Fin d'une matinée plus calme que jamais, je contemple un œil distrait le rapport de ma dernière enquête que je dois remettre à mon supérieur dans quelques minutes, ensuite je pourrais quitter le bureau vu que ma division n'a pas d'affaire en cour pour le moment.
En temps normale je me serait plongé dans une enquête non résolue cherchant un nouvel angle d'approche qui me permettrait de trouver un nouvel élément et relancer l'enquête.

Mais aujourd'hui j'ai un objectif plus égoïste et personnel que d'habitude, je fini l'impression de mon rapport et le laisse sur le bureau de mon supérieur et prends mon manteau avant de quitter le poste de police et de me diriger vers Adkins & Co.
Tout en marchant de sort de la poche intérieur de ma veste, mon téléphone portable, l'hésitation me fait arrêter mon geste alors que j'allais lance le numéro rapide enregistrer sur le 1, celui de Naoto.

Finalement je remet le cellulaire à sa place, autant en faire une surprise et surtout éviter de nous parler avant de nous voir sinon nous risquons d'être de mauvaise humeur au moment de notre rencontre, il faut une bonne demie-heure de marche, mais j'arrive finalement à destination, le bâtiment ne semble pas être en activité de l'extérieur, mais si on s'attarde un peu à observer on peut voir que Betsy au secrétariat est très certainement en train de faire un sudoku ou autre pèle-mêle afin de passer le temps.
Je pousse donc la porte et tourne la tête vers la secrétaire avant de lui faire un grand sourire et de poursuivre ma route directement jusqu'à l'escalier montant au premier étage.

J'imagine qu'elle à du hésiter à m'arrêter ou non, mais je ne lui ai pas réellement laisser le temps d'agir de toute façon et c'était le but, je préfère qu'elle ne soit pas mentalement préparer à me voir cela reculera peut être le moment où l'on va finir par débattre sur qui à raison et qui à tord.

Une fois au premier étage je m'arrête devant la porte de sa partie bureau, celle où elle peut accueillir les clients, vu l'heure elle ne risque pas d'être dans la partie qui lui sert à vivre...en espérant que cela change bientôt.
Je frappe, deux coups sec, avec un laps de temps d'environs 0.81 secondes, comme toujours quand je m'annonce, j'imagine qu'elle sait déjà que c'est moi à moins que ma silhouette ait suffit, aussi je n'attends qu'elle me demande de rentrer et je pousse délicatement la porte.

- Hey salut Nao-chan, j'espère que je dérange pas... ?

Je passe l'encadrement de la porte et un sourire se dessine sur mes lèvres alors qu'elle me fait remarquer que même si elle était occupé c'étais trop tard pour le moment.
Dans tous les cas je referme la porte derrière moi tout en laissant mes yeux balayer la pièce avant que mon regard ne se fixe sur ma sœur alors que j'avançais jusqu’à là chaise qu'elle me présenta d'un signe de la main.
Une fois installé sur cette dernière mon regard se posa sur elle en ayant l'air légèrement vexé par sa réflexion.

- Je ne t'aurai jamais fais le plaisir de te l'annoncer de vive voix.

Quelques part je me voyais mal lui dire que si j'ai éviter de la prévenir c'est surtout parce que je préférais qu'il n'ait pas de malaise entre nous avant que je lui fasse ma proposition.
Je retire d'ailleurs mon manteau qui va se retrouver contre le dossier de ma chaise, puis sors une clef de ma poche et la pose sur son bureau, juste à côté de la robe.

-En fait je suis là pour te faire une proposition, tu te souviens peut être que je cherchais un appartement il y a quelques semaine ?
Et bien j'en ai trouvé un dans le quartier Est, il est assez spacieux pour deux et vu que j'y suis pas souvent, je me suis dit qu'il serait temps que tu quitte ton cabinet au moins pour t'habiller.

Je finis ma phrase en tournant les yeux vers la boite à cadeau qui traîne sur son bureau et cela de façon bien visible, non je ne lui ferai pas de remarque sur le fait que cela manque cruellement de professionnalisme, je n'ai pas envie de quitter son bureau en claquant la porte cette fois-ci.

- Tu n'es pas obliger de me répondre toute suite bien sur et quoi qu'il arrive ma proposition sera maintenue, par contre si tu pouvais me trouver quelque chose à boire, tu serai un bon hôte.

Bien installer sur la chaise, je commençais à me relaxer, je n'aurais peut être pas du attaquer dans le vif du sujet toute suite, mais j'avais une espèce de poids sur les épaules tant que ce n'étais pas dis, à présent ça va pas mal mieux et je commence enfin à me détendre.

Le sake est tentant mais je suis techniquement en service, je n'ai donc pas le droit de boire ce que je veux.

- Un thé sera très bien.

