Un mystérieux petit animal croise votre route : Je souhaite que tu passes un contrat avec moi. En échange, j'exaucerais n'importe lequel de tes voeux.
 
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 [Rue Wilson] Chassé croisée, version horaire de travail... [Terminé]
MessageSujet: [Rue Wilson] Chassé croisée, version horaire de travail... [Terminé]   [Rue Wilson] Chassé croisée, version horaire de travail... [Terminé] Icon_minitimeMer 17 Fév 2016 - 1:18
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Luna Nightingale
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Rue Wilson:

Je me rends au travail. Il devait être quoi ? 5H30 du mat. Voire peut être tirant quelque peu sur les 6h. Trois ou quatre péons se sont levés ce matin et parcourent la rue a cette heure. Parmi eux, certains viennent de sortir de leur bar préféré et errent en quête de leur adresse. Il fait trop sombre, je bataille pour les distinguer. Et mes yeux arrivent a peine a cerner des silhouettes floues.
Fatidiquement le lundi -le jour où je devais aller au travailler, était arrivé.
J'en avais croisée une Samedi après midi. De loin, une masse noire accrochée à une vieille femme qui nourrissait tristement les pigeons à proximité de East Park. Mais après un effort presque horrible pour contempler la nuque des ados qui était devant moi. La bestiole ne m'avait pas vraiment vu. En même temps, j'étais a une quinzaine de mètre et elle semblait passionner par son activité. Apres un moment d’horreur, j'avais tourné a la première intersection et coupé par un parc d'enfant pour rejoindre mon bloc d'appart'.
Après être calmement rentré chez moi. J'avais passé mon dimanche a me morfondre comme une abrutie. Ce matin, j’admets, j'ai flippé de me réveiller avec une de ces bestioles à proximité, elles pouvaient m'attaquer pendant mon sommeil sans que je puisse les en empêcher. Cette perspective réjouissante à eu le don de me faire doucement angoisser.
Mais c'est bon. Peut être que le destin est cool après tout. Il n'y a pas l'air d'avoir de bestiole pour le moment. Faut dire que il n'y a pas grand monde. Mais si une ombre est accrochée a une cliente ? Est ce que je serais capable de faire abstraction ? Nan, je pense pas. Je vais probablement m'amuser a passer la journée a la réserve ou du coté administratif. Et ensuite ? Je compte fuir jusqu'à la fin de ma vie ? Vaut mieux pas penser a ca.  Pas maintenant.
Je remet ma paire de lunettes de soleil, j'ai choisie celle la plus opaques possible pour ne pas dévoiler mon regard à une quelconque créature. Je sais pas si c'est vraiment utile, mais ça me rassure. Et puis a travers le filtre noir des verres, l'aurore déjà faiblarde n'existe presque plus. On dirait qu'il fait nuit. Avec ça, si j'arrive a capter quelque chose de noir sur fond noir, ce serait un miracle.
Mais pour compenser avec la pointe de gene qui commence a percer mes intestins, a cause de ce sentiment d'être aveugle, je me rends sourde. J'enfonce à fond mes écouteurs dans les oreilles. Les première notes de guitare apaisent temporairement les pensées toxiques et parasites qui peuplent les méandres de mon cerveau. Simple, efficace et parfait.

Et John ? Mes pensées reviennent a lui : Si je le contactais, il accepterai probablement de m'aider ? L'idée de le recontacter avait germée. Mais lui faire savoir ma situation m'était insupportable, demander de l'aide ? Ca m'arrivait jamais. Je comptais que sur moi même. Et puis merde. Il avait un job maintenant pour occuper ses journées. Autant lui foutre la paix ?  Et puis, vaut mieux ne pas se faire d'illusion. Il ne me protégerai pas infiniment et me demanderai de le rejoindre et de mener la guerre. S'il voulait tuer a plein temps, c'était son problème. Pas le mien.
La musique s’arrête quelques secondes, puis les première note d'une autre prennent le relaie.


Depuis quand je cède au chantage ? Cette pensée apparaît dans ma tête et me soulève un élan de rage. C'est pas ce que me fait Kyu ? Il se pointe, tente de me vendre sa merde et se casse en me refilant un effet secondaire handicapant a vie. Pire que les vendeurs d'assurance, ce type.
Je pousse un soupire défaitiste.
Ils ont gagné. Qui que soit le « Il », ils ont réussit a me fourrer dans une situation merdique. Celle ou je dois choisir entre mon libre arbitre et ma vie. Je pourrais les applaudir, peut être la seule situation que je n'arriverai probablement pas a retourner a mon avantage. Il y a bien un moyen de faire un doigt d'honneur à leur proposition. Mais j'ai pas envie de me suicider par fierté.

Nephil... Est ce que ces créatures sont de Nephilim ? « Ceux qui font tomber ». Et encore, la traduction de l’Hébreu est presque flatteuse. C'est pljs "ceux qui corrompt". Est ce un pacte avec le diable que je m’apprête a faire ? Est ce que je vendre mon âme ?
J'ai toujours cru que la religion c'était une philosophie, pas une histoire vrai. Mais quitte a balancer mes repères dans un mixeur et me les lancer au visage, autant commencer par ca. Toutes ces légendes folkloriques , tout ces héros : Jeanne d'arc, Nostradamus, Hercule ... Ont ils eu accès a la même proposition que moi ?

Soudain une parois se matérialise juste devant moi, je la distingue mal, mais je ne suis pas encore assez folle pour l'imaginer. Je le touche du doigt pour constater que c'est du solide, une paroie qui a des reflets verdatre. Soudain j'entends du grabuge a l'autre bout de la rue, je cours me réfugier dans une ruelle adjacente.


