu as de la chance de m’avoir, moi qui refais toute ta garde-robe.
- Si, mais…
- Pas de mais. Tout ça est à toi maintenant. Comme je suis tout à toi moi aussi.


Tout à elle… Alors pourquoi cette boule emplissait maintenant sa poitrine et sa gorge ? Pourquoi eu-t-elle du mal à supporter ses baisers et ses caresses ? D'autant plus que ce malaise s'accentua, quand elle ne revit pas ses vêtements.
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