Aussi lorsqu'elle passe du côté cuisine, je me redresse légèrement et relève la boite à cadeau afin d'y voir une robe.
Sur le coup cela m'arrache une grimace alors que je rebaisse le carton à sa place initiale et me réinstalle comme si de rien n'était, certes ma curiosité me perdra, mais je me demande bien qui peut tenir suffisamment à Naoto pour se dire qu'elle pourrait être jolie en fille.

Enfin j'imagine que je pourrais toujours lui demander comment ça se passe avec les hommes, mais je pense que ça risque d'être un sujet de conversation glissant.
Dans tous les cas elle semble déclinée ma proposition et autant je peux comprendre qu'elle souhaite garder son indépendance, autant je ne cherche pas à lui mettre un bracelet pour tracer ses moindres mouvement.

- Je ne cherche pas à te traiter comme si tu n'étais pas capable de te gérer.

Je reste calme et en soi à présent qu'elle se trouve dans l'encadrement dans la porte je peux voir qu'elle ne pensait probablement pas à mal en disant cela de plus elle m'expose un nouvel argument même si sur le principe je me demande qui se mettrait à jaser.

- Les rumeurs m'ont jamais arrêter et si l'agent Burke semblait m'apprécier c'est tout simplement parce qu'elle voudrait que je rejoigne son équipe au sein de la DEA.
Contrairement à toi je n'ai jamais été célèbres auprès des femmes.

Je montre alors la boite sur son bureau d'un signe de tête.

- Je vois que tu as toujours autant d'admiratrices

Elle se met sur la défensive et moi je fais de l'humour c'est toujours pareil et c'est le cercle vicieux qui se met en place et qui va nous amener à nous hurler dessus dans quelques minutes, c'est toujours pareil du papier à musique avec la même partition depuis que nous somme en âge de communiquer.

J'ai presque l'impression que nous avons atteint un records, alors oui nous somme toujours en train d'échanger des civilité autours d'une tasse de thé, mais la tension est plus calme que d'habitude aussi je me dit que ce fut une bonne idée de venir sans prévenir même si ça a du lui déplaire au premier abords.

Elle m'explique donc qu'elle est pas mal prise, chose que je conçois tout à fait, ce n'est pas parce que je n'apprécie pas trop les gens de son métiers que je ferme les yeux sur ce qu'ils ont à accomplir, d'autant que contrairement au gens des forces de l'ordres ils ont des moyens limités.
Voilà pourquoi j'aime bien travaillé avec elle de temps en temps, afin de garder en tête les méthodes de recherches à l'ancienne.

En revanche devant ce tableau de normalité, je ne peux m'empêcher de remarquer que son expression corporelle ne correspond pas bien à ce qu'elle me raconte, non je ne pense pas qu'elle me mente, juste qu'il y a des choses qu'elle préfère garder pour elle.
Je garde donc cela pour moi, même si je me demande pourquoi elle s'est inconsciemment crispée... enfin probablement un affrontement contre un malfrat qui lui a valut un bleu.

- Ne cherche pas d'excuses, si tu préfère reste ici, fais-le...

... C'est juste que tu me manque, et non ces mots ne quitteront pas ma bouche, sinon elle risque de changer d'avis et je ne souhaite pas non plus la forcer à accepter, dans tous les cas je reprends un peu de thé alors qu'elle m'explique que les gens la voit enfin comme une femme, chose que j'ai effectivement pu constater avec la robe.

En tous cas cela m'arracha un sourire rien que d'y penser.
- Ah, on pourra peut être enfin te voir sans ce chapeau et ces lunettes donc ?
Disons que l'on me demande souvent si l'autre garçon sur la photo de mon bureau c'est mon frère... tu imagine donc la tête que les gens font quand je réponds que c'est ma sœur ?

Oui je la taquine un peu, même si en soi ça m'est déjà arrivé en interrogeant un témoin dans mon bureau.
Mais en soi je m'en moque qu'elle ressemble à un garçon ou non tant qu'elle va bien c'est tous ce qui compte, c'est d'ailleurs pour cela que je suis dans les forces de l'ordres, afin que père la laisse faire ce qu'elle veut sans lui mettre de bâtons dans les roues.

Je tends alors la main vers Arsen, afin qu'il la sente et si il me laisse faire le caresser, car mine de rien depuis le temps qu'elle là je ne l'ai pas souvent vu, il faut dire que l'on à surtout dialogué de façon indirecte ces derniers temps.
Mais je suis heureux quelques part, elle semble s'épanouir et être satisfaite de sa nouvelle position social et si la pire des choses qu'il puisse lui arriver soit que je lui lance une vanne ou deux, c'est que tous vas bien, même si sa réaction un peu plus tôt éveille ma curiosité, mais commencer à poser de genre de question de bute en blanc c'est la meilleurs façon de la mettre sur la défensive.