Dernière édition par Nylian Hunt le Ven 25 Mar 2016 - 17:04, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Rue Wilson] Chassé croisée, version horaire de travail... [Terminé]   [Rue Wilson] Chassé croisée, version horaire de travail... [Terminé] Icon_minitimeSam 20 Fév 2016 - 8:57
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Encore un petit coup sur le sol, deux-trois déchets à jeter, et voilà que c’en est fini pour cette nuit. Comme toujours, le dimanche est un jour violent à gérer, avec son flot de client qui n’a rien à avoir avec les autres – excepté samedi, bien sûr - : poivrots qui s’endorment, types un peu trop enivrés qui se croient tout permis, et des jeunes qui arrivent à toutes heures pour prendre de beaux verres.
En fait, c’est plutôt sympathique pour les affaires ; mais c’est fatiguant. Et même si je n’ai presque plus besoin de dormir, la fatigue m’attaque encore – j’irais bien faire un petit somme, d’ailleurs – à cause de la montagne de choses à gérer… Surtout, que mon associé m’a encore fait défaut cette nuit.

Refermant la porte à clé, je sors du bar direction le QG. Il faut dire que, même si j’ai mon petit logement au-dessus de ma petite affaire, mon lit Seraph est infiniment plus douillé ; et le petit déjeuner sera déjà préparé. Oui, parfois j’ai la flemme de faire les choses moi-même.

Soudain, une sensation familière traverse mon corps. Quelque part – non loin -, quelqu’un se fait agresser. Et même si je suis fatigué, je ne peux pas passer outre. Alors, aussitôt, je m’approche de ce qui semble être l’épicentre de détresse, et en découvre la source. Une vieille femme est en train de se faire frapper par un jeune homme apparemment enivré ; sauf que c’est elle qui porte une ombre sur son dos. Le monstre l’a probablement poussée à agresser verbalement le type, et ça a dû dégénérer… Compliqué comme souci, il va falloir aussi résoudre le problème de manière civilisée, donc.
Néanmoins, chaque chose en son temps. De prime abord, vérifiant que personne ne me regarde, je déploie mon Kekkai. La petite bête chute lourdement et ne met pas beaucoup de temps à me repérer. Parfait, on dira que c’est ma petite gymnastique du matin.

Tandis qu’elle me charge, je me dirige vers elle en même, invoquant mon arme et la mettant en joue. Quand elle n’est plus qu’à quelques mètres de moi, je tire une première balle, lui déchirant la cheville ; elle en perd l’équilibre et l’inertie la pousse à s’effondrer presque sur moi. Parfait, c’est ce que j’avais prévu : je la repousse d’un violent coup de crosse dans la tête, la sonnant un peu.

Finalement, c’est un peu comme si je faisais de la tauromachie – ou plutôt, de l’ombremachie - : tourner autour de la bête sans jamais me faire empaler. Et c’en est presque plaisant ; plus qu’avec un véritable animal, en tout cas.
Le souci, c’est que je l’ai un peu moins repoussé que ce que j’avais imaginé, et elle s’est remise en état de combat plutôt rapidement. Trop pour que je puisse la fusiller une fois de plus, et cette fois je me contente d’attraper une de ses patte griffue d’une main, tandis que je bloque l’autre avec mon pistolet. Lentement, je fais avancer mon arme, et je suis en mesure de tirer sur son autre appendice ; alors, feu. Deux fois.

Arrachée à son enveloppe, je vois la main droite du monstre se dématérialiser tandis qu’elle chute. Ça va, je suis pas trop rouillé ce matin. J’en profite pour repousser à nouveau le monstre et crée un petit espace de sécurité entre nous.

Nouvelle offensive. L’ennemie m’attaque avec son unique arme, et je la bloque facilement. Trop facilement à vrai dire, et soudainement elle force davantage, bloquant mon arme contre mon torse ; et surtout, plantant partiellement deux de ses griffes dans mon épaule. Merde, j’y suis allé trop gentiment.

Trop tard, mais quand même, je déploie alors mon bouclier. Alors le combat contre Aleister ne m’a pas aidé ; je suis toujours aussi faible. Cette ombre est clairement plus faible que moi, et voilà que je l’ai laissée me blesser. Il faut vraiment que je devienne meilleur, sinon je serai un véritable boulet pendant la mission.

Alors, il est temps d’en finir. L’ombre grattait contre la barrière, cherchant à la briser – sans y parvenir. Mon pouvoir est solide, mais je peux le briser ; quoique, pas aussi facilement qu’Aleister, il va de soi. Je mets la tête de la créature en joue, à travers le mur, et je tire. Tout se brise, et l’ombre disparait dans les méandres du néant. Une bonne chose de faite…

Maintenant, il faut retourner dans le monde normal. Un espace tranquille, comme une petite ruelle devrait faire l’affaire pour ma réapparition ; il faut savoir se faire discret, même le matin.

Toujours l’arme à la main, je trouve enfin mon petit bonheur, et c’est là qu’une petite surprise va de pair. Quelqu’un est là, une jeune femme. En l’observant davantage, je remarque que je la connais – une cliente fréquente du ‘Dawn. Mais une contractante aussi. J’avais pas imaginé ça ce matin.

Serrant un peu plus le poing autour de mon arme, prêt à dégainer si besoin, je lui parle sans me rapprocher davantage.

« - Montre-moi ta marque. »

Evidemment, déclenché un combat maintenant serait dommage ; mais si je croise un Seraph qui me reconnaît, sans savoir sa nature de mon côté, et que je suis tout à fait pacifiste avec lui, je pourrais m’attirer les foudres d’Adonis. C’est cruel, mais je dois jouer mon côté Traqueur parfois aussi – si c’est une Nephil, j’essaierai simplement de m’en sortir avec des informations. Un an que je suis ici, et tuer me repousse toujours autant.

[Ombre de niveau 2]


Dernière édition par Howard Evans le Sam 20 Fév 2016 - 18:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Rue Wilson] Chassé croisée, version horaire de travail... [Terminé]   [Rue Wilson] Chassé croisée, version horaire de travail... [Terminé] Icon_minitimeSam 20 Fév 2016 - 16:45
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[Désolée. Réponse postées via un téléphone. Je ne peux pas mettre de code HTML]

J’atteins la ruelle à toute vitesse. Maudissant mes talons hauts qui m'obligeaient a me torturer les pieds pour courir plus discrètement possible. Merde. La barrière verte fait de cette ruelle un cul de sac après cinq mètres.
Je suis prise comme un rat, il n'y a rien d'autre a ajouter. Mon esprit s'évade dans la panique la plus totale après être ramenée à la réalité quand deux coups de feu brisent le silence... Spontanément, je me planque derrière une grosse poubelle. J’aperçois au loin du mouvement, il est trop tard pour trouver meilleure cachette, conscience de la futilité de mon geste, je saisis le flingue airsoft que j'ai dans mon sac. Son contact me calme a deffaut de pouvoir me rassurer. Alors je me plaque contre le mur glacé comme si j’espérais que je pouvais me fondre dedans. Les secondes sont interminables, et puis il y a la petite déflagration d'une arme qui brise l'obscurité. Le coup résonne dans ma tête et je sens un léger acouphène squatter mon oreille a cause de la détonation. Je sens le malaise poindre quand les pas se rapproche de ma position. Lentement, mais surement, le son parait plus clair. Je n'ose pas bouger, pitié, faite que ça s’arrête. Mon cœur s'emballe avec une force que je ne lui connaissait pas. Je crois que c'est lui qui est en train de trahir ma présence avec tout ce boucan. Je suis fébrile, a tel point que je tournerais probablement de l’œil s'il n'y avait pas le mur qui me servait de troisième jambe.

« - Montre-moi ta marque. »

Le silence revient aussi vite qu'il est repartie. Mais la silhouette est la, bouche la seule issue possible. Un instant, j'ai presque honte, comme une gosse que l'on choppe a faire le mur. Je ne comprends pas vraiment le sens de sa phrase. Mais l'impératif doublé a son ton autoritaire est ce qu'il me manque pour que me reprenne. Relevant la tête, son visage me dit quelque chose. Au travers des multiples gueules de bois, je n'arrive pas a mettre un nom sur cette personne, ni même un lieu. Mais au moins, le reconnaître m'apporte suffisamment d’aplomb pour que je passe outre mes interrogations et mes doutes. Je sors de ma cachette avec délicatesse, le flingue airsoft encore entre les ongles. Lui aussi a son arme arme a porté. Sauf que moi, c'est un jouet...

« Pourquoi ? Tu reconnais pas du Chanel quand tu en vois, darling ? »

L'humour pour tenter de désamorcer la tension ambiante. Je pense pas que ça soit efficace. Mais a défaut de l'être, toujours paraitre détendu et calme. Il n'y a que les personnes qui ne craignent rien qui le sont toujours.
Je voudrais bien lui dire que je suis une parfaite suisse, que j'ai aucune idée de ce dont il me parle. Mais je n'ai jamais été du genre a jouer la détresse. Et puis le souvenir de Leeroy évoquant ma mort comme une évidence m'a vacciné s'il l'on peut dire de toute trace de confiance en autrui. Maintenant, je pars du principe que tout le monde est dingue, ce type l'est peut être. Alors ne lui avoue pas en plus que tu as pas de super pouvoir ou de lasers qui sortent des yeux.  
L'image du type me remonte au lobe frontale. Je suis soulagé de me dire que c'est pas lui a qui j'ai piqué sa petite amie, ça me ferait chier de partir avec des inimitiés avec un type potentiellement capable de me flinguer. Nan, lui c'est le barman anonyme  que j'ai probablement le plus enrichie dans cette ville, a grand renfort de mojito avec beaucoup de citron.

« Et si je refuse cordialement cette invitation ? On en reste là, on part de notre coté. Tu auras peut être un prix nobel de la paix et de mon coté, je continuerai de fournir 50% de ton chiffre d'affaire en semaine, non ? »
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MessageSujet: Re: [Rue Wilson] Chassé croisée, version horaire de travail... [Terminé]   [Rue Wilson] Chassé croisée, version horaire de travail... [Terminé] Icon_minitimeVen 26 Fév 2016 - 4:33
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Merde.

Je la connais, une habituée du bar… Nylian, si je me souviens bien du nom que les types ivres criaient après s’être fait joliment remballés par l’énergumène. Une belle aubaine pour ma petite affaire, car même si les 50% sont un peu exagérés, elle me ramène quand même pas mal.
La séquence ‘souvenirs-souvenirs’ finie, il est temps de passer aux choses sérieuses.

Elle porte une sorte de flingue à la main, même pas pointé vers moi. Et elle semble vouloir rester discrète sur sa marque ; soit une faible, soit une puissante sans confiance en elle. En termes de dieux timides, je pense que j’ai fait mon quota avec Aleister, donc je vais parier sur la première hypothèse… C’est sûr que la faction donne en première consigne la prudence avant l’attaque – poignarder dans le dos est plus aisé que faire face, il va de soi.

« - C’est pas aussi simple que ça Marylin ; je peux pas te laisser partir tranquillement. Le mieux ce serait que tu me dévoile ta nature et qu’on tombe sur la même… Ça te ferait même des réducs’ sur tes prochains verres, d’ailleurs. »

Evidemment, si elle est Nephil, l’affaire va un peu se compliquer : un combat sanglant, une mort possible, des retombées d’informations et tout le tralala… Si je suis devenu Protecteur et non Traqueur, c’est bien parce que je préfère sauver les humains que les tuer tiens. Dans le pire des cas, il y aura bien un moyen de l’épargner.

Enfin, il est temps de trancher. Si son arme est belle et bien ce pistolet de pacotilles, j’ai une idée pour régler la situation. Je soupire, puis, révoquant mon arme pour la mettre en confiance, j’avance un petit peu vers elle, prêt à dégainer au moindre signe de violence.
A quelques mètres d’elle, je m’arrête et tends la main.

« - On va faire un test. Je vais faire pop un truc et tu vas mettre toute ta force pour le briser. Après, on avisera, Nylian. »

Pouf, une barrière magique.