- Toujours rien au niveau relationnel ?
Je suis sur que l'agent Dexter-Angus serai ravie que tu l'invite à diner, surtout vu le style de la robe qu'il t'a offerte.

- Tu sers donc de fille adoptive en attendant... logique.

Au moins quelqu'un qui s'intéresse vraiment à elle et non juste à ses talents d'enquêtrices, mine de rien ça à du bon, au boulot je suis uniquement apprécier pour mon travail, je suis à peu près certain qu'en tant que personne pas un seul de mes collègue pourrait dire qu'il me connait, du moins réellement.
D'une façon ou d'une autre j'ai été l'astre autour du quel les cailloux gravite et elle la lune dans mon ombres, discrète mais si importante.

Mais le ton de la conversation changea brutalement, un peu comme si on venait implicitement de changer de sujet, chose qui fut confirmer lorsqu'elle me posa une question énigmatique qui rappela à ma mémoire plusieurs instants différent de ma vie.
La première est une passage d'un livre des nombreux livre d'Arthur Conan Doyle sur Sherlock Holmes où ce dernier déclare "Une fois que toutes les pistes rationnel ne sont pas concluante, il faut ce tourner vers les solutions les moins conventionnelle"

Une façon très compliqué de sous entendre que le point de vue pris peu avoir une grande importance dans la résolution d'une enquête, enfin c'est ce que père disait, mais il y a quelques années j'avais des camarade de classe qui tenait une discutions qui de prime abord n'avait ni queue ni tête.
Et cette dernière ne prenait de sens que lorsque l'on savait qu'ils parlait d'un jeu vidéo où la magie à des règles précises.

Une passage anodin de ma vie, mais qui m'a fait comprendre qu'une explication n'est rationnel que part rapport à un contexte donné.
Aussi après avoir terminé ma tasse de thé tout en réfléchissant intensément à la question je finis par répondre en prenant un air très sérieux cette fois-ci.

- Je pense que tout peut avoir un contexte qui permet de l'expliquer, ensuite si le contexte étrange il est très possible qu'un raisonnement rationnel ne tienne pas la route et inversement.
Tu es tomber sur une affaire sans pouvoir en tirer d'autre raisonnement qu'une situation impossible ?

Là je fais clairement une déduction logique, certes le contraire de ce dont nous parlons, mais cela prouve à quel point père nous à formater aussi je trouve à la fois étrange et intéressant qu'elle m'ait posé la question et j'avoue être très curieux par rapport à la raison de son interrogation.

Voilà qui ne me rassure pas, Naoto qui déclare qu'une affaire est résolue alors qu'il reste des zones d'ombres, alors que certain points lui semble impossible c'est une chose, mais de la à "bâcler" son travaille... soit être détective l'a changée sur ce point soit elle me cache définitivement quelques et apparemment quelque chose d'assez important pour qu'elle veuille mon avis, mais assez particulier pour qu'elle choisissent de ne pas me dire ce qu'il se passe.

Pour le coup je sens que je vais passer quelques coups de fils histoire de savoir si elle m'a cacher quelques chose de grave ou non.
Mais cela ne m'empêche pas de hocher positivement la tête à ses explications, après tout je n'ai pas envie de lui avouer que je ne la crois pas, déjà parce qu'elle s'en doute et surtout que je n'ai pas envie de ruiner la conversation que nous avons pour le moment, je sais que plus nous allons parler plus ce sera dure de la maintenir aussi calme, mais cela trop longtemps que je ne l'ai pas vu pour vouloir tout casser ainsi.

Comme elle le dit ça fait bien longtemps que nous avions pas parler de la sorte sans sortir les griffes et entrer en compétition, les raisons sont simples quelques part, elle à toujours envier ma place et moi la sienne, aujourd'hui les choses sont quelques peu différente.
Elle semble avoir trouvée sa place en ce monde et de s'y plaire, mais j'aurai préféré qu'elle n'ait pas à me cacher quoi que ce soit et c'est probablement la même raison qui l'empêche de venir s'installer ailleurs qu'ici

- C'est probablement parce que tu es moins têtue et moi, moins insupportable, encore que cette fois-ci j'irais pas faire d'enquête de voisinage afin de savoir si c'est vraiment le cas.

Je passe ma main droite sur mon visage et en profite pour écarter une mèche de cheveux afin de bien la regarder et lui lancer ce regard qui signifie " je sais que tu me cache un truc et je le trouverai", mais je n'insiste pas plus.

- Bon, techniquement je suis en service, donc je vais peut être pas trop tarder.
À moins qu'il y ait quelques chose que tu devrais me dire ?

Je peux te tendre la main, mais pas te forcer à faire quoi que ce soit et tu le sais.