C’est un outil plutôt performant pour jauger les gens, en fait. Aleister est si puissant comparé à moi qu’une simple éraflure lui permet de briser mon bouclier ; tandis qu’un rookie a toutes les peines du monde à en venir à bout.
Dévoile-moi ta force Nylian, qu’on sache si tu es un réel danger… Ta nature viendra ensuite.

De toutes manières, si tu es aussi puissante que Chase, ma mort est proche.

« - Je ne te tuerai pas. »

C’est un peu prétentieux comme phrase, mais je préfère partir comme dominant ; intimider est plus facile de la sorte… Et si jamais elle me casse la tronche, une remise en questions ne me fera pas de mal.
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MessageSujet: Re: [Rue Wilson] Chassé croisée, version horaire de travail... [Terminé]   [Rue Wilson] Chassé croisée, version horaire de travail... [Terminé] Icon_minitimeVen 26 Fév 2016 - 12:04
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- C'est bien beau, mais nous savons nous deux que je ne paye jamais mes verres.

C'est toujours un pigeon remplis de bonnes intention qui le fait. Ok, j’admets que quand l’alignement des étoiles est favorable ca m'arrive. Mais ca reste des cas très rare et la n'est pas la question.

« Pop un truc ? » Attends ? What ? Son flingue disparaît du néant . Il ne reste plus rien, nada. Je sais que j'ai maintenant plus ou moins l'habitude des barrière vertes, mais si tout le monde pouvait avertir qu'ils font quelque chose de scientifiquement impossible. Pas grand chose, juste prévenir avec un safe word comme « Clafoutis ». Juste le temps pour moi de me préparer, que mon cœur rate pas un battement à chaque fois que quelque chose de surréaliste se produise en face de ma trogne. Heureusement, je porte mes lunettes malgré moi, j'ai vraiment pas envie de... Argh !
L'apparition de ce truc carré me fait presque sursauté. Si je pouvais me fusiller du regard avec mépris, je le ferais probablement à la kalachnikov mentale.

Mon regard capte un truc lumineux sur sa poitrine, mais je n'ai pas le temps de m'y presser davantage, je remercie mes verres opaques de ne pas traduire mon incrédulité. Frapper ? Le truc ? Je m'approche doucement et je touche le bord, un peu craintive. Ça m'a l'air solide comme le truc vert. Je pense qu'au vu de ce que qu'il me demande, la cross de mon « arme » perdra facilement. Je pense aussi que le monde, l'univers même, n'est pas prêt à découvrir que je  n'ai qu'un jouet en guise me moyen de défense.  Et puis j'ai pas envie de le casser. Ça coûte cher cette merde.

Je pourrais tenter de faire un genre de coming out en invoquant au hasard le nom de Kyu ou de Bey. Mais a ce que j'ai compris, il veut pas des paroles, il veut des actes et éventuellement une marque que je n'ai probablement pas.
Ça me fait chier. Pourquoi quand je ne tombe pas sur les tordus de service, je tombe sur les tordus de services mais quand même un brin intelligent ?  «  Je ne te tuerai pas » Tsss je t'en foutrais des « Je ne te tuerai pas ». Comme si je faisais confiance aux mots de quelqu'un, pas juste aux actes. Là c'est moi a qui tu donne des envies de meurtre avec ce ton paternaliste à la con.

- Mec, t'es chiant quand tu t'y met.

Je m'adosse au mur, prends une inspiration.  Comment lui annoncer ca sans qu'il n'est l'impression que je me foute de sa gueule ? Déjà, range le flingue airsoft, c'est gênant tellement c'est ridicule de menacer quelqu'un avec un jouet.

« T'es d'accord pour dire que je ne serais probablement pas alcoolique si je ne savais pas correctement entuber les gens ? »


Partons déjà de ce constat simple un peu cynique. Si j'arrive a lui faire esquisser le moindre sourire. C'est déjà ça de pris. J'ai aucune raison de lui faire confiance, mais lui dois pas non plus savoir comment interpréter chacune de mes paroles. Et comme Kyu ne m'a pas donné un mot pour prouver mes dire, j'avais pas vraiment de preuve autre que ma parole.
Hors, ce type avait suffisamment d'exemple dans sa tête ou je jouais les greluches avec plusieurs mecs au cours de la soirée pour quelques verres gratuits. Même si je repartais souvent seule, où de temps en temps accompagnée d'une demoiselle. C'est probablement le seul qui a pu s'en apercevoir. Après tout, c'est souvent l'un des seuls type sobre à ce moment de la nuit.

« Bah... Admettons que je n'ai pas la moindre idée de ce dont tu me parles, mais que je voulais jouer jeu car... Disons que quelqu'un m'a déjà menacé de me buter parce que je devais pas faire mon... »

Nan, pas aussi directe, reprend tout depuis le début. Nan oublie, à y réfléchir ça serait encore pire. Ultime paradoxe de ta personnalité, t'es pas crédible quand tu dis la vérité. L'idée de tenter de me suicider au flingue airsoft me traverse l'esprit tellement cette situation me déprime. Je m’arrête en contemplant le barman pensive.
« Je... »


Arght, c'est niais cet accent craintif. Je m’efforce de faire une pause pour calmer se ton geignard. Ma voix revient a mes propres oreilles, plus sarcastique et calme que je ne le suis vraiment.

«  Tu me crois si je te dis qu'en quelques jours, j'ai déjà plus souvent envisagé l'idée de me pendre que de faire un vœux ? »

Comme la situation est vraiment weird je rebondis sur quelque chose d'autre de plus léger avant qu'il ne réponde.

« Maintenant que tu le sais, ça tient toujours pour la réduction ? »
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MessageSujet: Re: [Rue Wilson] Chassé croisée, version horaire de travail... [Terminé]   [Rue Wilson] Chassé croisée, version horaire de travail... [Terminé] Icon_minitimeDim 28 Fév 2016 - 2:15
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De belles paroles, du cynisme, mais pas d’actes. Dans une conversation normale, je rirais probablement à son humour et lui paierais un verre – tombant entre ses griffes de profiteuse alcoolique -, mais… Eh bien, ce n’est pas le cas. Le défaut majeur de ma petite barrière, hormis le fait que certains puissent la voir comme une grosse chips, c’était sa durée relativement courte : dix secondes, ni plus, ni moins. Et forcément, voilà que le petit discours de Nylian vient de consommer tout ce petit délai.

Contemplant la disparition rapide de mon bouclier ; et surtout, posant mon regard sur l’arme apparemment inutile de celle qui se prétend humaine, je passe une main dans mes cheveux. Pas un petit geste de coiffe à la méchant diabolique d’anime japonais, mais plutôt une sorte de demi face-palm.
Enfin, allons, si elle est réellement humaine, pourquoi a-t-elle gardé le mystère plus longtemps ? Si j’étais un extrémiste – ou un enfoiré de Traqueur, petite attaque gratuite -, j’aurais pu l’abattre sitôt qu’elle avait refusé de me dévoiler sa marque. Elle joue un peu trop avec le feu ; et je ne sais toujours pas si elle est digne de confiance.
Je soupire, puis je fais revenir mon arme dans ma main droite, pointée vers le sol.

« - Le souci avec les humains, c’est qu’ils n’ont pas de marques pour justifier leurs propos. Mais à moins d’être une putain de manipulatrice, je vois pas pourquoi tu me cacherais ta nature… On va dire que je te crois, mais tu comprendras que je garde mon arme au cas où que tu tentes de me ninja l’arrière. »


Un, deux, trois pas de plus ; vous voilà presque face à face. Je lui tends la main, et lui adresse un sourire.

« - Je vais t’accompagner jusqu’à ta destination, afin de m’assurer que tu sois bien en sécurité d’une quelconque ombre. T’as pas le choix ; et je vais te demander de me donner ton arme, cross vers moi. Simple précaution, tu la récupéreras. »

Aussitôt ma marque activée, je ne suis plus un barman, mais un Protecteur qui a pour mission de protéger Seraphs et surtout Humains des Ombres ; alors, je fais mon taf.
Refuser ma petite proposition serait… maladroit. De toute manière, il en va de mon devoir de l’escorter – pour quel Protecteur de pacotilles je passerais sinon ?-, et de gré ou de force je la suivrai. Mais je préferai vraiment que ce soit de gré, car j’ai en horreur les pervers psychopathes beaufs harceleurs de jeunes et jolies femmes ; et en devenir un dans l’esprit de Nylian, même simplement l’espace d’une matinée, ne me plaît vraiment pas.

Enfin, s’arrêter sur une touche aussi sérieuse serait un peu dommage ; perdre une cliente si fidèle me dérangerait un peu. Surtout qu’elle attire pas mal de clientèle… Un peu d’humour pourrait détendre un peu cette conversation.

« - La réduction compte uniquement sur t’offres un verre à quelqu’un la prochaine fois. Faut remonter un peu ton karma. »
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MessageSujet: Re: [Rue Wilson] Chassé croisée, version horaire de travail... [Terminé]   [Rue Wilson] Chassé croisée, version horaire de travail... [Terminé] Icon_minitimeDim 28 Fév 2016 - 4:19
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« Mon karma est un peu comme la dette américaine. Quitte à faire un trou aussi démesuré, autant l'aménager en piscine. Donc non, je le ferais pas.Simplement parce que j'ai toujours rêvé d'avoir une piscine »

En balançant cette blague absurde, je sors péniblement mon « arme » un peu hésitante. le gars doit se tromper sur le sens de mon inquiétude. Nan, je sais pertinemment que ce truc ne sert a rien, mais j'aimerai que le barman continue poliment de l'ignorer. Elle est trop légère pour que le leurre fonctionne vraiment, il va deviner que c'est un faux à l'instant ou il soupèsera le pseudo pistolet.
Et puis sa balade ? Non merci. J'ai pas envie qu'il sache où je bosse. J'ai pas envie que les sociopathes de la ville squattent les lieux pour me demander de faire un vœux a tel ou tel autre personnes. Je la sens mal cette proposition, un peu comme un piege dans lequel je vais m'embourber si j'y saute a pied joint.

« Je note, la prochaine fois que je le rencontre, je demanderai a Kyu de me faire un mot signé pour prouver mes dires, mais... »

Il est proche, très proche. La main tendu pour saisir la crosse de mon arme. Assez proche pour instauré le malaise. Repli stratégique : Je recule d'un pas, puis de... A non, j'ai rien dis, il y a la barrière qui me coupe dans mon élan a mi chemin du deuxième pas.

« ...Mais non, très sincèrement, j'aimerai cordialement refuser ton offre. Fin' ca c'est si tu m'en donne la possibilité. »

Quand je vois son expression, je comprends que j'ai touché juste. J'ai pas le choix, juste l'illusion d'en avoir un. C'est du chantage, une prise d'otage, appelez ca comme vous le voulez.
Je repense a Leeroy et son délire de vœux. Me menacer de mort de manière aussi froide et injuste, juste pour une connerie de bestiole albinos. En y repensant, c'est comme un frisson d'angoisse qui me remonte l'échine. Un genre de boule de neige démoniaque qu'on aurait mise dans ma nuque. Quand je comprends que le barman me lâchera pas, l'angoisse de ses derniers jours se change instantanément en colère.

« Vous aimez vraiment ça ? Décider à ma place de ce qui est bon pour moi ? »

La froideur de façade s'estompe. Jusqu'à ne plus être un vague souvenir d’antan.  

« J'ai changé d'avis : j'ai décidé que je ne te devais rien. Alors arrête de te comporter comme si t'avais un putain de droit sur moi, ma nature, mon flingue ou mes actes. J'ai déjà vu un échantillon assez représentatif de vos membre et j'ai aucune raison de te faire confiance. Alors pourquoi ce serait a toi de me considérer par défaut comme un putain de chien qui t’obéis sans poser de question ?
Si tu attends de moi que je te fille ce flingue parce que j'ai peur, va cordialement te faire mettre. Maintenant retire cette merde verte de mon chemin et tu me laisses tranquille. Et si t'es pas foutu de me faire confiance pour que je soit armer. Tu n'as qu'a te barrer de ma route »


Sur ce j'essaie de contourner le barman pour rejoindre la rue principale que j'empruntais avant que ça n'arrive.
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MessageSujet: Re: [Rue Wilson] Chassé croisée, version horaire de travail... [Terminé]   [Rue Wilson] Chassé croisée, version horaire de travail... [Terminé] Icon_minitimeDim 28 Fév 2016 - 15:20
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La colère, toujours la colère. Ce serait trop demander un petit ‘Merci de m’escorter, je me sens rassurée’ ? Je déteste me prendre la tête avec les gens quand j’agis pour les aider, car je suis obligé de ne pas les lâcher et pousser leur énervement encore plus loin. Dire qu’elle me paraissait sympathique de prime abord, je crois que je me suis un peu fourvoyé.

Et puis, elle ne m’a même pas laissé le temps de m’expliquer. Je ne décide pas à sa place, et je n’ai même pas envie de la forcer à passer Seraph ; c’est pas à moi de faire ça. Alors, tandis qu’elle tente de passer à côté de moi, je ne fais rien. De toute manière, elle est dans mon Kekkai, donc l’immobiliser ne serait qu’une agression gratuite et inutile.
Néanmoins, avant qu’elle ne s’avance de trop, je prends la parole.

« - Ton contrat, tes affaires, ton boulot, ta vie, tout ça, ça te regarde. Je suis pas là pour te forcer à faire un vœu, ni pour récupérer des tas d’infos sur ta vie ou quoi que ce soit du genre. Non, mon taf c’est de protéger les humains des ombres, et je compte bien le faire. Prends-moi pour un sociopathe pervers dégueulasse si ça te chante, mais que ça te plaise ou non, je veillerai sur toi jusqu’à ce que tu arrives à ta destination ; je m’en fous que tu me haïsses après, tout ce que je veux c’est que les ombres ne s’en prennent pas à toi. »


Je soupire, et pose mon arme sur ma tempe. Qu’elle se tourne vers moi ou non, je simule une sorte de suicide et reprend la parole.

« - Tu sembles avoir de beaux spécimens par le passé. On n’est pas tous des enfoirés handicapés en société. Même, je crois que certains sont normaux, tu sais. »

Aleister le timide, Saskia la nouvelle et encore d’autres… Certains sont restés plus humains que Seraph de façade, même si en les poussant à bout, on pourrait percer à jour quelques facettes effrayantes. Et moi, je suis quoi là-dedans, tiens ?

Je lèverai bientôt le Kekkai. Je veux être sûr qu’elle a bien écouté ce que j’avais à dire, puis je la laisserai aller ; j’ai pas envie de devenir son bourreau. Et même si je sais que c’est une manière comme une autre de protéger les gens, les maintenir prisonniers ne me plaît guère.
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MessageSujet: Re: [Rue Wilson] Chassé croisée, version horaire de travail... [Terminé]   [Rue Wilson] Chassé croisée, version horaire de travail... [Terminé] Icon_minitimeDim 28 Fév 2016 - 19:10
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Putain, a cause de sa dernière réplique, j'ai l'impression de passer pour Donald trump qui débat avec un mec sensé. En général, je suis pas du genre a généraliser. Mais je me permets de le faire exceptionnellement faux bond a mes principes.Majoritairement parce que les Mexicains métaphoriques ont la capacité de me tuer assez facilement. Néanmoins, je me calme, ma colère s'évapore un peu en l'écoutant.

« J'accepte ta balade à la con et tes sermons si ca te chante. Si tu  laisse garder mon arme sur moi.
Si tu as si peur de la terrible menace que je représente, je peux la mettre dans mon sac. Mais je ne m'en séparerai pas sous la contrainte. »

C'est plus une question de principe. Même si c'est plus symbolique qu'utile. J'ai tellement l'habitude d'être sur la défensive quand on me dit quoi faire que s'en est effrayant l'énergie que je dépense a avoir le dernier mot pour rien.
Je me retourne vers lui en faisant une parodie de courbette

« De mon coté, j'essaie d'être moins horrible que d'habitude. Tenté? »

Puis comme a mon habitude je tente de gratter des informations et d’appréhender ce monde que je suis plus ou moins destiné a rejoindre un jour ou l'autre.

« Au fait, c'est quoi un kekkai ? et t'appelle quoi une « marque » ? Ah et tu peux m'expliquer le coup du revolver magique ? J'ai eu le droit a des explications d'une fille bourré, d'un ami qui semblait s'engager pour le Vietnam et de divers personnes socialement inapte. Jamais la version normale claire et compréhensible. Autant rattraper mes lacunes »

Je m’arrête en repensant a John, à son délire de conscrit. J'ai peur de reprendre contact et de voir ce qu'il est devenu. J'ai comme une chape de tristesse qui se pose délicatement sur mon visage.

« T'as déjà été dans l'obligation de tuer ? »
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MessageSujet: Re: [Rue Wilson] Chassé croisée, version horaire de travail... [Terminé]   [Rue Wilson] Chassé croisée, version horaire de travail... [Terminé] Icon_minitimeLun 29 Fév 2016 - 1:41
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Soit elle joue bien l’innocente et l’ignorante, soit elle est bel et bien une humaine. Et même si je sais qu’elle est douée pour manipuler les types et se faire offrir verres sur verres, j’ai envie de la croire.
Je souris, pousse un petit soupir et la rattrape tranquillement, révoquant mon arme et le Kekkai à la fois ; puis je lui tends la main.

« - Dans tous les cas je te l’aurai rendu, mais je préfère le sac alors, ça sera plus normal, on va dire. Marché conclu. »

En fait, on vit aux Etats-Unis, donc ce ne serait pas si contre-nature, mais bon, passons.
Après un peu d’attente, lui laissant assez de temps pour me serrer ou non la main, j’avance tranquillement, histoire que Nylian puisse me dépasser et m’amenait vers sa fameuse destination super-ultra-secrète.
En même temps, j’en profite pour répondre à ses petites interrogations.

« - Chaque contractant possède une marque symbolisant sa faction, qui s’affiche quand il utilise ses pouvoirs, ou quand il veut en fait ; la mienne est sur mon torse si jamais t’as remarqué un truc un peu brillant à la Tony Stark. Quant au Kekkai, c’est une sorte de passerelle entre de dimensions en fait. Si jamais on aperçoit une ombre, ou qu’on veut se fritter avec un Nephil, on en invoque un : ça nous isole du monde réel, nous transportant dans un cube aux parois vertes, copie conforme de l’endroit où l’on se trouvait auparavant. Seuls les ombres et ceux ayant vu un chat y ont accès ; et ce qu’on y fait ou détruit n’a aucun impact sur la réalité. »

Récupérer des noms par rapport à ceux qui l’avaient renseigné sur ce monde pourrait être intéressant, mais je n’ai pas envie de la brusquer. On verra ça si jamais on se revoit plus tard, une fois qu’elle aura plus confiance en moi ; après tout, ce n’est pas une question particulièrement intime ou quoi que ce soit, mais je n’ai pas envie d’embarquer une simple humaine dans toutes ces affaires entre factions. Ça pourrait lui porter préjudice.

Maintenant, il faut répondre à son ultime question. Un sujet délicat que je n’aborde pas souvent – pour ainsi dire, jamais. La peine capitale ne m’est pas vraiment agréable dira-t-on, mais je suis déjà rodé à tout cela depuis longtemps maintenant. On ne devient pas gradé sans se salir les mains, malheureusement.

« - Deux fois. Parfois, on tombe sur un Nephil un peu trop virulent qui ne compte pas s’arrêter avant notre mort… La première fois, j’ai dû tuer pour sauver la mienne. La deuxième, pour protéger la vie d’un de mes élèves. Ça va peut-être faire homme fragile, mais j’ai pas hâte qu’une troisième fois arrive. La peine capitale, c’est pas mon délire. »
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MessageSujet: Re: [Rue Wilson] Chassé croisée, version horaire de travail... [Terminé]   [Rue Wilson] Chassé croisée, version horaire de travail... [Terminé] Icon_minitimeMar 1 Mar 2016 - 0:24
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Un poignée de main plus tard. L'accord est scellé. Soulagée de voir son kekkai disparaître. Le barman et moi rangeons de conserve nos armes. Lui dans le néant absolu, moi dans mon sac. Puis je l'écoute en silence. Il dévoile malgré lui sa nature, mais je ne rebondis pas dessus. Quand il répond à ma propre question, j'ai une pointe au cœur et je regrette de l'avoir posée. Néanmoins, je peux pas m’empêcher d'essayer de rebondir dessus pour clore le débat. Comme un genre d'excuse pour m'être lancé sur le sujet.

« Bon, j'imagine que ca nous fait un point en commun. Ça et le fait qu'on a la même définition de ce qu'est un bon mojito. »


Dit comme ça, ça aurait pu passer pour une technique de drague. Mais je suis peut être trop cynique pour que le barman puisse interpréter ça autrement que comme un sarcasme de circonstance.
En vrai même si j'essaie de paraître légère, je réfléchis sur ce qu'il vient de me dire en essayant d’assimiler chaque notion qu'il me balance à la pelle. Ça et le fait que ce type si sympathique à en fait sur sa conscience deux morts. Même s'il est plutôt pudique dessus, ça doit être lourd de gérer ce genre de choses. Autant ne pas essayer d'en rajouter une couche en balançant des banalités sur le sujet. Ok, réfléchis Nyl'...
...Bon les trois secondes réglementaires qui définissent qu'un blanc est devenue gênant sont largement dépassées. Mais j'ai une petite illumination. Un genre de relance possible.

« Au fait, c'est Nylian. »

Je m’arrête en tournant soudainement la tête, il y a un bruit dans une allée parallèle. Je tourne la tête. Les images que me renvoie mon cerveau affluent, je n'ai pas le temps de vraiment réfléchir. sans prévenir mon interlocuteur outre mesure, je sors soudainement mon arme de son contenant.
Sans m'en rendre compte, ma voix brise l'obscurité avec un accent que je ne reconnais pas.

« Laissez la tranquille ! »

Entre deux lampadaires espacés, j’entraperçois une personne à terre et une autre en train de la frapper. Je frémis en voyant que la personne semble être assez âgée. Mes jambes traversent en partie la distance qui me sépare de la scène. Trop lentement a mon gout
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MessageSujet: Re: [Rue Wilson] Chassé croisée, version horaire de travail... [Terminé]   [Rue Wilson] Chassé croisée, version horaire de travail... [Terminé] Icon_minitimeDim 6 Mar 2016 - 1:55
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J’esquisse un sourire après sa petite blague. Evidemment, je me doute bien que ce n’est qu’une espèce de tentative sarcastique de détendre l’atmosphère après un échange un peu… tendu. Sauf que je n’ai pas le temps de répliquer, mon corps m’hurle quelque chose ; mon super sens dédié aux personnes dans le danger est en train de s’activer. Mais, par où ?
Profitant du blanc qui coure, je me concentre un peu, cherchant à repérer la provenance de cette situation ; et j’y parvins.

Sans un mot, je me mets subitement à courir en direction du tournant – pour le prendre, il va de soi -, et me retrouve face au spectacle attendu : les deux lurons de tout à l’heure, que la disparition de l’ombre semble ne pas avoir arrêtés. En fait, mettre les deux dans le même sac serait un peu exagéré, étant donné que la personne âgée est visiblement en mauvaise situation.
A peine eu-je le temps d’analyser la situation qu’un bruit de pas s’active derrière moi, j’entends Nylian hurler quelque chose, accompagnant ses paroles par un cliquetis.

« Laissez la tranquille ! »

Joli réflexe l’amie, tu m’impressionnes ; mais mieux que d’intimider, il faut agir. Alors, je me rue sur le type qui avait déjà commencé à attraper la vieille pour la tenir en bouclier, et je lui décoche une jolie droite, le forçant à reculer et à lâcher prise. Un an à affronter des ombres et à former des Seraph sculpte un peu le corps – et je compte bien en profiter ce soir. Sans pitié pour le moment, j’enchaîne sur un second coup, puis m’arrête subitement.

J’ai oublié un petit détail. Il est ivre. Et il vient de me gerber sur les chaussures.
Pas que je sois particulièrement tatillon là-dessus – les vêtements déchirés sont presque une habitude désormais –, mais tout de même, ça fait toujours bizarre dans un combat.
J’imagine que je devrais en rester là, en fait. Le type n’est pas en état de se battre réellement, et les baragouinements qu’il vociférait étaient à peine audibles. Le ramener au poste de police serait cruel étant donné l’origine de la bagarre – l’ombre sur la vieille, et l’alcool -, alors je ne sais pas vraiment quoi faire de lui.

« - Tu veux faire quoi de ce type, Nylian ? »
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MessageSujet: Re: [Rue Wilson] Chassé croisée, version horaire de travail... [Terminé]   [Rue Wilson] Chassé croisée, version horaire de travail... [Terminé] Icon_minitimeSam 12 Mar 2016 - 22:33
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Vous savez ce qu'on appelle une occasion en or ? Moi oui. Quand j'ai vu mon garde du corps indésirable me dépasser et rejoindre le groupe avec une vitesse irréelle. Du coup j'ai facilement compris que c'en était une. Le moment ou jamais de le semer une bonne fois pour toute ce barman un peu trop zêlé. Et tant pis si j’abandonnais mes habitudes au New heaven.
Il me dépassait vite en plus. Pas grave. Je me suis rapidement précipité dans une ruelle de sa  hors de sa vue.

J'ai couru a partir de ce moment, plus vite que je ne pouvait supposer être capable. Plus rapidement que je ne l'aurait vraiment cru. Mes jambes semblent flotter dans l'air, comme si une micro couche d'air les séparaient du sol. A moins que ce ne soit qu'un simple effet secondaire a l'adrénaline ?
Je ne sais pas. Si ça se trouve il a décidé de me poursuivre ? J'ai comme l'impression qu'une silhouette d'obscurité ce profile derrière moi et me traque. A moins que ce soit mon imagination ? Pourtant j'ai comme un picotement assez vif à la nuque. A moins que ? Nan je délire, c'est la peur qui parle.
Je me retrouve dans une rue familière. juste celle parralle a mon lieu de travail.
Je soupire, malgrés mes mains et ma tête glacée par l'air matinal, j'ai encore le crane a vif. Cette différence de température me ferait presque s'évanouir si je n'avais pas l'impression d'avoir avalé une gélule de caféine.

C'est donc le pas tremblant que je rejoins mon boulot, un brin en retard, mais heureusement en vie.

[C'est tout pour moi. Merci a toi]
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MessageSujet: Re: [Rue Wilson] Chassé croisée, version horaire de travail... [Terminé]   [Rue Wilson] Chassé croisée, version horaire de travail... [Terminé] Icon_minitimeJeu 24 Mar 2016 - 20:02
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Je rêve, ou elle est en train de me fausser compagnie ? Voilà bien des manières : il y a à peine quelques secondes, elle jouait la bonne samaritaine en courant vers la pauvre agressée ; et maintenant elle fuit le ventre à terre. Comme si un instinct lui avait dicté de ne pas me croire, de ne pas accepter ma proposition de protection – croyez-moi, il n’est pas de survie, bien au contraire.

Un petit soupire s’échappe d’entre mes lèvres, mais je ne dois pas la rattraper. Aider les deux individus me semble plus important pour le moment ; Nylian attendra notre prochaine entrevue. S’il y en a une.
En fait, j’ai la désagréable impression d’avoir perdue une habituée de mon bar. C’est bien triste. Ce qu’il le serait plus encore, ce serait de retrouver son corps sans vie dans quelques jours si une ombre lui tombe dessus entre deux… Il va falloir que je me renseigne sur cette demoiselle pour trouver son boulot et lui offrir une nouvelle fois mes services.
Là, ça fait psychopathe.

Bref, pendant que je m’épanche dans mes pensées, le poivrot me décoche un poing mou dans la joue, que j’encaisse sans laisser paraître un sourire amusé. Je dois arranger ce petit contretemps sans pour autant incriminer l’un ou l’autre.

« - Madame, rentrez chez vous, je m’occupe de lui »

Son regard semble s’écarquillait, ses sens offusqués se montrant au grand jour.

« - Oh, non ! Je viens avec vous pour témoigner, il doit se faire enfermer ce timbré ! »


Sa mémoire semble bien courte : c’est elle qui l’a agressé – à cause d’une ombre, certes, mais tout de même. Avant de lui répondre, j’essuie un peu mes souliers contre un mur avoisinant et colle le type contre, le visage vers le bas. Il semble ne plus trop bouger, son affaire est à peu près réglée.

« - Non. Je vous ai vu l’agresser tout à l’heure, et je témoignerai en partie pour sa faveur ; donc, partez maintenant. C’est mieux pour vous. »

Défenseur de la veuve et l’orphelin ; ou plutôt du poivrot et du salaud. Je vois que son visage commence à s’empourprer, mais je m’en désintéresse et supporte le gars pour le faire avancer en direction d’un poste pour le faire dégriser. Il va payer, mais à moindre niveau – le laisser partir indemne serait injuste, tout de même.
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MessageSujet: Re: [Rue Wilson] Chassé croisée, version horaire de travail... [Terminé]   [Rue Wilson] Chassé croisée, version horaire de travail... [Terminé] Icon_minitime
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